Championnats
Compétitions
Rubriques
Outils
Matchs en cours ou à venir 
Bienvenue sur la VML !
• me connecter
• m'inscrire !
Derniers sujets commoutés   ••• voir +
[CotyMou] - Journée 17 - Le COTY après celui du millénaire
aujourd'hui à 15h23 - Claude Lemourinho : Z'êtes pas un peu bizarre d'avoir choisi le Nott Forest… »
La Mountada - Compétition annexe LVMH 2024
aujourd'hui à 13h59 - Camara-Zoff : Fin du mois de mars ce week-end. Soyez raisonnable avec le… »
Comerciantes Unidos (Pérou)
hier à 23h15 - Ô Mexico : J'ai pas investi dans le bon Commerce péruvien, on… »
Persik (Indonésie)
hier à 22h14 - Plouky : Quintuplé de Flavio Silva aujourd'hui face a persikabo ! Belle revanche… »
VMIL - Anguilla
hier à 18h42 - Toni Turek : 3 matches, 0 défaite. En route vers un record ?… »
Anniversaires mous
• Aujourd'hui vendredi 29 mars 2024
valsou a 33 ans
• Demain samedi 30 mars 2024
L'agent (de) Neymar aura 36 ans
Twitter
Coup de projecteur
Le Coup de projecteur vous offre un petit avant-goût des matches mous qui arrivent. Avec des vrais morceaux d'écrivain dedans.



Coup de projecteur #2
par Clarence Cyborg, le 14/10/10 à 22h27

Écosse
Inverness
Tonton Danijel
1 - 1 St. Johnstone
George Worst
16/10/10
à 16h00


Le 16 octobre prochain, Inverness CT, promu 2010, reçoit St. Johnstone, promu 2009, pour le compte de la huitième journée de Scottish Premier League. Mais ce match entre les deux derniers accédants à la compétition sponsorisée par la Clydesdale Bank, qui verra le cinquième recevoir le huitième (trois points les séparent au classement), cache bien des disparités.


Inverness Caledonian Thistle FC est un club de football sis à Inverness - capitale des Highlands où se déroule chaque année la plus grande compétition mondiale de cornemuse solo - né en 1994 de la fusion de deux clubs amateurs (Inverness Thistle FC et Caledonian FC). Celle-ci fut décidée à l?occasion de la création la même année de la Scottish Football League, et sa réorganisation en quatre divisions professionnelles de dix clubs chacune.


Inverness est certes la ville de Nessie, célèbre habitant du Loch Ness tout proche, mais connaît depuis quelques années une forte croissance, due à un secteur industriel florissant principalement tourné vers la haute technologie. Cela semble rejaillir sur le club, qui est une figure émergente du foot écossais ces dernières années. Accessoirement c?est la ville la plus au nord de la SPL.


L'ICT démarre donc en D4 (Third Division), et gravit tranquillement les échelons de la hiérarchie écossaise, garnissant au passage sa vitrine de trophées mineurs (Champion de D4 en 1997, D3 en 1999, D2 en 2004 et 2010, et Vainqueur de la Scottish Challenge Cup 2004, un genre de sous-coupe réservée aux clubs professionnels hors Premier League). Il est surtout connu pour avoir battu deux fois le Celtic en Coupe d?Ecosse, alors qu?il évoluait en First Division (et vous allez me faire le plaisir de (re)lire la Gazette n°3 en attendant la n°4. Merci).


Après avoir remporté la First Division en 2003-2004, le club intègre donc la SPL pour la première fois en 2004-2005 (malgré un stade hors-norme, en jouant ses matches à Aberdeen), et finit huitième. Les deux saisons suivantes sont molles, suffisantes cependant pour se maintenir (encore huitième, puis neuvième). Mais 2008-2009 - An I de la VML, faut-il y voir un rapport ? - voit l'équipe redescendre, avec cette intéressante particularité d'avoir été classée onzième sur douze lors de la saison régulière, et de détenir le plus fort total de points (37) jamais marqués par un relégué de SPL. Magie des play-downs...


Lors de cette saison maudite, l?entraîneur est remercié pour la première fois de la courte histoire du club. Il est remplacé par un mec un peu connu, Terry Butcher (77 matches en équipe d?Angleterre, vainqueur de la C3 1981 avec Ipswich, et de la Premier Division Écossaise en 1987, 1989 et 1990 avec les Rangers. En tant qu?entraîneur, il a coaché Coventry, Sunderland, Motherwell et Sydney (en Australie, oui, oui) avec plus ou moins de bonheur), qui ne peut sauver Inverness de la descente mais reste aux commandes de l'équipe, qu'il dirige encore aujourd?hui. Impossible de dire si c'est là un effet du légendaire sens de l'économie écossaise, mais cela prouve que le licenciement systématique d?un coach relégué n?est pas forcément une solution incontournable.


2009-2010 est une saison contrastée : après un départ laborieux qui le voit traîner à quinze points du leader Dundee FC, le club enchaîne sur une série de vingt et un matches sans défaite, dont neuf victoires consécutives, et acquiert l'accession à deux journées de la fin, là encore une première.


2010-2011 démarre plutôt fort : Inverness occupe une jolie cinquième place avec 3v-1n-3d et une moyenne VML de 1.4286. Pour du promu, c?est pour l?instant très solide, foi de spécialiste. Bravo Tonton.


En dehors de deux canadiens et d?un ukrainien connu (Sergei Baltacha, venu y terminer sa carrière en 1995 en tant qu?entraîneur-joueur, après être passé par... St. Johnstone) l'effectif est entièrement scot jusqu'en 2004-2005, année où la montée en SPL entraîne une certaine « internationalisation », laquelle se présente sous les traits de Carricondo Juanjo, espagnol, en provenance de Segunda B après être passé par les équipes de jeunes du Barca et Heart of Midlothian. Oui, bon? L?effectif actuel comprend quatre Irlandais (Nord et Sud), un Espagnol, un Israélien, un Kenyan, un Anglais et un Français, Kenny Gillet, formé à Caen, où il a joué en 2006-2007. Mais je sens bien que vous voulez du nom qui claque : que diriez-vous de Marius Niculae, frère de l?autre, en transit entre Mainz et Dinamo Bucarest, qui signa en 2007-2008 une saison honnête avec 42 matches et 11 buts TCC, premier Roumain à jouer en SPL ?




St. Johnstone, aka the Saints, fait lui figure de papy dans le football écossais, puisque créé en 1884. A titre de comparaison, le Celtic l?a été en 1887, les Rangers en 1873, Dundee United en 1909, Hearts en 1874 et Hibernians en 1875. C?est donc d?un historique dont nous allons parler maintenant.


Le club est basé à Perth, au nord d?Edimbourg. A l?origine, il est formé par des membres de l?équipe locale de cricket, qui s?ennuyaient ferme pendant l?intersaison. Son nom provient du fait qu?au Moyen-Âge, la ville fut longtemps nommée « St. John?s Town », soit la ville de Saint-Jean (Baptiste). D?ailleurs sur le blason du club on peut apercevoir l?Agneau de Dieu, nom symbolique de Jésus-Christ après son baptême. C?est pas parce qu?on est sur un site de foot qu?on n?a pas droit à un peu de culture, n?est-ce pas ? En même temps c?est pas facile à placer dans un dîner en ville. Sachez également que McDiarmid Park, inauguré en 1989, a été le premier stade ne comprenant que des places assises construit au Royaume-Uni.


S?il est présent dans le paysage footballistique écossais depuis longtemps, le club est un second couteau, puisqu?il n?accède pour la première fois au plus haut niveau qu?en 1924. Cette véritable « yoyo team » n?y a d?ailleurs jamais passé plus de cinq ans, même si elle a participé à la première saison de SPL en 1998. Son palmarès est quand même meilleur que celui de son adversaire du jour, mais principalement pour des raisons d?ancienneté : Champion d'Écosse de D2 (1924, 1960, 1963, 1983, 1990, 1997, 2009), Vainqueur de la Scottish Challenge Cup en 2007, Finaliste de la Coupe de la Ligue (Celtic 1?0 en 1969, Rangers 2?1 en 1998, bonjour l?originalité?). Le club peut néanmoins s?enorgueillir de deux campagnes européennes, en C3 bien sûr (si t?es ni le Celtic ni les Rangers, difficile de viser la C1 ou la C2?) qui méritent d?être contées pour des raisons différentes.


En 1971-1972, pour leur premier tour européen, les Saints se permettent d?éliminer Hambourg, perdant 2-0 en Allemagne mais l?emportant 3-0 à Muirton Park, l'ancien stade. Coup d?essai, coup de maître. Le Budapesti Vasas, battu 2-0 en Ecosse, passe également à la trappe malgré sa victoire 1-0 en Hongrie. Le FK Zeljeznicar met fin au parcours, battu 1-0 à l?aller mais remportant le match retour 5-1 à Sarajevo (non mais je parle pas de la GVMC, là, c?est la vraie Coupe d?Europe?). Mais ce 8 décembre est resté dans les annales du club pour une toute autre raison. Non contents de s?être fait fesser par les yougoslaves, l?équipe doit faire face lors du voyage retour à ce qui aurait pu devenir une nouvelle « catastrophe de Münich ». En effet, surchargé de givre, l?avion ne peut prendre de l?altitude au décollage et manque s?écraser sur les montagnes entourant la ville. Seule l?habileté du pilote lui permet de ramener tout le monde à bon (aéro)port, non sans avoir dû faire face à l?arrêt d?un moteur, toujours pour les mêmes raisons. Le tarmac verglacé offre aux passagers une petite séance de bob à 60, à la suite de quoi l?entraîneur Willie Ormond ramène tout le monde en ville pour une cuite bien méritée (source sitoff).


La campagne 1999-2000 est moins brillante. Au tour préliminaire, St. Johnstone se débarrasse de Vaasa, en allant faire match nul 1-1 en Finlande, puis en s?imposant 2-0 à domicile. En 32ème, place à l?AS Monaco (« French Giants », d?après wiki, lol). L?aventure s?arrête là, après une sévère défaite 3-0 à Louis II suivie d?un méritoire 3-3 à McDiarmid Park. St. Johnstone a donc été le premier adversaire européen de Claude Puel en tant que coach (pour le fun, l?effectif de l?ASM lors du match retour : Barthez, Marquez, Lamouchi, Simone, Legwinski, Leonard, Sagnol, Prso, N'Diaye, Irles, Riise. Remplaçants: Contreras, Giuly, Trezeguet, Gallardo, Farnerud, Rodriguez, Sylva). A noter que le gardien de l?époque, Alan Bain, 42 ans aujourd?hui, est toujours présent au club et a même débuté la saison dernière comme titulaire. D?après les quelques compte-rendus de l?époque, il avait été brillant et avait évité une fessée beaucoup plus conséquente à son équipe. Et comme vous êtes très observateurs, vous avez tous remarqué que St. Johnstone est invaincu à domicile en Coupe d?Europe. Et ouais.


Le moment people que vous attendez tous est enfin arrivé. Des joueurs connus ? Michael Duberry, et surtout Jody Morris (capitaine), bad boy notoire, tous deux ex-Chelsea pré-Abramovitch. Mais foin de toutes ces semi-vedettes, une immense star a joué à St. Johnstone : introducing Sir Alex Ferguson. Evidemment, la carrière de Fergie crampons aux pieds n?est en rien comparable à celle qu?il fait depuis plus de trente-cinq ans à la tête de St. Mirren, Aberdeen et MU, mais elle est très honorable.


C?est donc ici qu?il débute en professionnel. Il y joue quatre saisons, entre 1960 et 1964, marquant 19 buts en 37 matches (avant-centre, le gars, 170 buts en 317 matches quand même) sans avoir jamais été considéré comme un titulaire. Lassé de ce manque de confiance, il signe à Dumferline après avoir planté un triplé dans un match victorieux contre les Rangers à Ibrox Park lors d?une titularisation « par défaut », le club ne parvenant pas à attirer un avant-centre. Un joli bras d?honneur.


Cette année, l?équipe a démarré petitement, comme l?an passé d?ailleurs : 7 points et 5 buts marqués en 7 matches, contre 6 points et 11 buts marqués l?an passé au même stade. L?attaque mitraillette semble s?être un peu enrayée ? l?un des meilleurs buteurs du club, Sheridan, est parti? au CSKA Sofia ? mais la défense passoire s?est elle stabilisée (8 buts encaissés contre 16 !).


L?entraîneur actuel, Derek McInnes, est arrivé au club en janvier 2007, d?abord en tant que joueur, puis entraîneur dès le mois de novembre. Il aurait joué 3 matches avec Toulouse en 1999. C?est quand même génial Internet, parce qu?à part sa mère, qui se souvient de son passage en Haute-Garonne ?


Terminons par les traditionnelles statistiques (merci Soccerway). En championnat, les deux clubs se sont rencontrés huit fois depuis Août 2002, et toujours en First Division, puisqu?ils n?ont jamais fréquenté la SPL ensemble. Figurez-vous que l?égalité est absolument parfaite, même que ça fait peur : 4 victoires, 4 défaites, 11 buts marqués, 11 buts encaissés.


A domicile, chacun a remporté 3 matches sur 4, marquant 7 buts et en encaissant 4. Et à l?extérieur - les plus matheux d?entre vous auront déjà fait le calcul - chacun a remporté 1 match sur 4, marquant 4 buts et en encaissant 7. Le nul ne semble donc pas faire partie des habitudes entre ces deux clubs.


For this flaccid game, qui se disputera probablement sous de fortes rafales de pluie quasi-horizontale dans une boue collante et devant des hordes de supporters entartanés éclusant de la bière par gallons entre deux shots de whisky (clichés : check), pronostiquons néanmoins un match nul, parce que statistiquement ça va bien finir par arriver, et qu?en plus ça m?arrangerait bien.


Par George Worst






Afrique du Sud
SuperSport United
Claude Lemourinho
1 - 1 Cape Town Spurs
la touguesh
20/10/10
à 19h30


Que reste-t-il de nos amours d?été?
Encore tiède de l?effervescence générée par les premières phases finales de Coupe du Monde disputées sur le sol africain, l?Afrique du Sud renoue timidement avec le train-train de la 23ième édition de son ABSA Premier League. Le SuperSport United vs Ajax Cape Town qui nous intéresse aujourd?hui aurait dû se disputer il y a plus d?un mois dans le cadre de la quatrième journée de championnat, mais va finalement avoir lieu une semaine après la cinquième journée, suite à une mini-trêve de plus d?un mois qui s?est imposée à ces deux clubs pour causes de matchs de coupes.


Ce clash se déroulera dans l?ancien Atteridgeville Super Stadium, rénové en 2008 pour servir de terrain d?entraînement pour la Coupe du Monde 2010 et dorénavant capable d?accueillir 29.800 spectateurs. Le domicile de SuperSport United, un temps partagé avec le voisin de Tshwame des Mamelodi Sundowns, a été renommé en mai dernier en Lucas Moripe Stadium, en l?honneur de l?un des meilleurs joueurs sud-africain de tous les temps. Natif de Pretoria et surnommé ?Masterpieces?, Moripe connut ses heures de gloire locale dans les années 70, mais son talent ne fut jamais reconnu au niveau international, apartheid oblige. Moripe est toujours vivant, mais confiné à un fauteuil roulant depuis de nombreuses années, suite à une attaque cardiaque couplée à la grave blessure à un genou qui avait mis un terme à sa carrière de joueur en 1979.


Un peu d?histoire pour situer nos adversaires du jour, mais pas trop non plus puisqu?aucun de ces deux clubs n?a encore atteint la trentaine!


Honneur aux visiteurs du jour: l?Ajax Cape Town vit le jour en 1998 comme résultante de la fusion entre le Seven Stars FC et le Cape Town Spurs FC. Rob Moore, alors président de Seven Stars, s?était rendu en Hollande pour y négocier la transfert vers l?Ajax Amsterdam de son jeune et prometteur attaquant Benni McCarthy. De retour au bercail avec un joli chèque en poche, Moore avait aussi été investi d?une mission par le Board de l?Ajax: former des jeunes et détecter des joueurs dans toute l?Afrique. Pour ce faire, Moore s?associa à John Comitis, le président des Cape Town Spurs. La franchise sudaf du grand Ajax européen vit rapidement le jour et adopta même le blason, le maillot et les couleurs de son lointain ?sugar daddy?, puisque le club hollandais détient toujours à ce jour 51% du capital de son alter-égo sud-africain. Le légendaire club européen apporte dûment son soutien technique en envoyant entraîneurs et autres préparateurs physiques aux ?Urban Warriors?. Le club inculque à ses sujets dès le plus jeune âge le culte du système de jeu en diamant cher au grand Ajax, bénéficie en son QG d?Ikamva (?avenir? en langage Khosa) d?infrastructures de premier ordre et drafte donc chaque saison une demi-douzaine de ses jeunes pousses en équipe première. Plus d?une quinzaine de joueurs issus de l?académie de l?Ajax africain ont depuis rejoint l?Europe, effectuant pour la plupart un pit-stop amstellodamois. Parmi les plus récents et connus, on dénombre notamment Steven Pienaar (Everton), John-Obi Mikel (Chelsea), Eyong Enoh (Ajax Amsterdam), Bryce Moon (ex-Panathinaïkos mais de retour au pays cette saison via un prêt du PAOK Salonique) ou encore le petit dernier Daylon Claasen (20 ans, Lierse). Souvent placés mais rarement titrés, les Urban Warriors n?ont jamais été champion national. Vice-champions en 2008, ils ont glané leurs trois premiers trophées en coupe entre 2007 et 2008. Le club fait donc figure de cinquième force nationale derrière les historiques Kaizer Chiefs et Orlando Pirates et les nouveaux riches des Mamelodi Sundowns et SuperSport United, qui ont raflé à eux deux les cinq derniers championnats.


SuperSport United n?existe en tant que tel que depuis 1994, et le désir mercantile du géant de la télé câblée locale, M-NET, d?asseoir l?image de sa marque SuperSport au niveau national et continental. Plutôt que de partir de zéro, M-Net a racheté le club de Pretoria City FC, qui n?avait jamais atteint les hautes arcanes du football national et languissait dans les bas-fonds de l?élite. Malgré des investissements sans précédents, le club était rétrogradé à l?issue de sa première saison parmi l?élite? Mais il revint au plus haut niveau national dès la saison suivante, puisqu?aisément champion de D2 et finaliste malheureux de la coupe nationale, exploit qui n?a depuis jamais été réédité par un club n?appartenant pas à l?élite. Rétrospectivement, il est peut-être de bon goût de réhabiliter un peu l?ancienne superstar zimbabwéenne Bruce ?Spaghetti legs? Grobbelaar comme l?un des piliers de ce qu?est devenu ce club. L?ancien portier de Liverpool ne resta pourtant que deux années comme entraîneur entre 1999 et 2001. Viré comme un malpropre pour mauvais résultats, son successeur d?alors, l?actuel sélectionneur des Bafana Bafana Pitso Mosimane, remporta ses deux premiers matchs et le club grimpa tout de suite au cinquième rang de son championnat, pour atteindre un statut de dauphin en fin de saison suivante. A l?instar de son adversaire du jour, SuperSport s?est aussi mis en cheville avec un des gros clubs d?Eredivisie, le Feyenoord Rotterdam, un mois à peine après que Grobbelaar ne prenne la porte, alors qu?il avait été le moteur de la concrétisation de ce partenariat et qu?il avait sauvé in-extremis le club d?une relégation qui lui pendait au nez à son arrivée. A noter que SuperSport United est surnommé Matsatsantsa, traduisible en anglais par ?Swanky Boys?, soit ?les mecs cools, chics, riches et à la mode?, rien que ça!


Triple champion sortant, SuperSport a cependant très mal commencé sa saison, en s?écroulant dès la première journée à Bidvest Wits (3-0). Gavin Hunt, le coach qui a guidé les Swanky Boys vers les titres acquis en 2009 et 2010, n?était ensuite pas satisfait sur le fond de la victoire de ses troupes à domicile contre la lanterne rouge actuelle - Mpumalanga Black Aces - lors de la seconde journée (2-1). La suite des événements l?a conforté dans ses doutes, puisque son équipe a de nouveau chuté chez les Mamelodi Sundowns (2-1). Comme lors du match d?ouverture, SuperSport a flanché sur le tard, en concédant 2 buts dans les 10 dernières minutes contre son adversaire le plus farouche sur le papier pour le titre, alors qu?une victoire capitale et à l?extérieur lui tendait les bras. Englué en bas de tableau tel un vulgaire OL, SuperSport a grand besoin de se refaire la cerise, en commençant par s?imposer à domicile.


Carton plein par contre pour l?Ajax, qui a remporté ses trois premiers matchs de la saison, dont deux à domicile. L?expérimenté coach néerlandais Foppe de Haan, garant de l?esprit Ajax et arrivé d?Heerenveen l?année dernière en remplacement du Turc Muhsin Ertugral, n?est cependant pas dupe du fait que ses troupes ne se soient imposées à ce jour que face à des clubs de bas de tableau. Le déplacement à Tshwame sera donc le premier véritable test pour son équipe.


Côté SuperSport , le gardien de but anglais Wayne Brown a profité de l?absence du Bafana Bafana Emile Baron, toujours en convalescence suite à sa blessure à une épaule qui l?a privé de Coupe du Monde, pour s?emparer du poste de titulaire. A 33 ans, Brown est un ancien international amateur anglais qui évoluait comme titulaire en quatrième division anglaise avec Hereford United puis Bury ces dernières années. Matsatsansa a surtout recruté en attaque; l?Angolais José Parreira n?a été titularisé que lors de la déroute initiale et s?est depuis contenté de 25mn de jeu, sans pour autant trouver le chemin des filets. On attend beaucoup plus aussi du bien nommé Kermit Erasmus, buteur international des moins de 20 ans sudafs formé au club, qui revient de deux années passées en Hollande avec le Feynoord (4 matchs) puis surtout son feeder-club de l'Excelsior Rotterdam (30 match, 11 buts). Surnommé le ?Rooney sud-africain? rapport à sa carrure (mouarf), Erasmus devrait avoir à c?ur de tourner la page de son semi-échec européen pour s?imposer au pays et se faire une place au soleil en sélection. Lui aussi attend son premier but, mais n?a été titularisé qu?une seule fois pour 90mn de jeu seulement sur deux des trois premiers matchs. La relative bonne surprise vient de la 'star' offensive du Botswana, Diphetogo Selolwane (32 ans), passée par le Danemark et la MLS et qui débarque de? l'Ajax Cape Town! Ces deux buts sur les trois marqués par son club en trois matchs font de lui le meilleur buteur du club, mais ses stats passées laissent à présager qu?il n?est pas un goléador régulier.


Il règne en ce début de saison une grosse concurrence pour les postes d?attaquants au club. Parreira, Erasmus et Selolwane devront notamment en découdre avec l'international éthiopien Fikru-Teferra Lemessa, qui a complètement flopé en prêt à Mladá Boleslav la saison passée mais a marqué cette saison, l?international libérian Anthony Laffor et une flopée de jeunes du cru (Lengerman, Mongalo, Ngcepe, Stevens, Mokhasi et Bulu). A noter que le Bafana Bafana blanc Glen Salmon (32 ans), semblait de retour début octobre après six mois d?absence, mais a rechuté et ne rejouera pas avant début 2011.


L?ossature de Matsatsantsa a finalement peu changé depuis la saison passée, mais ce match devrait tout de même voir les débuts du défenseur Bradley Carnell au club. International sud-africain de 33 ans, Carnell est revenu au pays cet été après une dizaine de saisons passées en Allemagne avec Stuttgart, Gladbach, Karlsruhe et plus récemment le Hansa Rostock.


Buteur contre les Bleus lors du Mondial, l?emblématique défenseur et capitaine du club, Bongalo Khumalo, s?est pour sa part rendu en Angleterre après le Mondial pour une mise à l?essai du côté de Tottenham, qui semble avoir porté ses fruits. Un précontrat qui verrait Khumalo rejoindre les Spurs en janvier 2011 a été ratifié. Pas top pour l?ambiance ce départ annoncé de l?âme de l?équipe, qui explique peut-être un peu la soudaine perméabilité d?une défense préalablement réputée de fer.


Pour info, l?ailier gauche de 19 ans Lyle Lakay, excellent en prêt la saison passée au FC Cape Town et révélation du début de saison, s?est rendu lui aussi à Tottenham pour une mise à l?essai début octobre.
Gavin Hunt, de retour d?une cure de jouvence managériale passée le temps d?un bref stage à l?Internacional au Brésil, devrait aligner une équipe qui ressemblerait plus ou moins à cela:


Brown - Carnell, Katza, Gould, Khumano - Ntuka, Madubanya, Maluleke - Lakay (ou Laffor), Selolwane, Fikru


Kannemeyer, Erasmus, Parreira, Lengerman, Shellar, Poggenpoel, Bulu et Mitchell sont les autres joueurs qui ont déjà été alignés cette saison.


Bien en place depuis l?entame de la saison et à ce jour satisfaisant, le onze de départ que devrait lancer De Haan semble plus facile à deviner. Dans les bois, papy Hans Vonk fait de la résistance du haut de ses 40 balais. Capé par les Bafana Bafana à 43 reprises, il a passé le club clair de sa longue carrière en Hollande (Den Bosch, Waalwijk mais surtout Heerenveen) et n?a jamais connu d?autre club que l?Ajax dans son pays. En défense, tout s?articule autour de la légende du club Brett Evans, 28 ans et déjà recordman des apparitions sous la maillot du club qu?il représente en équipe première depuis ses 16 ans (238 matchs depuis 1999). Allie, Mjempu et le jeune Hlatshwayo sont le plus souvent titulaires, Booysen et Daniels faisant figure de doublures cette saison.


Coup dur dans l?entrejeu début octobre avec la grave blessure à l?entraînement du milieu Nhlanhla Shabalala (24 ans) qui ne rejouera plus avant 9 bons mois. Jeunesse et énergie dans le moteur, les titulaires en puissance au milieu ont de 20 à 22 ans puisqu?il s?agit des sudafs Granwald Scott et Sameehg Doutie, de l?un ou l?autre de la paire zimbabwéenne Rusike/Billiat et du très offensif Thulani Serero (20 ans, 2 buts en 3 matchs). En attaque, l?international sud-africain Thembinkosi "Terror" Fanteni (26 ans) est le canonnier en chef avec deux buts. Il chapote tour à tour les deux jeunes pousses du club Maluleka et Manayama.
Ca nous donnera donc du:


Vonk ? Allie, Mjempu, Evans, Hlatshwayo ? Rusike, Doutie, Scott, Serero ? Fanteni, Maluleka


Manyama, Billiat, Daniels, Lolo et Lewis sont susceptibles de jouer aussi.


A signaler que le seul joueur français à évoluer professionnellement en ABSA Premier League fait partie de l?effectif de l?Ajax Cape Town. Il s?agit du milieu de 25 ans Derek Decamps, un natif de Paris formé au Milan AC puis l?AS Cannes, et depuis passé par la Grèce (Aris Salonique puis PAS Giannina) puis trois clubs de D2 espagnole avant de poser ses valises en Afrique du Sud.
Titulaire lors de sa première saison, il n?était plus vraiment désiré au club à l?intersaison et avait consécutivement été mis à l?essai en août par? SuperSport United! Blessé, il fait encore partie de l?effectif de l?Ajax, mais n?a pas encore pu jouer cette saison.
Les Français n?ont jamais été légion au pays des vuvuzelas. L?Ajax en comptait un autre dans ses rangs en 2009, l?attaquant formé à Montpellier et passé par Ajaccio Romain Carbonnier. Trois matchs et zéro but plus tard, plus dure fut la chute pour ce joueur de 23 ans, rentré en France la queue entre les jambes et qui pratique son football dans le Val d?Oise en DSR, sous les couleurs du FC Franconville-Plessis-Bouchard (sic).


En épilogue, ce match servira forcément de révélateur aux aspirations de ces deux clubs majeurs de l?ABSA Premiership. L?Ajax souhaite poursuivre sa bonne entame de saison, conserver son invincibilité et se rapprocher des leaders de Sundowns, tandis que SuperSport n?a plus le droit à l?erreur pour entretenir l?espoir d?un quatrième sacre de rang.


On ne parle pas encore de crise chez les Swanky Boys, mais tout autre chose qu?une victoire à domicile plongerait le club dans un marasme palpable, mais pas encore avouable?


Par Claude Lemourinho






Moldavie
Iskra-Stal Rîbniţa
roberto cabanastonvilla
0 - 1 Sheriff Tiraspol
totoradio
25/10/10
à 14h00


Samedi 23 Octobre, toute la Transnistrie devrait s'intéresser au choc du début de saison en Divizia Nationala moldave.
L'Iskra-Stal de Rîbniţa (prononcez Ribnitsa) accueille le grand Sheriff, et a la ferme intention de le faire tomber.
Le début de saison laisse bien des possibilités en Moldavie, avec Rîbniţa en tête après 11 journées, invaincu, et 25 points au compteur.
Mais c'est très tendu, puisque Bălţi suit à une unité, le Dacia Chişinău à deux, et Orhei (devenu Milsami) à trois !


Le Sheriff pointe à une "anormale" 5e position (sur 14 participants), avec un match en moins certes, à 6 points de la tête du classement.
Cette rencontre semble être une occasion unique pour l'Iskra-Stal de distancer un Sheriff à la peine.


Le club de Rîbniţa, tout comme celui de Tiraspol, est situé en Transnistrie. C'est quoi la Transnistrie peut-on se demander...c'est "tout simplement" une république sécessionniste située sur la rive occidentale du Dniestr, le grand fleuve du pays.
Alors que la Moldavie est composée en grande majorité de roumains (roumains et moldaves, c'est du pareil au même), l'autre coté du Dniestr est peuplée par une grosse minorité russophone, qui voulait rester dans le giron soviétique.
Après l'explosion de l'URSS, elle a fait sécession par rapport à l'état moldave nouvellement créé, profitant du soutien de l'armée russe (et de certaines entreprises, intéressées par certaines ressources) pour garder le contrôle des industries, placées de leur coté du fleuve...comme la principale centrale hydroélectrique, qui laisse le voisin moldave dans la misère.


La région est aujourd'hui connue pour son commerce quasi-exclusivement souterrain, avec ventes d'armes, réseaux divers et variés (drogue, prostitution), blanchiment d'argent, bref, un coin joyeux, une zone de non-droit en quelque sorte, dirigé par Igor Smirnov, un homme très respectueux des règlements internationaux.


A Rîbniţa, on fait dans l'acier, responsable de plus du tiers du PIB sur l'année. Ca se retrouve dans le nom du club, l'Iskra-Stal. L'étincelle d'acier. C'est beau.


Ville paisible de 60.000 âmes, l'Etincelle d'acier est récemment devenu l'un des principaux chasseurs derrière le Sheriff.
Récemment, puisque le club n'a été fondé qu'en 2005, après fusion des deux clubs de la ville. Celui des travailleurs de l'usine et celui de l'office de tourisme de la ville.


Il est monté d'emblée en D1, et affiche une progression constante. 9e en 2007, il termine 6e l'année suivante, avant de terminer deux fois sur le podium, vice-champion l'an passé.
La suite logique serait le titre, en tout cas, les progrès ont retenu l'attention, puisque les premières capes sont tombées pour certains.
Mais restons mesurés, on ne parle que de la sélection moldave, avec un contingent de joueurs évoluant en Azerbaïdjan ou au Kazakhstan...les temps sont durs. Dans le même ordre d'idée, l'Iskra-Stal n'a fait qu'un petit tour en C3 cette saison, éliminé logiquement par Elfsborg.


Rîbniţa est donc en tête, et il peut durer.
Invaincu depuis 17 matches de championnat (6+11), il a surtout bien voyagé. Vainqueur à Balti (1-0), tenant le choc sur la pelouse du Dacia ou à Orhei (0-0), il limite bien les dégâts face aux rivaux pour les places européennes.
Et contre les petits, en revanche, on se lâche, Găgăuzia et Costuleni peuvent en témoigner, avec deux défaites de 5-0 et 4-0 respectivement.


L'équipe-type :
Gaiducevici - Gafina, Casian, Feschenko, Dobre - Porfireanu, Mihaliov, Burchovski - Kilikevich, Taranu, Popovici


Evidemment, personne ne vous dit rien (moi non plus), et on aura sans doute oublié leurs noms dans 15 jours.
A noter tout de même, le gardien Artiom Gaiducevici et le défenseur Serghei Gafina ont été appelés en sélection moldave au printemps pour affronter les Emirats Arabes Unis.
Alexandru Popovici, la pointe, a tout de même déjà inscrit 8 buts après 11 journées, et sera donc à surveiller du haut de ses 33 ans.


Alors si on ne connait pas bien l'Iskra-Stal, dans le monde mou, on connait le Sheriff.
Situé dans la capitale transnistrienne, Tiraspol, propriété de l'entreprise du même nom, qui contrôle...à peu près tout le business en Transnistrie, quand on vous dit que ça respire le respect des règlements et des droits, le Sheriff c'est le club dominant, évidemment dans de telles conditions, c'est tout de suite plus facile.
Fondé en 97, il est monté rapidement, a gagné sa première coupe en 1999. Le temps de détrôner le roi de l'époque, le Zimbru Chisinau, en 2001, et depuis, ça plane pour lui.
10 titres de rang, et une écrasante domination qui en fait un favori au Mega Top chaque saison.


Le Sheriff est très au-dessus du lot, bien aidé par son nom, certes. Premier club moldave à aligner des brésiliens (de 3e zone, mais quand même), c'est aussi le premier à réussir une percée sur la scène européenne, avec deux qualifications de suite pour la phase de poules de la C3.
Ceci explique peut-être cela, mais les efforts consentis sur la scène européenne (victoires sur Twente, le Dynamo Kiev, le Dinamo Zagreb...) pèsent un peu du coté du championnat.


Déjà l'an passé, certes, à la faveur de matches en retard, le Sheriff avait eu bien du mal à prendre le large durant la première partie de saison, avant de s'imposer logiquement. Cette année, c'est encore plus compliqué, avec une 5e place qui fait tâche. Le coach biélorusse Sasnitski n'est pas menacé, mais la concurrence se rapproche.


Les difficultés sont criantes en déplacement, où le Sheriff n'a toujours pas gagné. 4 matches et 1 malheureux but marqué, il est clair que c'est insuffisant. Pire, il a concédé une défaite, oui, oui, sur la pelouse de l'Academia UTM, pensionnaire du ventre mou. Inimaginable il y a 3-4 ans de cela. C'était mieux avant.
Dans son bel écrin de 15.000, le Sheriff Stadium, ça va mieux, avec 5 victoires sur 6 rencontres, mais il faudra impérativement ramener au moins un point de ce déplacement, car l'Iskra-Stal a des résultats qui plaident en sa faveur.


L'équipe-type :
Stajila - Brankovic, Samarzdic, Dulgher, Tarkhnishvili - Adamovic, Sripcenco - Gheorghiev, Haceaturov, Fred - Erokhin


Comme trop souvent, ce genre de clubs fait appel à de nombreux étrangers, qui ne jouent pas forcément et ne sont pas nécessairement plus talentueux que les locaux.


3 brésiliens, 3 serbes, 1 slovène, 1 burkinabé, 1 géorgien, on trouve de tout là-dedans. Même si ça semble changer avec la présence de plusieurs jeunes moldaves dans l'effectif, et avec du temps de jeu.


Une constante, l'âge des joueurs, quasiment tous en dessous de 25 ans. Seul l'arrière droit géorgien Tarkhnishvili ayant plus de 25 ans. (Il en a d'ailleurs 39).
Autrement, on est visiblement fan du turn-over, puisque déjà 25 joueurs ont été utilisés et un seul ne l'a été moins de 3 fois.
La composition est donc plus qu'incertaine.


A noter, et c'est surprenant, qu'aucun joueur de la sélection moldave ne joue au Sheriff.
Pas beaucoup d'internationaux, puisque seuls les burkinabés Rouamba et Baliba, ainsi que le 2e gardien (Stoyanov, bulgare) ont connu la joie de la sélection récemment.
Un joueur est à surveiller, l'avant russe Erokhin, sorte de meneur de jeu avancé et qui a marqué 11 buts lors de ses deux dernières saisons.


Soulignons que jouer au Sheriff n'est pas forcément un calcul moisi, puisque des joueurs comme Cocis (sur la pelouse du Stade de France le week-end dernier) a ensuite joué au Lokomotiv Moscou, le nigérian Okoronkwo a évolué au Shakhtar Donetsk, citons encore Chidi Odiah (CSKA Moscou) ou Razak Omotoyossi (Helsingborg, puis Metz) qui sont également passés à Tiraspol.


Pour le match en lui-même, ça risque d'être ouvert, un Sheriff en méforme certes, mais qui réussit particulièrement bien contre l'Iskra-Stal.
Depuis la création de l'Iskra-Stal, 17 matches, pour un bilan de 11 victoires et un seul revers, on a vu pire.
Précisons quand même que généralement, le Sheriff recevait 2 fois et ne se déplaçait qu'une seule fois.


Lors des 4 derniers matches joués au stade Orăşenesc, le Sheriff est venu s'imposer 2 fois (pour une défaite), mais n'a marqué que 4 buts en 4 rencontres.
Prévoir un match fermé donc, histoire de changer avec le coup de projecteur précédent.


Par Vieux légume

Commentaires
 1 


344 / 455
1la tougueshle 15/10/10 à 10h32

Ah yes ! Le super choc en Afrique du Sud dans les coups de projo !!

Je m'en réjouis d'avance avant même d'avoir lu l'article !


706 / 7954
2Toni Turekle 15/10/10 à 10h43

Miam.

Heureusement que le Mou existe !


594 / 955
3roberto cabanastonvillale 15/10/10 à 15h28

argh.

la stat des rencontres sheriff -étincelle d'acier me fait peur


250 / 2336
4Claude Lemourinhole 17/10/10 à 3h35

Au niveau du premier coup de projecteur sud-africain, le match se déroulera le week-end prochain.

Les deux clubs qui seront impliqués jouaient ce week-end.

Supersport Utd est allé s'imposer sur la pelouse d'Amazulu, Carelse inscrivant le seul but du match dès la huitième minute de jeu.

Le derby du Cap a vu l'Ajax 'recevoir' Santos bien que les deux clubs partagent le même terrain. Terror Fanteni avait ouvert le score pour l'Ajax sur penalty dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, mais Santos a réduit le score et arraché un nul précieux en scorant bien après la 90ième.

Les Urban Warriors de l'Ajax lâchent ainsi leurs deux premiers points de la saison, qui plus est à domicile...


254 / 2336
5Claude Lemourinhole 21/10/10 à 11h34

Bon ben assez décevant ce choc SupersSport vs Ajax... Ca s'est terminé en match nul 1-1 hier soir avec peu d'actions de but et une grosse densité de jeu entre deux lignes de milieux.

Ouverture du score pour les hôtes à la 60ième par leur star ethiopienne Fikru Tefera (cafouillage dans la surface après un corner), mais l'habituel buteur de l'Ajax, Terror Fanteni, a remis tout le monde d'accord 5mn plus tard en récupérant un ballon qui avait rebondi sur un montant de Wayne Brown.

Après plus grand chose, si ce n'est qu'à un quart d'heure de la fin Fanteni s'est fait expulsé suite à un tacle trop appuyé. Il a reçu un jaune puis s'est mis à insulter l'arbitre et s'est donc fait prier de rentrer aux vestiaires prendre sa douche et se laver la bouche au savon de Marseille.

L'Ajax reste invaincu mais enquille une second nul de rang et SuperSport chie dans la colle et semble loin d'être capable de se battre pour un quatrième titre consécutif...

J'avais vu juste au niveau des effectifs utilisés pour ce match en fait...

Ailleurs en ABSA Premier League hier soir, deux victoires à l'extérieur, celle semi-attendue des Kaizer Chiefs aux Moroka Swallows (0-1) et surtout celle très surprenante des Mpumalanga Black Aces sur le terrain des Orlando Pirates (0-1).

Ca marque vraiment peu dans ce championnat en fait...


 1 
Ligues non engagées pour la saison :                                                           
ArchivesCommuniqués du BOARDDocumentsMembresPanthéonRèglesTous les articles
Entre mous, c'est le temps qui s'enfuit, qui s'en foot • Contactez-nous ! [utilisez le formoulaire ou notre mail, board.vml@gmail.com]
Les images utilisées sur ce site sont la propriété de leurs ayants-droits respectifs et peuvent être retirées sur simple demande.
Drapeaux : https://www.icondrawer.com • Icônes : http://www.famfamfam.com et https://www.flaticon.com
La Ventre Mou's League est un concept de roberto cabanastonvilla • Réalisation du site : mbfcs2, Goalkapeur, valsou, Isaias & George Worst • Béta-Testeurs : Clarence Cyborg & pied
Système : claudebot •  Adresse IP : 3.84.110.120