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Coup de projecteur 2011-12 - #9
par Clarence Cyborg, le 16/11/11 à 11h57
Le match de la semaine dernière...

Pays de Galles
The New Saints
Zigmunt
4 - 2 Llanelli
George Worst
05/11/11
à 16h45


Effectifs :
The New Saints : Paul Harrison - Simon Spender, Chris Marriott, Phil Baker, Steve Evans - Aeron Edwards, Scott Ruscoe (Chris Williams, 61e), Craig Jones - Greg Draper (Barry Hogan, 88e), Alex Darlington (Mattie Williams, 77e), Nicky Ward. - Coach: Carl Darlington
Llanelli : Ashley Morris - Kris Thomas, Lloyd Grist, Stuart Jones, Lee Surman - Chris Venables, Antonio Corbisiero, Jason Bowen, Chris Holloway (Chris Llewellyn, 54e) - Rhys Griffiths, Craig Williams (James Secker, 75e) - Coach: Andy Legg


Buts :
The New Saints : Alex Darlington (12e, 32e), Greg Draper (19e, 40e)
Llanelli : Rhys Griffiths (54e, 66e sp)


Cartons jaunes :
The New Saints : Aeron Edwards (66e)
Llanelli : Kris Thomas (73e)


La première occasion du match va donner le ton pour la défense de Llanelli, avec un gardien qui est manifestement un libéro refoulé. Le premier but de TNS va venir sur un centre somme toute banal, mais la défense laisse Darlington seul dans les 6 mètres, qui n'a plus qu'a mettre un plat du pied. Pour le deuxième but de TNS, je vous conseille d'arrêter la vidéo à 1:00 et d'analyser le placement des défenseurs et du gardien. Le geste de Draper pour conclure est plein de sang froid, il ne s'est même pas arrêté pour rire un bon coup. Llanelli a eu l'occasion de revenir à 2-1, mais Harrison a sorti un magnifique arrêt réflexe sur une tête de Griffiths. Le 3ème but de TNS vient d'un centre au 2ème poteau suivi d'une reprise de volée de Darlington que Morris regarde aller au fond sans même plonger. Sur le 4ème, toujours en 1ère mi-temps, Jones et Draper perforent une défense toujours aussi passive sur une contre attaque. Ca nous fait donc 4-0 à la mi-temps, et une défense de Llanelli totalement à la rue. Les rouges réduiront le score tout d'abord sur un renvoi du gardien bien suivi par Griffiths, puis sur un penalty accordé pour une main de Edwards, et transformé toujours par Griffiths. Le score en restera la malgré quelques occasions de chaque coté.






totoradio


Passons maintenant au match de ce week-end...

Pays-Bas
NEC
mbfcs2
1 - 2 Roda JC
Goalkapeur
19/11/11
à 19h45


Ah, les doux noms des clubs bataves, étant en fait faciles a catégoriser. Soit ils sont impossibles a prononcer a moins de 2 grammes d'alcool dans le sang, soit ce sont de beaux acronymes froids et sans saveur.


Lorsque de sombres incultes osent parler de l'Eredivisie, le championnat oranje de football, ils parlent souvent du NEC Nimègue. Grave erreur, c'est un vilain pléonasme qui vous grille instantanément toute crédibilité molle. Sang impur, qui mérite le bûcher. Le nom complet du club, c'est Nijmegen Eendracht Combinatie. Le regroupement de l'unité de Nimègue, dans une traduction très approximative. Fondé en 1900 sous le nom d'Eendracht, c'est un club donc plutôt vieux, même si officiellement considéré comme 41e dans le genre aux Pays-Bas. La ville, en revanche, est considérée comme l'ancêtre nationale.
Contrairement a la plupart des clubs, qui étaient plus ou moins contrôlés par des personnes riches et/ou nobles, le football a démarré grâce a la plèbe a Nimègue. (Naïmérreune dans la langue locale). Deux petits clubs (Eendracht et Nijmegen) se rassemblent ensuite en 1903, et le club prend la forme qu'on lui connaît aujourd'hui. Et n'a rien a voir avec la multinationale japonaise.
Face aux autres clubs souvent plus fortunés, beaucoup de galère. En fait, le NEC restera dans l'imaginaire local comme le club des occasions manquées. Il brille juste avant la Seconde guerre mondiale, puis avant le passage au professionnalisme (en 1954). Mais il rate le train. Un petit mieux dans les années 70 avec Thijssen et Peters...hélas, lourdement dépendant de la vente de ses joueurs et des subventions, le NEC n'arrive pas a se maintenir.
Finalement, il se lancera dans l'ascenseur, alternant montées et descentes, non sans frôler la catastrophe. Il marquera quand même l'histoire, étant en 1983, le seul club de deuxième division batave a jouer en Coupe des Coupes (après avoir perdu sa finale contre l'Ajax, auteur d'un doublé).
Après de longues années de misère, le club de Nimègue retrouvera des couleurs avec une remontée en 1995, et se fixe enfin dans l'élite. En 2000, le club peut désormais profiter de l'élan suscité par l'Euro pour jouer dans un nouveau stade, au Stadion de Goffert. Précédemment connu sous le nom...particulier, sponsorisé (c'est hélas a la mode là-bas), de McDos Goffertstadion. Il participera même pour la première fois de son histoire a la Coupe de l'UEFA, grâce a des play-offs.
Avec un recrutement parfois intéressant, (Holman, Barreto, Denneboom...), il s'est stabilisé dans le ventre mou, mais comme bien d'autres, ne peut pas viser plus haut. Car ce recrutement est une condition importante du maintien du club a ce niveau plutôt que de son progrès, les joueurs partant trop vite pour que le club puisse véritablement décoller. On comble les trous, sans jamais construire dessus, parce que pris par le temps. A condition de pas se planter dans les recrues ! Ainsi, cet été, il a perdu son meilleur buteur, qui était aussi le meilleur buteur du championnat, le belge Bjorn Vlaeminckx, retourné au pays, a Bruges.
En fait, c'est une histoire qui se répète. Le club manque d'attrait, tant sportif que financier, mais se débrouille pas trop mal car suffisamment gros et vivant dans un assez gros marché (150.000 habitants), et il végète du coup plus ou moins dans le ventre mou. Enfin, jusque cette année, visiblement, puisque le NEC vit une saison jusque là, difficile.
Ca avait bien mal démarré, puisqu'il a fallu changer de coach. Quand votre entraîneur se barre pour manager une équipe d'Eerste Divisie, soit le 2e échelon, vous savez que vous avez un petit souci. C'est l'entraîneur de l'Excelsior Rotterdam, Alex Pastoor, qui a été embauché pour le remplacer, et prendre un coach d'une équipe plus ou moins satellite (l'Excelsior étant généralement considéré comme le Feijenoord B), c'est pas un mauvais plan quand on doit reconstruire une équipe. En fait, on assiste a un vrai nouveau départ pour le club, qui a perdu son buteur, donc, mais aussi les milieux Sibum et Davids (le cousin d'Edgar). Si ça ne suffisait pas, il a aussi vu partir son libero, Zomer et son gardien, Cillessen, une fois la saison démarrée. Une équipe amputée de sa colonne vertébrale. Pour tenter de repartir, le schéma suit des principes bien établis pour ce genre de clubs. D'un coté, des remplaçants ou des espoirs plus ou moins déçus chez des poids lourds. Deux remplaçants du PSV plus un de l'AZ.
Et après ça, des achats malins chez des clubs plus petits. Melvin Platje, 21 buts l'an passé en Eerste Divisie avec Volendam aura la lourde tâche de succéder a Vlaeminckx, et le coach a emmené avec lui un cadre de l'Excelsior, le milieu Koolwijk. Pour finir, des paris avec des étrangers. Le défenseur danois Conboy (Esbjerg), et l'espoir hongrois Eppel (MTK), tous deux descendus avec leurs clubs respectifs, de belle augure. Autre recrue, une ancienne connaissance de Ligue 1, enfin presque, puisqu'il n'a jamais porté en match de championnat le maillot de l'AJ Auxerroise, on parle du hongrois Krisztian Vadocz. Celui-ci était déjà passé par Nimègue avant de prendre la direction de Pampelune, c'est un retour qui est plutôt bienvenu.
Malgré tout, l'effectif a perdu en talent. La saison avait relativement bien commencé, 4 points en 2 matches, mais a vrai dire, les résultats furent rapidement moins satisfaisants. Des défaites sur la pelouse de De Graafschap et Waalwijk, qui viennent s'additionner a celles plus normales contre le PSV ou l'Ajax, et on commençait a s'inquiéter de la situation du club en championnat. Heureusement, une victoire contre Utrecht puis une autre, plus surprenante, sur la pelouse du Feijenoord ont donné un peu d'air a l'équipe.


Elle a laissé deux équipes derrière elle grâce a sa dernière victoire, dont le Roda JC. Le club est situé a Kerkrade, a l'extrémité Sud-Est du pays, dans le Limbourg, dans une région plutôt vallonnée (300 mètres d'altitude pour un batave, c'est carrément de la haute montagne). Le stade est carrément situé a quelques hectomètres de la frontière allemande. Un trou paumé en quelque sorte, excentré par rapport au pays. Et ancienne région minière en plus. De quoi subir les moqueries des compatriotes pour un bon moment.
Alors pourquoi ce nom ? C'est la fusion de 4 (puis 2 clubs), le Roda Sport et Rapid Juliana Combinatie, ces deux clubs étant déjà la résultante de la fusion de deux clubs lors du passage au professionnalisme dans le football néerlandais, en 1954. Le Rapid JC fut même champion national en 1956, mais la gloire fut brève. Les résultats ne suivent plus, pas d'argent, et les deux clubs sont en 2e division. On fusionne encore.
Le 27 Juin 1962, le Sport Vereniging Roda Juliana Combinatie voit le jour, et démarre son aventure en 2e division...d'où il tombe d'entrée, pour rester englué pendant 8 ans au 3e niveau. Il faut attendre 1973 pour voir le Roda JC dans l'élite. Epoque évidemment difficile pour se frayer un chemin vers la gloire, alors que l'Ajax et le Feijenoord collectionnent les titres. Le PSV parvient a faire bouger la hiérarchie, et Roda atteint la finale de la Coupe 1976, face au club de Phillips. Le club peut donc découvrir le 1e tour de la C2, éliminé sans gloire par Anderlecht. Cela dit, le club de Kerkrade s'établit comme un bon second couteau, régulièrement placé dans le haut du ventre mou, tranquille pour son maintien.
Au fur et a mesure, il devient même un outsider potentiel. Plusieurs grands noms sont passés a Kerkrade au cours de cette époque paisible, confortablement calé en 1e division. Citons Gorter, Vermeulen et Suvrijn pour les joueurs connus de chez nous, mais a un niveau plus international, il y eut aussi Advocaat ou Nanninga...
1993, c'est l'arrivée d'Huub Stevens sur le banc. Son passage sur le banc coincidera avec le période dorée du club. En 1995, il termine 2e, derrière le dernier grand Ajax, invaincu en Eredivisie. De Kock, van Hoogdalem, Hesp, Babangida ou Ooijer forment une équipe assez forte pour jouer des coudes avec le PSV ou le Feijenoord, a l'époque, c'était pas une mince affaire, mais malheureusement, elle ne remportera jamais le titre, route barrée par des ajacides brillants. Le départ de Stevens ne marque pas un arrêt dans les progrès du club, qui remporte enfin un titre sous son appellation actuelle, la coupe 1997, sous la houlette de Martin Jol, avec Lawal et Valgaeren.
Le club gagne une seconde coupe, en 2000, époque où il inaugure son nouveau stade, le Parkstad Limburg Stadion, victoire contre Nimègue, mais glisse petit à petit dans le ventre mou, malgré le nez toujours aussi creux des recruteurs, avec Kalac ou encore Arouna Koné. Il rate la qualification en C1, et ne reviendra plus jamais dans le quinté de tête. La mollesse n'est pas son fort, et le club souffre de problèmes financiers récurrents, comme pour ses voisins.
La région compte 4 clubs pros sur un territoire 2 fois plus petit que le département du Nord, et 2 fois moins peuplé. Autrement dit, on se marche sur les pieds. Maastricht, Venlo, Sittard et Kerkrade sont représentés, mais aucun des 3 premiers n'arrive a vraiment s'en sortir en 2e division, et Roda est en difficulté. La fusion entre le Fortuna Sittard (Eerste Divisie) et Roda est envisagée, et même quasiment officielle en Avril 2008, mais la région refuse de laisser couler les dettes existantes. Roda est dans une situation précaire, un investisseur australien mystérieux, et une relégation qui se rapproche a grands pas. Finalement, il évite la dernière place a l'ultime journée en allant chercher une incroyable victoire sur la pelouse du Feijenoord. Reste encore les barrages, et le club se sauve en égalisant a 5 minutes de la fin de son match contre Leeuwarden. Le couperet est passé près, une reconstruction s'opère alors.
Le club réduit la voilure, et s'en sort surtout grâce a des paris réussis, mais reste dans une situation relativement peu sûre. 6e a la surprise générale l'an passé, il a malheureusement perdu des cadres. En particulier son gardien polonais, Tyton, le libéro norvégo-gambien Kah, et son meneur de jeu Willem Janssen, parti remplacer son homonyme a Twente. Trois autres titulaires, les arrières De Fauw et Bodor ainsi que l'ailier Hadouir ont également quitté le club. Il a cependant réussi a conserver son buteur danois Mads Junker, 43 buts sur les 2 dernières saisons.


Comme a Nimègue, même façon de procéder. L'Ajax laisse lui filer deux remplaçants, le défenseur Wielaert, ancien cadre...du NEC et Donald. Le club limbourgeois fait surtout son marché dans la Belgique voisine. Il récupère le milieu offensif de Courtrai, De Beule, ainsi que le défenseur Monteyne et l'attaquant syrien Sabah. Et il tente quelques paris, rapatriant le vétéran Adil Ramzi du Qatar, ou signant en prêt deux jeunes polonais.
Et comme a Nimègue, la dégradation de la qualité de l'effectif est perceptible. Evidemment, sportivement, on s'en rend compte assez vite. Une victoire initiale, puis trois revers, dont un très évitable contre Waalwijk, plongent le club dans le fond de tableau. Le bilan actuel laisse peu de doutes sur l'origine des problèmes. 33 buts encaissés en 12 rencontres, pire défense du championnat. Pour le moment, une 15e place, mais la saison est encore longue.
L'équipe est pourtant relativement stable, le coach van Veldhoven faisant toujours confiance au même noyau de joueurs. Le principal point d'interrogation doit être le poste de gardien. Le polonais Kieszek, prêté par Porto, n'a que très peu joué au cours des dernières saisons, cirant le banc a Braga, ballotté avec plusieurs prêts, avant de rejoindre les dragons. Son arrivée, le 30 Août, ressemble quelque peu au transfert de dernière minute après avoir essuyé quelques échecs. Le quatuor défensif semble un peu léger, mais l'offensive devrait pouvoir compenser cela, en principe. Mais Junker n'a marqué qu'une seule fois jusqu'à présent, et Ramzi n'est plus le joueur qu'il a été.


Du coté de Nimègue, en revanche, beaucoup de jeunes. Sans doute trop, un seul joueur de champ titulaire a plus de 26 ans. Il y a même un français dans le onze, Rémi Amieux, passé par Bayonne, en National, avant d'émigrer vers le pays des tulipes. Ici, le problème est offensif. Vlaeminckx manque énormément, les remplaçants n'ayant pas pu combler son départ, et la blessure en tout début de saison du milieu offensif Goossens n'arrange rien. Tout n'est pas noir, le duo Koolwijk-Schone assure dans l'entrejeu, et la perspective d'aligner le trio en question peut donner de l'espoir aux supporters du NEC, mais pour le moment, on en est pas encore là. L'émergence de Bram Nuytinck comme défenseur de premier plan est évidemment un plus, il est désormais un régulier chez les espoirs néerlandais. Dans les cages, l'ancien international hongrois Gabor Babos est une valeur sûre, et son expérience est importante. Outre Nuytinck, Cmovs, arrivé cet été, est également international espoirs chez la Tchéquie, et Lasse Schone vient d'installer en sélection danoise. Une équipe qui est incomplète, mais qui a du potentiel. Mais qui n'arrivera jamais a l'atteindre ici, tout le monde en est tristement conscient.


Si on doit comparer les situations, il semble que Nimègue a moins de soucis a se faire, Kerkrade n'a que peu de jeunes pousses et fait du patchwork plus qu'autre chose. Le NEC essaie de lancer un cycle vertueux sans jamais pouvoir y arriver, mais a des bases plus solides.


Les équipes probables :
NEC : Babos - Amieux, Cmovs, Nuytinck, Van Eijden - Koolwijk (cap.), Schone, Vadocz - George, van der Velden - Platje
Roda JC : Kieszek - Hempte, Wielaert, Biemans, Monteyne - Vormer, Fledderus, Donald - Ramzi, Malki - Junker (cap.)
Nimègue est actuellement 13e avec 14 points en 12 rencontres. Roda est 15e avec 12 points, le premier barragiste, le 16e (De Graasfchap) compte 9 points. Les tendances sont opposées, Nimègue reste sur 3 victoires (dont une en Coupe), Kerkrade sur 4 revers. Le dernier affrontement entre les deux équipes s'est soldé par un cinglant 5 à 0 pour NEC. Mais Roda a un avantage net sur son adversaire historiquement, ayant remporté 19 des 36 derniers matches, contre seulement 10 a Nimègue.




Sinon, ce week-end :

Bosnie-Herzégovine
Široki Brijeg
Oook
1 - 1 Zrinjski Mostar
Corben Gallas
20/11/11
à 13h00

Chypre
AEK Larnaca
brison futé
0 - 0 AE Lemesou
RobertGlandu
19/11/11
à 18h00

Grèce
Olympiakós Pireós
la touguesh
1 - 1 Panathinaikos
Dix joncs must hard
19/11/11
à 18h30

Roumanie
CFR Cluj
Anglachel
3 - 1 Universitatea Cluj
Claude Lemourinho
19/11/11
à 20h30

Espagne
Sevilla FC
di mektass
1 - 2 Athletic Bilbao
Guadalajara86
20/11/11
à 18h00


Un match chaud en Herzégovine entre croates, une rencontre entre seconds couteaux chypriotes, la rencontre de l'année en Grèce, un derby entre deux clubs aux dents longues en Roumanie et un match intéressant (parce qu'il y a quand même) en Liga.




Vieux légume


Commentaires
 1 


448 / 758
1piedle 24/11/11 à 16h34

Y a pas de commentaire ??? Moi j'ai kiffé :)


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