Un immouculate d'Arthur c'est comme voir son ex se faire baiser... Tu sais qu'ils ont le droit et que ça sera moins bien qu'avec toi, mais ça aurait été mieux de pas voir ça
Note pour les potentiels repreneurs:
Faut arrêter là les gars, on ne peut pas tromper 1000 fois 1000 darfteurs avec ce club en tuc véritable.
Y a plein de clubs australos avec des noms rigolos et la A-League a besoin de sang neuf. Veuillez vous tourner vers les Dandenong Thunder, Adelaide Croatia Raiders, Altony Turek Magic ou autre Cockburn City, please!!
Totale débacle. 4 matchs de disputés seulement dont mes draft 8, 9 et 10 et donc 4 défaites dont 2 à l'extérieur en toute logique sportive. C'était un week-end de relâche bien en phase avec mon anniversaire et ça me fait plaisir d'offrir :-)
C'est quand même pas la première fois que ça arrive si?
Et mou aux GO pour m'avoir offert un millième de point de moyenne pour mes efforts. Vous êtes trop bons mes saigneurs!
Un mr.suaudeau qui s'envole au-dessus d'un bon gros tas mou dans ce groupe avec 4 moyennes sous les 1 lors de cette journée.
Dernier enjeu du groupe : la seconde place entre AWOL et Plouky qui se déplacent chez les 2 derniers de la D3 VML, avec un avantage pour AWOL.
Sauf grosse baisse dans les inscriptions l'an prochain, voici le premier nouveau club qui devrait rejoindre la VML : l'équipe est possédée par Bill Foley, qui détient également Bournemouth en Premier League. Une opportunité supplémentaire pour Guada de drafter en Nouvelle-Zélande !
Après m'avoir fait perdre la Moutropa, le coach Warren Feeney a sauté. Le résultat ne s'est pas fait attendre avec une victoire contre ces canailles de Dungannon 3-0 !
le Méga-Top all time peut t'aider (en triant sur la colonne J puis moyennes).
Le truc est que cette page ne listait que les moyennes >= 2.5. Or il s'avère (j'ai vérifié) que les champis à 44 atteignent péniblement le 2 de moyenne, et donc ne figuraient pas dans la liste. Il doit y en avoir d'autres.
Donc j'ai diminué la valeur de moyenne recherchée à 2. La liste affichée est plus longue mais ça devrait être plus exhaustif.
J'ai fait la même pour le Méga-Flop en passant de 0.5 à 1.
10 ans après son dernier passage en VML, l'AF Elbasani est leader de D2. Ce n'est n'est pas exactement le même club car il y a eu une faillite en 2021, mais depuis c'est trois montées en trois saisons!
J'imagine même pas l'ambiance qu'il doit y avoir autour du club : déjà que quand ils étaient autour de 2 de moyenne, les supporters gueulaient tout le temps et demandaient la démission du Board de tout le monde, mais là j'imagine comme ça doit être chaud !
Premier match de la saison catastrophique pour la Sainte-Rosienne : 3 expulsions en première mi-temps, et en deuxième mi-temps un joueur se blesse alors que tous les changements ont été effectués.
Résultat : match arrêté par manque de joueurs sur le terrain, à 0-3 pour Saint-Denis FC.
Du Bilan mensuel LVMH #1 2021.
Le football a toujours eu un impact social fort, mais une catégorie a souvent été tenu un peu à part en Amérique Latine: les peuples indigènes. Colo-Colo, au Chili, n’a aucun lien avec les Mapuches, Aucas a comme blason un améridien Huaorani (aussi appelé Aucas), mais a été fondé par Shell en l’honneur de la résistance de ce peuple contre leurs exploitations pétrolières. Le foot était aussi traditionnellement vu comme une activité de fainéant par ces communautés. Mais tout cela a changé avec le Mushuc Runa.
Mushuc Runa est tout d’abord le nom de la coopérative des membres du peuple Chibuleo, fondée en 1997 par l’avocat indigène Luis Alfonso Chango, avec pour but d’aider les populations indigènes à avoir un accès normal au crédit, pour aider au développement de leurs communautés face à la discrimination des banques traditionnelles. Mushuc Runa signifie en quichua (une des nombreuses variantes du quechua, la langue des Incas) Homme (Runa) Nouveau (Mushuc). Après une croissance exponentielle de l’organisation après la crise économique de 98-99, le dirigeant décide de créer un club de football. Le but de ce club? Avoir des footballeurs indigènes au plus haut niveau, mais aussi lutter contre les discriminations dont sont victimes les peuples indigènes. Le blason reprend les couleurs de la coopérative, avec le vert et le blanc, et le logo est un Chibuleo tirant dans un ballon, reconnaissable à son poncho rouge bordeaux, typique de cette communauté. De là vient le surnom de Ponchito pour le club et ses joueurs, et c’est un habit que les joueurs utilisent régulièrement en entrant sur le terrain ou pour célébrer. Les couleurs des maillots sont généralement le vert, le blanc et le bordeaux, reprenant les couleurs du blason.
L’histoire commence au plus bas niveau, dans le championnat local de la province de Tunguharua. Après une ascension en 3ème division en 2008, le club monte en Serie B en 2011. Le projet de joueurs indigènes est à long terme, plutôt tourné autour de la formation. Luis Isama, d’un peuple au nord de Quito, joue quelques matchs, mais c’est surtout Cristian Pandi (accessoirement marié à une des filles de Chango) qui joue de nombreux matchs, même s’il n’est qu’à moitié indigène. Fin 2013, Mushuc Runa obtient sa place en Serie A. Malgré un court passage en Serie B de 2 ans entre 2017 et 2019, Ponchito s'établit comme un club du ventre mou équatorien. Le projet de footballeur indigène de haut niveau prend plus de temps que prévu, malgré une apparition de Pandi en Serie A en 2014, lui qui joue plutôt avec l’équipe B.
Chango est connu pour ses déclarations et ses renvois d'entraîneur, mais il continue d’apporter au club. Il est nommé meilleur dirigeant équatorien en 2018, lorsque le club remporte la série B, un an avant la première qualification pour la Copa Sudamericana de son club en 2019. L'expérience se termine au premier tour, avec une élimination aux tirs au but après 2 matchs nuls contre les chiliens d’Union Española, mais permet de positionner le Ponchito et son projet sur la carte du foot sud-américain, avec notamment une visite de plusieurs jours de Juan Pablo Sorín.
Le club a aussi inauguré un nouveau stade, entièrement financé par la coopérative et les fonds du club, dans la communauté d’Echaleche et ses 500 habitants, à plus de 3200 m au-dessus du niveau de la mer. L’extension du stade a donné un bon exemple du travail communautaire des peuples indigènes, avec la minka. La minka est le travail communautaire, pour la construction d’un projet commun, pour les récoltes... Toute la communauté participe gratuitement, pour œuvrer au bien de la communauté. Dans certains pays, cela fonctionne aussi pour des projets personnels (maisons, grange,.) avec la réciprocité quand c’est le tour du voisin. Grâce à la minka, de nouvelles entrées ont pu être défrichées et la capacité du stade a été augmentée de 6500 à 8200 spectateurs. Après des années sans infrastructures, à chercher où s'entraîner au jour le jour, le club peut désormais compter sur plusieurs stades pour les catégories de jeunes masculines et féminines. Il y aussi plus de sponsors, notamment en relation avec les peuples indigènes, avec 2 nouvelles coopératives sur le maillot cette année, même si le budget reste loin des gros durs du championnat équatorien. Chango est désormais un peu en retrait, et c’est une de ses filles, Karina Chango, qui prend la relève du père, autant dans la coopérative que dans le football. Malgré des études à l’étranger, en tant que que femme et indigène, elle dénote dans le milieu du foot équatorien. Elle a postulé à la fédération, et est aussi vice-présidente de la Ligue de football du Tunguharua.
En ce début d'année 2021, l'entraîneur de la qualification à la Sudamericana, Geovanny Cumbicus, est de retour. Une des conditions à ce retour est que des footballeurs indigènes jouent enfin, à quasiment tous les matchs. Et c’est ce qui s’est produit le dimanche 28 février, avec l’entrée en cours de match de Jonathan Capuz. Le club peut désormais compter sur d’autres jeunes footballeurs indigènes, avec Brian Caizabanda, Atik Lozano et Kevin Caizaguano, qui espèrent aussi faire leurs débuts cette année. Une Superligue Indigène a également été créée et sa première édition aura lieu cette année.
Alors que la lutte pour l’intégration et la représentation des peuples indigènes dans la société équatorienne avance, avec quasiment 20% des votes pour le parti indigéniste Pachakutik lors du premier tour des élections présidentielles de février dernier, le rêve de Mushuc Runa de voir des footballeurs des peuples indigènes continue de se construire.
Par contre, impossible de trouver ses coordonnées GPS. Apparemment c'est sur la commune Echa Leche, dont tous les sites de cartographie que je connais n'ont jamais entendu parler..