Le match du weekend des Central Coast Mariners est reporté parce que l'équipe est restée bloquée à.. Bishkek, après avoir joué le match aller de la finale inter-zone (toutes les zones sauf l'Asie de l'Ouest) de l'AFC Cup contre l'Abdish-Ata Kant, pour cause de mauvais temps.
Elle est sympa cette AFC Cup, Abdish-Ata avait battu en demi-finales le Taichung Futuro (Taiwan) tandis que les CCM avaient battu Odisha FC (Inde).
La finale de l'AFC Cup opposera le 5 mai le vainqueur de cette confrontation kirghizo-australienne au vainqueur de la confrontation omano-libanaise Al Nahda vs Al Ahed.
Ce sera la dernière édition de l'AFC Cup, puisqu'elle sera remplacée par l'AFC Champions League 2 et l'AFC Challenge League.
Déjà 5 qualifiés pour le Final 8, de Tolima à La Equidad c'est bon, le ticket est validé.
Pour le reste c'est beaucoup plus complexe : Independiente Medellín est le miraculé de la J17, car mené 0-2 à la pause ils ont su revenir, tandis que l'América Cali a raté une occasion de ne dépendre que de lui-même en faisant 0-0 contre Pasto.
L'avant-dernière journée a la particularité de voir plusieurs clubs de ce Top10 s'affronter, Pereira - Millonarios, Junior - Once Caldas, Santa Fe - América de Cali, Fortaleza CEIF - Bucaramanga, donc en fonction des résultats la J19 ne pourrait être qu'une formalité.
À noter que 3 clubs draftés après le 6e tour sont déjà qualifiés, alors que globalement les favoris déçoivent depuis le début du tournoi.
Ca marque le pas en championnat mais en Ligue des Champions AFC, ça bat 4-2 le grand favori Al-Hilal, avec trois pénalties obtenus sur des longs ballons/contre-attaques (merci la VAR) ! Le retour aura lieu mardi prochain.
Bonus : avez-vous déjà vu... un sombrero offensif dans la zone des 6 mètres du gardien adverse ? Maintenant oui.
0 "effet Toni" ici, en fait, c'est juste que c'est une caractéristique du club. Il a fait exactement la même chose la saison dernière pour la seconde partie de saison !
(Mais la première partie était alors elle aussi toute pourrie, d'où cette dernière place finale - on a les trophées qu'on peut !).
On a un premier qualifié avant la J4 ce week-end : le Liverpool uruguayen qui fait un sans-faute, 3 victoires en 3 matchs. D'autres sont en ballotage favorable, Malmö par exemple, impérial en ce moment, la Liga de Quito ou Millonarios dans une autre partie du monde.
Mais on suivra surtout à partir de demain les équipes qui n'ont pas encore gagné et qui seraient déjà éliminées en cas de faux-pas : Huachipato, Rosario Central (Libertad dans ce groupe est dans une autre position, avec une victoire ils se relancent parfaitement pour la qualif), Universitario de Deportes, Shamrock Rovers.
Dans les groupes F et H, ça sera la deuxième journée, déjà décisive, et on verra également le début du groupe africain (G) ce week-end.
Flint Town revient dans l’élite, le dernier rival dans son groupe de D2, Holywell, n’ayant pas obtenu sa licence… On devrait en revanche avoir un petit nouveau issu de la Cymru South, Briton Ferry (créé du coup sur le site !).
Première impression, il n'y a pas grand monde dans les tribunes. En effet, ils ne sont que 280. J'ai cru comprendre que les supporters du Slavia faisaient grève, si quelqu'un peut confirmer et en donner la raison, qu'il parle dans les commentaires ou se taise à jamais. Le début de match a plutôt été à l'avantage du Slavia, avec notamment une tête qui passe juste au dessus, mais c'est le Lokomotiv qui ouvre le score à la 15ème minute grâce à un plat du pied gauche de Pisarov. Le Slavia égalise juste après, à la 21ème, sur une tête de Yurukov. La passe de l'extérieur pour le centreur vaut le coup d'oeil. La fin de la 1ère mi-temps a été assez animée, avec notamment une belle frappe sur le poteau et un face a face manqué pour le Slavia. Les blancs sont toujours dominateurs en début de seconde période, et c'est Vasilev donne l'avantage au Slavia à la 54ème, après une jolie passe décisive de Popara. Le Slavia a ensuite continué à pousser, mais sans réussir à mettre un 3ème but.
totoradio
Passons maintenant au match de ce week-end...
Un peu de foot sud-af?, ça vous avait manqué, pendant un an, non ? Comment ? Vous n?en avez pas vu en 2010 ? Soit.
Alors, plongeons-nous au c?ur de cette méconnue Premier Soccer League. Retracer une histoire du football de clubs du pays serait bien trop long, mais donnons-nous comme repères 1984, ouverture au sein de l?apartheid du premier championnat sportif professionnel multiracial du pays et 1996, naissance de la PSL qui a réussi à unifier et stabiliser l?élite du football national, dont les protagnosites du match sous les feux de la rampe ce week-end sont les plus brillants représentants.
Les Orlando Pirates ne sont étonnamment pas à Bloemfontein, mais bien dans un des townships les plus symboliques de la lutte contre l?apartheid, à Soweto, Johannesburg. Il s?agit sans conteste du club le plus populaire et le plus important historiquement du pays dont il fut l?un des tous premiers pratiquants de la balle au pied. Un palmarès richement fourni, qui compte trois titres en PSL, dont le dernier championnat et surtout la Coupe d?Afrique des Clubs Champions de 1995. Les Pirates sont pour l?heure le seul club de l?hémisphère sud à avoir triomphé en C1. Véritable entreprise, le club s?appuie sur un marketing efficace qui en fait une marque visible et reconnue internationalement.
En face, on retrouve une autre équipe du Gauteng, la province de l?or, la plus riche et la plus peuplée d?Afrique du Sud. Depuis quinze ans, le titre s?est offert cinq fois aux Mamelodi Sundowns, ce qui constitue bien sûr un record. Les « Brésiliens », surnom évident à la vue de leur tenue, ont vu le jour dans les années 1960 à Marabastad, un quartier de Pretoria. Au début des eighties, il est racheté et déplacé dans le township de Mamelodi, toujours dans la capitale administrative. Sous l?égide du Twin Pharmaceutical Group, le club enchaîne trois championnats d?affilée de 1998 à 2000. Patrice Motsepe, magnat de la mine, prend le contrôle total des « Downs » en 2004 et conduit son équipe à deux nouveaux sacres en 2006 et 2007. Il confie volontiers son équipe à des noms ronflants sur le banc : Henri Michel, Hristo Stoichkov ou cette année Johan Neeskens. En dehors du catastrophique exercice 2008/2009, le club joue systématiquement les premiers rôles dans la ligue.
Pour les Pirates, sixièmes avec 9 points en 5 matches, l?enjeu est de taille. Ils viennent en effet de s?incliner dans le sulfureux derby de Soweto sur la pelouse des leaders, Kaizer Chiefs. Il ne leur faut donc pas laisser passer l?occasion de battre un des plus sérieux prétendants au titre. Les Sundowns vont eux tenter de conforter leur troisième place, un petit point devant leurs adversaires du jour. On va surtout assister à une opposition de style avec les hommes en noir d'Orlando, disciplinés défensivement et rugueux dans les duels qui n?ont pas encaissé de but à domicile en deux matches. En face, on trouve une équipe très joueuse, qui, sans surprise, tente de pratiquer un football « total » sous les ordres de Coach Neeskens. Si elle marque beaucoup, sa défense est fébrile, et le style de jeu a tendance à rendre les secondes mi-temps délicates pour les « Brésiliens ». Le dernier match en est la parfaite illustration, avec l?Ajax Cape Town, deuxième, qui leur inflige une première défaite en championnat, 3-2 dans les arrêts de jeu. Surtout, les deux équipes se sont déjà affrontées deux fois cette saison, au cours du MTN-8 (sorte de tournoi de début de saison entre les huit meilleures équipes de l?exercice précédent, sur un principe proche de feue la Coupe de la Ligue allemande). A chaque fois, les Pirates ont été menés et sont revenus au score pour une victoire et un nul.
Ce choc promet donc une belle empoignade tactique, et un grand suspense. Et bien que la saison ne soit pas encore très avancée, on peut déjà promettre malheur aux vaincus.
Egalement à suivre ce week-end :
Duels au sommet en Albanie et au Pays de Galles, derby Praguois, Clachico au Portugal et match de la peur en Pologne.
Bien sympa cet article (faut dire que j'aime bien le football des pays "exotiques" du Commonwealth).
Dommage que le championnat sudaf soit si dur à voir, j'aurais bien aimé voir ce que donne Neeskens en tant que coach.