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Drafter russe ! Pourquoi pas ?
par D Sychev, le 11/06/13 à 11h05
PREMIERE LIGUE RUSSE : Présentation pré-draft.




J'ai choisi de regrouper les seize équipes par catégories subjectives que vous êtes libres de contester.





Les QUATRE de Moscou.




La capitale ne compte aujourd?hui plus que 4 clubs en première ligue contre 6 il y a encore peu, mais cela reste la ville la plus à même à ramener le titre.



ЦСКА Москва ? CSKA Moscou.



Le club de l?armée rouge fondé en 1911 évoluant au célèbre mais inconfortable stade de Luzhniki compte 11 titres de champions : 7 en URSS et 4 en Russie, auxquels il faut ajouter la Coupe de l?UEFA glanée dans la dernière décennie.

C?est le champion en titre, et il sera sans doute encore favori la saison prochaine, étant l?équipe la plus régulière à ce niveau depuis que Roman Abramovitch a investi dans le club.

Attention quand même aux départs annoncés dont celui du japonais Honda, qui a d?ailleurs récemment critiqué les supporters du club « se demandant où ils sont lorsque le club n?affronte pas le Spartak ». L?effectif est composé derrière de la base vieillissante de l?équipe nationale (Ignashevich, Berezutski & Berezutski?) devant le gardien international Akinfeev. Au milieu et devant, Wernblom et Doumbia pourraient également aller voir ailleurs.





Спартак Москва ? Spartak Moscou.



Fondé en 1922, le club des Kholkozes est considéré comme beaucoup comme le club du peuple, surtout pendant l?ère soviétique et entretien une grande rivalité avec le CSKA. C?est pourtant le club le plus titré du pays, 12 titres soviétiques et 9 en Russie. Mais le club dominateur de l?ère soviétique connait aujourd?hui une période de disette de plus d?une décennie. Vous pouvez le drafter sur la régularité, et peut-être une bonne surprise peut arriver car ce club ne peut décemment pas rester si longtemps sans titre.

Coté effectif, l?autre club du vieux stade Luzhniki comporte une grosse colonie étrangère dont Källström, Boccheti ou McGeady avec quelques valeurs sures russes comme Kombarov ou Bilayetdinov. Le club compte d?ailleurs être très actif cet été, parmi les rumeurs, Tino Costa a déjà rejoint le club.





Динамо Москва ? Dinamo Moscou.



Fondé en 1923 à l?initiative des services secrets russes sur les cendres d?un club fondé au dix-neuvième siècle, ce qui en fait le club considéré comme le plus ancien du pays, il n?a jamais quitté le plus haut niveau national. C?est également le club de Lev Yashin

Le club évolue normalement au nord-ouest de Moscou dans son stade Dinamo, mais celui-ci étant en rénovation, ils sont actuellement délocalisés dans la « charmante » ville de Khimki.

A leur palmarès, 11 titres de champions d?URSS, mais rien de mieux qu?une deuxième place déjà vieille en Russie. Et ce malgré un recrutement clinquant et ce depuis plusieurs années.

Le vieillissant attaquant ukrainien Andrey Voronin qui revient au club a annoncé un objectif minimum qui serait d?atteindre l?Europe. Il cotoie dans cet effectif quelques joueurs russes ou russophones très expérimentés que sont Semshov, Kokorin et Berezovsky ; auxquels s?ajoutent des anciennes connaissances des championnats européens : Kuranyi ou Wilkshere notamment.

Attention avant de le drafter ; ils n?arrivent à rien depuis plusieurs années malgré leur recrutement, et leur entraîneur Dan Petrescu serait aux dernières nouvelles prêt à céder aux sirènes du Golfe.





Локомотив Москва ? Lokomotiv Moscou.



Les cheminots ont longtemps été le cinquième club de Moscou ; mais le Torpedo aujourd?hui disparu dans les bas-fonds de la première division (deuxième niveau), il s?est imposé comme le quatrième, et même sans doute le troisième club de la capitale par ses résultats.

Malheureusement le club de Slaven Bilic sort d?une saison très quelconque et semble bien loin de pouvoir accrocher un troisième titre à son palmarès ; d?autant que les rumeurs leur envoient Diakhité pour la saison problème alors que certains joueurs cadres pourraient s?en aller chez les rivaux.

Le club joue au nord-est de Moscou, dans leur stade du Lokomotiv. L?effectif est composé d?anciens (Loskov) ou actuels internationaux russes tels Glushakov, Shishkin ou Pavlyuchenko et de beaucoup de joueurs de l?Est.

Assurément le club vaut mieux que sa moyenne très molle de cette année, peut-être que Loscoff voudra nous en dire plus.



Les (plus ou moins) nouveaux RICHES de province.




Dans les années 2000, certains clubs sont venus voler des titres au moscovites, alors que d?autres en investissant rêvent aujourd?hui de le faire.





Зенит Санкт-Петербург ? Zenith Saint-Pétersbourg.



Le club le plus riche de Russie, récent champion d?Europe possède également 3 titres de champion de Russie, mais aussi 1 en URSS pour un club apparaissant pourtant très récent au haut niveau.

Après une saison marquée par les désaccords et la fronde des cadres russes du club suite au recrutement extravagant du club ; cette saison pourrait être celle du retour au plus haut niveau, et ce dans leur vieux stade Petrovsky, car la future Gazprom Arena a déjà pris cinq ans de retard.

Attention quand même au fait que la politique sportive du club pour la saison à venir est encore très peu lisible, seules certitudes : le retour de Tymoschuk et le départ de Bruno Alves. A part ça le club combine des étrangers plus ou moins chers : Witsel, Lombaerts, Danny, Hulk? avec des titulaires de la séléction nationale comme Denisov, Kerzhakov, Bystrov ou Shirokov.





Рубин Казань ? Rubin Kazan.



Fondé en 1958, le club de la capitale du Tatarstan n?a connu ses heures de gloires que très récemment avec notamment deux titres de champion de Russie ; et ce grâce à des investissement récents et massifs dans la ville (Ak Bars en Hockey, Universiades en ce moment dans la ville) visant à faire de la cité, une capitale sportive et une ville incontournable en Russie (Preuve en est, ses habitants se considèrent comme la « troisième capitale » et la ville est acceptée comme troisième ville du pays alors même qu?elle n?en est que la septième).

Côté sportif, le club résident du stade Central, sort d?une saison correcte mais sans plus mais a déjà promis d?être très actifs sur le marché, en ciblant notamment des espagnols (sa marque de fabrique récente) ainsi que des sud-américains. Ils essaient également de faire revenir la seule satisfaction du Mordovia : Mukhametshin, quatrième meilleur buteur de l?exercice précédent.

L?effectif en lui-même est faible en russes (et encore plus en tatars) mais l?on peut citer Ryazantsev et Kasaev qui sont noyés au c?ur d?une légion étrangère « emmenée » par Yann M?Vila, mais encore trois espagnols, deux trucs, deux finlandais et deux iraniens.





Анжи Махачкала ? Anzhi Makhachkala.



Fondé en 1991, le club des bords de la Caspienne au palmarès vierge n?en est pas moins ambitieuse, troisième de l?exercice précédent sous la houlette de leur oligarque ; les caucasiens éspèrent mieux encore cette année.

Le club qui évolue au stade Dinamo, mais qui s?entraine à Moscou compte déjà dans ses rangs Eto?o, Lass Diarra, Willian, Boussoufa ou encore Spahic (s?ils parviennent toutefois à le conserver). Ces joueurs cotoient quelques rares citoyens russes, qui mis à part Zhirkov ne sont que peu célèbres en dehors du pays.

Mais le recrutement promet d?être ambitieux ; Negredo, Luizao, Sagna, Joaquin ; voici le nom des rumeurs que l?on entend ces derniers jours.

Un club pas très « eau fraîche » mais, un bon choix efficace pour les drafteurs terre à terre.





Les ambitieux du SUD.




Le sud de la Russie compte quelques autres équipes en plus de l?Anzhi à la puissance financière déjà importante mais qui ne paraissent pas prêtes à rivaliser avec les gros.





Кубань Краснодар ? Kuban Krasnodar.



Voilà l?équipe que j?aurais pu classé dans la catégorie précédente, mais malgré leur saison surprenante (5e) et leur puissance financière relativement importante ; j?ai décidé arbitrairement qu?ils ne boxaient pas dans la même catégorie que l?Anzhi.

C?est malgré tout un club historique fondé en 1928 mais au palmarès vierge en terme de championnats. Ils évoluent dans leur stade au nom original, comme toujours en Russie, le Stade Kuban.

La principale raison de les drafter reste quand même Charles Kaboré ; auteur d?un but contre-son-camp dès l?une de ses premières apparitions. A moins que vous ne soyez plus sensibles à l?argument Daniel Niculae ?

Niveau rumeurs, c?est le calme plat, si ce n?est un possible départ d?une troisième de nos anciennes connaissances, Igor Lolo. Pour ce qui est de l?effectif : des étrangers devant et derrière et d?obscurs russes au milieu.





Терек Грозный ? Terek Groznyi



Une ville plus connu pour des raisons politiques que sportives, c?est avec l?Anzhi, l?autre représentant des républiques caucasiennes (le Spartak Nalchik ayant été battu en barrages). Le club fondé en 1958 possède d?ailleurs son siège à Moscou et est présidé par le président de la république lui-même, l?inquiétant Kadyrov.

Celui-ci a d?ailleurs usé beaucoup d?entraîneurs dont Ruud Guulit pour en arriver aujourd?hui à l?ancien gardien moustachu Stanislav Cherchessov? enfin, non puisqu?on me signale son départ malgré une 8e place assez correcte pour l?effectif tchetchène.

Peu de rumeurs pour les résidents du Terek Stadium, si ce n?est le possible départ du belge Legear. A part ça, peu de joueurs connus : Jiranek, Ailton, Ojala, trois Polonais, un Tchadien et une grosse colonie brésilienne.





ФК Краснодар ? FC Krasnodar.



Fondés en 2008, les taureaux de Krasnodar, qui ne doivent leur accession dans l?élite que grâce à un concours de circonstances liées à la faiblesse financière de 90% des clubs professionnels russes évoluent également au stade Kuban ; et comme leurs voisins, ils n?ont rien gagné mais sont très ambitieux et ce malgré une saison décevante : 10e et derniers des équipes « riches ».

Le recrutement de l?attaquant arménien du voisin Kuban, Marcos Pizzelli ainsi que de quelques joueurs russes montrent une volonté de renforcer un effectif grandement étranger mais peu clinquant, avec comme « stars » : Koman et Drincic ou encore Wanderson.

En résumé, à drafter seulement pour les nostalgiques de l?entraîneur Slavo Muslin.





Les AUTRES, de Russie Européenne.




On commence la présentation des équipes vouées à la figuration par les plus occidentales d?entre-elles.





Волга Нижний Новгород ? Volga Nizhnii-Novgorod.



Il y a un an, le Volga jouait son avenir en barrages et se sauvait en battant notamment les rivaux du FC Nizhnii-Novgorod ; depuis les deux clubs ont fusionnés pour terminer 12e mais être le seul des trois clubs de cette catégorie à éviter les barrages cette saison.

Ce club fondé en 1963 dans la ville alors appelée Gorki, évolue au stade Lokomotiv ; elle a un palmarès vierge (pas même champion de D2, juste de D3) au plus haut niveau.

Niveau effectif, le frère Kerzhakov a annoncé son intention de retourner au Zénit ; l?effectif est composé principalement de russes, moldaves et roumains. Le joueur le plus connu étant Romeo Castelen.

Si ce n?est la beauté méconnue de cette ville, la principale raison de drafter cette équipe sera peut-être Ruslan Adzhindzhan, le dernier joueur en activité à avoir évolué en première division soviétique.





Крылья Советов Самара ? Krylya Sovetov Samara.



Equipe que j?ai croisée à l?aéroport de Moscou alors qu?elle comptait encore dans ses rangs Raïs M?Bolhi, sauvée cette année en barrages, éternelle miraculée de la relégation ; les ailes soviétiques ont été crées pendant la guerre mais ne comptent toujours aucun titre.

Cette équipe, évoluant au stade Metallurg n?a étonnament jamais quitté la première ligue russe, et à même connu quelques heures de gloire au début des années 2000 en terminant dans le top 5 plusieurs fois.

Evoluent aujourd?hui dans cet effectif anonyme : Réginald Goreux, Steeve Joseph-Reinette, Benoit Angbwa et l?international paraguayen Luis Caballero. Aucune information n?a filtré sur leurs plans pour la saison prochaine.





ФК Ростов-на-Дону ? FC Rostov-sur-le-Don.



Оui l?équipe de Florent Sinama-Pongolle est bien un équipe du sud de la Russie, mais elle n?est en aucun point comparable avec ces voisins, et donc apparaît dans cette catégorie. 13e de l?exercice précédent, sauvée en barrages face aux extrêmes-orientaux de Khabarovsk, fondée en 1930, jamais titrés, toujours en première ligue (sauf une saison, ou elle a gagnée le deuxième échelon) l?ancienne Rostelmash est en tout point comparable à ses cousins de Samara.

L?équipe évolue au stade Olimp-2 et compte néanmoins un peu plus de joueurs connus dans son effectif : Pletikosa, Chesnauskis, Lazovic ou encore Golenda. Seule certitude pour le club de Bozhovic en matière de transferts, le départ d?Okoronkwo.





Les AUTRES de « l?est ».




Ce sont les autres probables futurs figurants, deux dans l?Oural, un en Sibérie ; deux promus, ce sont néanmoins les clubs qui essayent d?assurer la diversité géographique du championnat russe.





Амкар Пермь ? Amkar Perm.



Onzièmes de l?exercice précédent, et ainsi premiers du championnat des autres, les rouges et noirs ont été fondés récemment en 1994, grâce à l?argent des industries de la ville. (A noter que Dmitry Rybolovlev est originaire du Kraï de Perm, mais il aura préféré Monaco?)

Résidents du stade Zvezda, quatrièmes en 2008, le club principalement connu pour avoir former Ziryanov est aujourd?hui retombé dans l?anonymat. Un anonymat qui n?est pas démenti dans l?effectif. Le seul Georgi Peev vous est peut-être familier.

Mais Aleksandr Kolomeytsev m?a fait offrir personnellement son maillot pour mon anniversaire, et rien que pour ça il méritait d?être mentionné ici.

Le club s?est d?ailleurs déjà affaibli avec quatre départs dont celui de Burmistrov qui retourne à Anzhi, son club d?origine.





ФК Урал (Екатеринбург) ? FC Ural (Ekaterinbourg).



De retour en première ligue après une longue période d?absence, le club qui s?appelait anciennement Uralmash (du nom de l?usine et du quartier peu fréquentable de la ville) évolue au stade Central. Mais, il a la particularité, d?évoluer l?hiver dans une salle de 3 000 places nommée « Manège » et cela donne à la télévision, ou en vrai pour avoir eu la chance d?y aller une impression très bizarre de ne pas suivre un match de haut niveau.

Ce club qui n?avait fait qu?une seule apparition en première division soviétique est pourtant assez ancien, fondé en 1930. Il n?aura pour objectif cette saison que de se maintenir, contrairement aux promus de la saison précédente.

Le meilleur buteur de l?effectif répond au doux prénom de Spartak, Spartak Gogniev ; mais les deux joueurs les moins inconnus sont également attaquants : l?ancien Amstellodamois Edgar Manucharyan, et le champion africain zambien Chisamba Lungu.





Томь (Томск) ? Tom (Tomsk)



Promu, un an après être descendu, le seul club sibérien de première ligue « Tom » (du nom de la rivière qui coule à Tomsk) vous permettra entre-autres, de suivre des matchs le dimanche à 10h00 heure française, ce qui devrait vous épargner téléfoot, si jamais vous le drafter.

Fondé en 1957 et évoluant au stade Trud (travail), il ne compte aucun titres, le sponsoring des grands groupes gaziers ne lui permettant que d?assurer une place au plus haut niveau.

L?effectif a majorité russe est quasiment inconnu, mais l?entraîneur souhaiterait aux dernières nouvelles récupérer certains laissés-pour-compte du Zenit ; et ce, facilité par les liens entre les deux clubs (Gazprom).





Bonne Draft !

Commentaires
 1 


172 / 2612
1Ploukyle 11/06/13 à 12h11

Merci jeune Mou !!

Peux tu m'en dire plus sur le Torpedo Moscou ! j'aimerais avoir des nouvelles de ce club qui m'est bizzarement sympathique
( et Qu'est devenu le Saturn ?)


2 / 132
2D Sychevle 11/06/13 à 12h44

Le Torpedo a terminé très proche de la zone de relégation mais a sauvé sa peau en D2, notamment avec une victoire face à Tomsk (j'y étais, de passage à Moscou).
Les problèmes sont d'ordres financiers notamment, c'est difficile d'exister en Russe aujourd'hui. Et d'ailleurs les grandes villes russes peuplent la D2 quand la D1 regroupent que quelques villes et régions. Le Torpedo, c'est déjà le 5eme club de Moscou, ca rend difficile la chasse aux investisseurs.

Le Saturn Ramenskoye (région de Moscou aussi), a fait faillite en plusieurs fois, mais je ne me souviens plus des détails (Si je trouve, je viendrai rajouter des détails) Ils étaient repartis de la D3 à un moment mais là ils n'y sont plus.

Il faut ajouter qu'il y a aussi le FC Khimki en D2; ce qui rajoute encore un club de Moscou (enfin banlieue très très proche).


457 / 1391
3chapotole 11/06/13 à 14h34

Les trucs de Kazan portent-ils la mou stache?


689 / 1867
4Mandandamadeusle 11/06/13 à 21h48

Fantastique résumé ! Il mériterait qu'un designeur qualifié lui fasse une jolie illustration :)


1 / 139
5Loscoff_Plagele 12/06/13 à 0h32

Je crois que Saturn RamenskoÏe a définitivement disparu (cela dit, avec les clubs russes, tout est relatif). Le FC Khimki vient de descendre en D3, si j'ai bien compris les montées/descentes du second échelon (ce qui n'est pas évident).

Pour compléter, quelques choix de drafts selon votre profil.

Vous êtes un dur : CSKA, Zenit, Anji, bref draftez immoral, draftez pétrole brut et méthane lourd, ça devrait vous assurer une belle moyenne de points.

Vous êtes un mou : Roubine, Terek, Spartak, Kouban, c'est du mou honnête, c'est moyen et ça risque fort de le rester.

Vous êtes un kamikaze : le Dinamo Moscou est maudit de toute éternité à cause de ses anciens liens avec les "services", tous les supporteurs du club le savent, et même eux ne le dafteraient pour rien au monde.

Vous aimez les paris risqués : le FC Krasnodar a un bon effectif, avec du beau jeu, ça peut viser plus haut que la 10e place cette année. Le Tom Tomsk est un promu qui se tente, parce que mine de rien, il va falloir aller les jouer les matchs là-bas en novembre et en mars !

Vous êtes du genre à vous tromper de bouton au moment de la daft, de toute façon ça urge : tous les autres clubs sauf...

SAUF !

Le Lokomotiv, le seul, l'unique, le charbonneux, le rouge et vert. Celui-là il est pour moi. A l'heure actuelle, on ne sait pas si Bilic va rester, Koutchouk, l'entraîneur du Kuban, est sur les rangs pour le remplacer. Il a réussi à qualifier Kouban pour l'Europa Ligue à la fin de la saison, et a fait partie du staff du Lokomotiv Minsk au début de sa carrière. Cet homme sait donc où il va. Il a également raflé six titres de champions de Moldavie avec le Shériff Tiraspol : plus mou, tu meurs. A noter également une pige au mythique Saliut Belgorod ("Feu d'artifice Belgorod"), club de Russie centrale au logo kaléidoscopique. On annonce le départ de notre meilleur joueur (Gloushakov) pour le Spartak et on cite des arrivées potentielles qui feraient frémir même l'Olympique de Marseille. Recrutement foireux à l'horizon !


3 / 132
6D Sychevle 12/06/13 à 6h31

Oui le graphisme n'est pas mon fort. Il faudrait aussi que je corrige les fautes à l'occasion, mais là je n'ai pas le temps.

Le Khimki a bien été relégué oui; enfin on sait jamais en D2. Le Metallurg Novokuznetsk a disparu administrativement à ce que je vois; et il pourrait bien y en avoir d'autres. Je crois que 120 équipes sont passées par la D2 en 20 ans.


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