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Coup de projecteur
Le Coup de projecteur vous offre un petit avant-goût des matches mous qui arrivent. Avec des vrais morceaux d'écrivain dedans.



Coup de projecteur 2011-12 - #2
par Clarence Cyborg, le 15/09/11 à 14h44
Le match de la semaine dernière...

Croatie
Hajduk Split
Zoran Vulic
1 - 1 Dinamo Zagreb
roger rabine
10/09/11
à 20h00


Effectifs :
Hajduk Split : 1. Danijel Subasic - 22. Mario Maloca, 11. Srdan Andric, 5. Ljubo Milicevic, 28. Ruben Lima - 14. Marin Tomasov, 16. Steven Lustica (17. Tonci Kukoc, 80e), 99. Anas Sharbini, 21. Mario Brkljaca - 20. Ivan Vukovic (15. Ivan Lendric, 72e), 9. Ahmad Sharbini (19. Masahiko Inoha, 26e) - Coach : Krasimir Balakov
Dinamo Zagreb : 30. Ivan Kelava - 24. Domagoj Vida, 13. Tonel, 4. Josip Simunic, 25. Leandro Cufre (18. Mario Situm, 46e) - 16. Milan Badelj, 7. Jerko Leko (8. Mateo Kovacic, 66e) - 55. Ante Rukavina (99. Ivan Krstanovic, 86e), 10. Sammir, 3. Luis Ibanez, 21. Fatos Beqiraj - Coach : Krunoslav Jurcic


Buts :
Hajduk Split : 11. Srdjan Andric (44e)
Dinamo Zagreb : 3. Luis Ibanez (45e)


Cartons jaunes :
Hajduk Split : 21. Mario Brkljaca (10e, 20e), 99. Anas Sharbini (52e), 11. Srdjan Andric (75e), 22. Mario Maloca (75e)
Dinamo Zagreb : 10. Sammir (38e), 4. Josip Simunic (89e)


Cartons rouges :
Hajduk Split : 21. Mario Brkljaca (20e)


Commencons par les à-cotés : une centaine de supporters (66 du Hajduk, 35 du Dinamo) ont été arrêtés avant, pendant et après le match.
Dès la 20e minute, Mario Brkljaca prend son deuxième carton jaune (sur des fautes très bêtes) à chaque fois. Les deux équipes ont des occasions, Sammir cherche d'ailleurs le penalty à la fin de la première mi-temps mais il ne prendra qu'un jaune pour simulation. A la 44e minute, sur un corner, Srdjan Andric trompe le gardien du Dinamo, et le Hajduk mène 1-0 à 10 contre 11. Le marquage était pas génial... Alors qu'on s'achemine vers la fin des cinq (!) minutes d'arrêt de jeu de la première mi-temps, Milan Badelj veut servir Fatos Beqiraj qui rate son contrôle, heureusement Luis Ibanez est derrière lui et frappe sans contrôle, Danijel Subasic ne peut rien faire, et tout le monde rentre aux vestiaires sur le score de 1-1.
Le Dinamo pousse en seconde période pour profiter de leur avantage numérique, ils touchent même le poteau (puis le dos du gardien) sur une frappe de Mateo Kovacic. Ante Rukavina réussit à devancer la sortie du gardien à la 80e mais ne peut redresser sa course, et c'est le Hajduk qui passe pas loin du hold-up en fin de match avec plusieurs grosses occasions, non récompensées.
Le Dinamo stoppe sa série de victoires à 6 mais reste confortablement leader avec 5 points d'avance sur son adversaire du jour.






Clarence Cyborg




Passons maintenant au match de ce week-end...

Bulgarie
Slavia Sofia
Gouff
2 - 1 Lokomotiv Sofia
roger rabine
18/09/11
à 15h30


Avec 1,4 millions d'habitants, Sofia est la septième ville la plus peuplée de l'Union Européenne, et le quatrième des Balkans. Capitale économique, politique et culturelle, premier centre industriel du pays, elle est jumelée avec de grandes cités telles que Londres, Madrid, Milan, Kiev... mais aussi Strasbourg. Si personne ne niera l'importance de la capitale alsacienne sur l'échiquier européen, il faut bien admettre qu'il y a là un indéniable hiatus footballistique.
Cette saison, avec quatre clubs sofiotes dans l'élite bulgare, les amateurs de foot de la capitale pourront assister, si je me souviens bien de mes cours de combinatoire, à douze «Sofiaco». Mais pourquoi s'intéresser particulièrement à celui-ci, qui oppose le 11ème au 7ème, et surtout les deux clubs les moins prestigieux de la ville en terme de palmarès, très largement éclipsés qu'ils sont par le CSKA et le Levski ? Notons au passage qu'il n'y a pas de Dynamo dans cette ville, car à Sofia on est anti-police... Bref. Alors pourquoi nous boursoufler le cortex avec ce derby de seconde zone ? En fouillant dans les tréfonds caverneux des archives de la Fédération bulgare et de la Darzhavna Sigurnost (la police politique), les fins limiers de la cellule Coup de Projecteur se sont aperçu que ces deux clubs avaient fusionné en 1969, avant de reprendre leur liberté en 1971. Cocasse, non ? Imaginez un match Paris contre Saint-Germain... Nous allons essayer d'en savoir plus.


Fondé en 1913, le PFC Slavia Sofia est le plus ancien club de sport de Sofia et de Bulgarie, et le seul à avoir joué l'intégralité des 75 championnats de l'élite qui se sont tenus jusqu'à aujourd'hui. Il peut s'enorgueillir de sept titres de champion (tous avant ou pendant la guerre, sauf le dernier qui remonte à 1996), de sept Coupes de Bulgarie (la dernière en 1996 aussi, faisant du Slavia l'homologue balkanique d'Auxerre), et last but not least de deux victoires en Coupe des Balkans. (Moi non plus je ne connaissais pas cette Coupe. Sachez qu'elle se tînt de la saison 60/61 à la saison 93/94, et qu'elle opposait des clubs albanais, bulgares, grecs, roumains, turcs et yougoslaves. Il y a fort à parier que l'explosion de la fédération yougoslave n'est pas étrangère à la disparition de cette compétition, sorte de pré-GVMC du XXème siècle). En 1986, l'adversaire malheureux se nomme Panionos, et en 1988 le rôle est tenu par Arges Pitesti.
Le Slavia remporte son premier titre en 1928, et fut le premier club bulgare à embaucher un entraîneur étranger, l'autrichien Willy Steiskal. Le premier match européen voit une victoire en C2 contre MTK Budapest sur le score de 2-1. Lors de la saison 1966?67, le Slavia effectue sa meilleure campagne européenne (en C2 également) en éliminant successivement Swansea City, le RC Strasbourg et le Servette FC, avant de succomber face aux Rangers en demies-finales. A ce jour, l'effectif est quasi-exclusivement composé de bulgares et de brésiliens, dont un Juninho.


Son adversaire du jour, le Lokomotiv Sofia, fondé en 1929 sous le nom de ZSK Sofia (Zheleznicharski Sporten Club ? Club Sportif des Travailleurs du Rail), est naturellement l'émanation d'un club de cheminots. Quatre titres de champion - le dernier en 1978 -, autant de Coupes nationales et une des Balkans (en 1977, contre Târgu Mures) garnissent un armoire aux trophées qui commence à être envahie par la poussière, à l'instar de celle du Slavia. Gravissant les échelons nationaux à toute vapeur, le club dispute sa première saison de Division Nationale en 1939-1940 et remporte dans la foulée le dernier titre Bulgare «classique» de la décennie. En effet, jusqu'en 1948-1949, le championnat se déroulera sous forme d'un tournoi par élimination directe, en raison de quelques évènements mondiaux qui auraient soi-disant rendu les déplacements difficiles dans la région. Le Lokomotiv est à ce jour la seule équipe bulgare, avec le Litex Lovech en 1997-1998, à avoir réussi l'exploit de remporter le titre l'année de sa promotion. Depuis, elle n'a passé qu'une seule saison à l'étage inférieur, en 1950-1951. Ici aussi, l'effectif actuel est à forte domination bulgare.
Finissant régulièrement sur le podium, remportant quelques coupes, le Lokomotiv a disputé de nombreux matches européens, sa meilleure performance étant un 1/4 de finale de C3 lors de la saison 1979-1980 : Ferencvaros, Monaco et le Dynamo de Kiev sont éliminés, avant que Stuttgart ne mette fin au parcours. Le premier match européen (en C1 après le titre de 1964) a lieu à domicile : Malmö FF repart en Suède avec un 8-3 dans la musette, et la défaite 2-0 au retour est anecdotique. Au deuxième tour, Gyor tire le signal d'alarme et arrête le Lokomotiv sur le score cumulé de 8-7. Qualifié pour le deuxième tour prélinaire de l'Europa League cette année, le Lokomotiv Sofia s'est défait du club macédonien du Metalurg Skopje (3-2 après un match nul 0-0 à l'extérieur. Notez le superbe coup-franc qualificatif). Hélas le parcours a pris fin au tour suivant, aux tirs aux buts contre le Slask Wroclaw après deux 0-0. Pour l'anecdote, le Lokomotiv fut le premier adversaire européen du PSG, lors de la C2 1982-1983 : défait 1-0 en Bulgarie, Paris écrase son adversaire 5-1 au Parc, avec un doublé de Toko, et gagne ainsi le droit de se faire ridiculiser au tour suivant par Waterscheï.


Et maintenant, un petit intermède ludico-culturel, assuré par Julien Lepers :
Seléctionné 90 fois en équipe nationale, avec trois Coupes du Monde disputées, j'ai été un solide défenseur du club dans les années 60 avant de partir au CSKA. Sélectionneur national lors de la CdM 1994, j'ai mis fin à la carrière internationale de Frank Sauzée un soir de Novembre 1993 au Parc des Princes, je suis, je suis, je suis...
Dimitar Penev bien sûr, celui à qui Aimé Jacquet doit tout, en quelque sorte.


Voici donc deux clubs bien mous, du genre de ceux qui font le sel de la VML. Oui, bon, mais la fusion alors ?


Saison 1968-1969, trêve hivernale : le football sofiote subit une forte «réorganisation», l'ordre venant soudainement d'en haut. Le Levski est «fusionné» avec le Spartak et le Sportist Kremikovtzi pour devenir le Levski-Spartak, le CSKA absorbe - pour la forme - un club de deuxième division, le Septemvri Sofia, et prend le nom de CSKA Septemvriisko Zname («La Bannière de Septembre», rappelant à la fois l'insurrection ouvrière de Septembre 1923 et la «révolution communiste» de Septembre 1944, même si cette deuxième date commémore en fait l'invasion de la Bulgarie par l'Armée Rouge soviétique, invasion qui fut longtemps qualifiée dans l'histoire officielle de révolution) et le Lokomotiv est rattaché au Slavia pour devenir le ZSK Slavia. Celui-ci redémarre la seconde partie de la saison avec les points acquis par l'ancien Slavia, alors que le Lokomotiv reste quand même dans les tables et finit la saison dernier. Cerise sur le gâteau, l'Akademik Sofia, club des «étudiants» végétant en D3, est promu en D1 et se voit attribuer les points acquis par le Spartak. Ça va, vous suivez toujours ?
Ces fusions ont pour but évident de «briser» trois des plus anciens clubs traditionnels du pays, en tentant d'éloigner leurs supporters historiques : comment supporter un club issu de la fusion avec un autre club honni ? Qui pourrait décemment s'identifier à l'Olympique Lyonnais de Marseille ? Le Levski était déjà le club le plus populaire du pays avant l'invasion, et pour cela avait été accusé de «fascisme» en 1944, soupçons évidemment destinés à le discréditer. La fusion avec le Spartak, club de la police politique, ne pouvait que faire fuir les supporters. Le Slavia et le Lokomotiv avaient eux aussi une grosse assise populaire à cette époque, et de nombreux fans ont déserté pour ne jamais revenir, car il y avait un vrai antagonisme entre les deux équipes.


Les dirigeants communistes n'ont jamais été friands de ces clubs populaires historiques, fondés avant leur arrivée et qui devaient leur popularité à leur propre histoire, et non à celle que le pouvoir tentait de réécrire. On a pu le constater dans tous les pays du bloc communiste, avec la création de «clubs ouvriers» rattachés à la police secrète, l'armée ou la police. Le CSKA Sofia, fondé en 1948 sur le modèle du CSKA Moscou, a toujours été le club du gouvernement : les meilleurs joueurs du pays y jouaient (mieux payés, enrôlés de force dans l'armée ou parfois même menacés) et il a complètement dominé les années 50. Malgré ce côté fabriqué, il a néanmoins su se créer un vrai réservoir de supporters, que ce soit par opportunisme ou par conviction politique de leur part.


Mais dans les années 60, des clubs (re)émergent et remportent des titres après des années de domination CSKAiennes. En Novembre 1968, le Levski, champion en titre, humilie le CSKA 7-2 : c'est probablement la goutte d'eau qui met le feu aux poudres. Le Printemps de Prague est tout récent, et dans les travées des stades bulgares semble s'installer une opposition au régime qui s'exprime lors des matches contre le CSKA, particulièrement chez les fans du Levski, du Slavia ou du Lokomotiv. Certains fonctionnaires traduisent les «CSKA on t'en....» chantés par les supporters par «A bas le communisme», et s'effrayent de tous ces rassemblements de foules non provoqués par un quelconque mot d'ordre officiel, lesquels pourraient dégénérer en manifestations spontanées, voire en soulèvement - bref, la paranoïa politique s'installe : il faut remettre le CSKA dans le droit chemin et étouffer ces velléités d'opposition par le biais du football.


Il est intéressant de noter que suite à ces fusions, tous les champions bulgares des 60's autres que le CSKA disparaissent en tant que tels (En 1967, les deux clubs de Plovdiv, Botev et Spartak, avaient également été réunis pour former le Trakia Plovdiv).
? 1962-63 : Spartak Plovdiv
? 1963-64 : Lokomotiv Sofia
? 1964-65 : Levski Sofia
? 1966-67 : Botev Plovdiv
? 1967-68 : Levski Sofia


En 1971, la fusion Slavia-Lokomotiv est abolie (pourquoi ? Mystère... Il semble que l'antagonisme historique entre les deux clubs ait rendu la fusion ingérable malgré la volonté des autorités). Il faudra attendre 1985 pour voir le Levski et le Spartak se séparer (suite à des incidents lors d'un match de coupe), le second n'existant plus aujourd'hui. Quant à la fusion-poudre aux yeux CSKA - Septemvri Sofia, elle sera dissoute en 1988. Le Septemvri Sofia joue aujourd'hui en troisième division, et est reconnu comme un excellent club formateur.


Terminons par les traditionnelles statistiques : depuis le 3 décembre 1995, 35 rencontres opposant les deux clubs ont eu lieu. Le Slavia a compilé 15 victoires et 10 nuls, je vous laisse calculer tout seul les résultats du Loko. C'est à domicile que le Slavia fait la différence, n'enregistrant que deux défaites là où le Lokomotiv en compte six. Mais sur les trois dernières saisons, l'avantage va clairement au Loko avec deux victoires et trois nuls en six matches.


Egalement à suivre ce week-end :

Slovénie
Koper
Oook
2 - 2 Maribor
Troglodyt
18/09/11
à 20h00

Serbie
Partizan Beograd
Bernard All-in
2 - 0 Hajduk Kula
Zoran Vulic
17/09/11
à 20h00

Écosse
Rangers
mr.suaudeau
4 - 2 Celtic
nominoe
18/09/11
à 13h30

Israël
Maccabi Petah Tikva
George Worst
1 - 1 Hapoel Petah Tikva
Metzallica
17/09/11
à 16h00

France
Lyon
mr.suaudeau
2 - 0 Marseille
TiramiSuazo
18/09/11
à 21h00


Soient le choc entre les deux derniers champions slovènes, l?explication entre leaders serbes, un Old Firm, le derby de Petah-Tikva et le probable dernier match de Deschamps à la tête de l'OM.


Les paragraphes sur les fusions sont largement inspirés de ce site.




George Worst


Commentaires
 1 


153 / 2832
1Guadalajara86le 15/09/11 à 19h41

Bravo et merci pour l'histoire des fusions !


195 / 647
2Der Zakle 15/09/11 à 21h46

Merci pour l'article!
Super bien ce nouveau format de projo, longue vie à lui.


102 / 1378
3Maréchal Tito, me voilà !le 15/09/11 à 23h37

Bon boulot et fine analyse des fusions des clubs de foot sous les régimes communistes.

Sympa aussi le clin d'oeil à feu la coupe des Balkans qui a bien disparu à cause des guerres yougoslaves. D'ailleurs, c'était déjà la Yougoslavie qui avait plombé la coupe des Balkans des nations, une autre compétition régionale, lorsque Tito rompit avec le bloc de l'Est en 1948. Chaque édition s'étendait sur trois ans, hein. En tout cas, c'est con pour l'Albanie qui a remporté grâce à elle le seul titre de son histoire...


400 / 758
4piedle 16/09/11 à 12h20

La vache, ça me file des complexes, tout ça. Bravo GW, pour le fond comme la forme. Et pour le Sofia, anti-police.


253 / 429
5Goalkapeurle 16/09/11 à 14h18

Ouaip, tres beau boulot, gros plaisir a le lire!
Meme si ca fait mal a mon petit coeur de voir un highlight sur le Dinamo qui est alle voir d'autres horizons ;-)


17 / 139
6Zénon Zadkinele 17/09/11 à 12h54

Article très sympa, merci.


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