Déjà 5 qualifiés pour le Final 8, de Tolima à La Equidad c'est bon, le ticket est validé.
Pour le reste c'est beaucoup plus complexe : Independiente Medellín est le miraculé de la J17, car mené 0-2 à la pause ils ont su revenir, tandis que l'América Cali a raté une occasion de ne dépendre que de lui-même en faisant 0-0 contre Pasto.
L'avant-dernière journée a la particularité de voir plusieurs clubs de ce Top10 s'affronter, Pereira - Millonarios, Junior - Once Caldas, Santa Fe - América de Cali, Fortaleza CEIF - Bucaramanga, donc en fonction des résultats la J19 ne pourrait être qu'une formalité.
À noter que 3 clubs draftés après le 6e tour sont déjà qualifiés, alors que globalement les favoris déçoivent depuis le début du tournoi.
Ca marque le pas en championnat mais en Ligue des Champions AFC, ça bat 4-2 le grand favori Al-Hilal, avec trois pénalties obtenus sur des longs ballons/contre-attaques (merci la VAR) ! Le retour aura lieu mardi prochain.
Bonus : avez-vous déjà vu... un sombrero offensif dans la zone des 6 mètres du gardien adverse ? Maintenant oui.
0 "effet Toni" ici, en fait, c'est juste que c'est une caractéristique du club. Il a fait exactement la même chose la saison dernière pour la seconde partie de saison !
(Mais la première partie était alors elle aussi toute pourrie, d'où cette dernière place finale - on a les trophées qu'on peut !).
On a un premier qualifié avant la J4 ce week-end : le Liverpool uruguayen qui fait un sans-faute, 3 victoires en 3 matchs. D'autres sont en ballotage favorable, Malmö par exemple, impérial en ce moment, la Liga de Quito ou Millonarios dans une autre partie du monde.
Mais on suivra surtout à partir de demain les équipes qui n'ont pas encore gagné et qui seraient déjà éliminées en cas de faux-pas : Huachipato, Rosario Central (Libertad dans ce groupe est dans une autre position, avec une victoire ils se relancent parfaitement pour la qualif), Universitario de Deportes, Shamrock Rovers.
Dans les groupes F et H, ça sera la deuxième journée, déjà décisive, et on verra également le début du groupe africain (G) ce week-end.
Flint Town revient dans l’élite, le dernier rival dans son groupe de D2, Holywell, n’ayant pas obtenu sa licence… On devrait en revanche avoir un petit nouveau issu de la Cymru South, Briton Ferry (créé du coup sur le site !).
Футбольный клуб Томь Томск (Football Club Tom Tomsk)
Et sinon...
Club à l'existence modeste à l'époque soviétique, il se révèlera dans les années 2000, étant un rare représentant de la Sibérie dans l'élite russe à partir de 2005, Tomsk se trouvant en effet à plus de 2800km de Moscou.
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Le club est fondé en 1957, sous le nom de Bourevestnik Tomsk (« L’oiseau d’orage Tomsk »), qui est le premier d’une longue suite de noms originaux, comme Sibelektromotor Tomsk (« Le moteur électrique sibérien ») et Manometr Tomsk (« le manomètre »). Leur plus grand fait de gloire à l’époque soviétique est une victoire contre le Dinamo Kiev en 16e de finale de la coupe de d’URSS en 1959 !
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La chute de l’URSS ne change pas grand-chose au destin du Tom Tomsk dans un premier temps : le club continue de végéter dans les divisions inférieures. Mais en 1995, la Compagnie pétrolière de l’Est (« Vostotchnaïa Neftenaïa Kompania ») signe un contrat de sponsoring avec le club sibérien. Les renforts ne tardent pas à arriver : Tomsk signe l’ancien entraîneur du Torpedo Moscou Vladimir Iourine, ainsi que quelques joueurs de l’écurie moscovite. Logiquement, Tomsk décroche son ticket pour la deuxième division en 1997. La privatisation de leur sponsor remet en cause leurs ambitions, et le club ne doit sa survie au début des années 2000 qu’aux subventions de l’administration régionale et de la succursale locale de Gazprom. Après quelques années d’une lente ascension en deuxième division, Tomsk parvient enfin à décrocher la deuxième place du championnat, synonyme de montée en première ligue.
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De 2005 à 2012, le club se stabilise au plus haut niveau du football russe. En 2006, Tomsk obtient le meilleur classement de son histoire en finissant 8e, en partie grâce à leur jeune attaquant Pavel Pogrebniak, qui fera le bonheur du Zenit Saint-Pétersbourg en coupe UEFA par la suite. L’année suivante, les Sibériens accèdent même aux demi-finales de la coupe de Russie, où ils chutent contre le CSKA Moscou, futur vainqueur. A la fin des années 2000, le club connaît de sérieuses difficultés financières. Grâce au soutien du président de la fédération de football Vitaly Moutko et du premier ministre Vladimir Poutine, le Tom Tomsk parvient à trouver de nouveaux sponsors. Las, le passage à un championnat automne-printemps porte le coup de grâce aux Sibériens, qui descendent à l’issue de la saison 2011-2012. Pas pratique de jouer en novembre ou en mars en Sibérie. Après un an de purgatoire et deux victoires contre les rivaux du Sibir Novossibirsk, le Tom Tomsk est de retour en première ligue.
C'est la première et la dernière fois que je drafte un club parce qu'il a un nom rigolo. (Enfin, Leotar aussi ça m'a fait rire et ça marche un peu mieux). Le Tom Tomsk ne trouve pas la route des filets adverses?