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Draft stades mous 2021-2022
par Ô Mexico, le 02/07/21 à 17h20
2021-2022 – Grand come-back pour réaliser une draft MOUS STADES (non, pas comme Dix joncs) ou plutôt STADES MOUS, avec l’objectif de mettre un peu de STACHMOUS dedans (équipes avec des Mexicains) et avec une autre envie, celle de visiter des pays peu fréquentés ; ces deux dernières contraintes ayant un peu raté comme vous allez le voir…

Mais en attendant, qu’y a-t-il derrière ce thème de draft ? Eh bien, mes chers Mous, comme vous l’avez remarqué, on évolue depuis quelques années dans un foot gavé de naming banquier et d’Arenas de toute sorte et de mauvais goût. Pas de ça dans notre dernier rempart à l’inflation footballo-capitaliste, j’ai donc cherché à retrouver l’essence des halles Léo Lagrange, des centres sportifs Pierre de Coubertin et des stades Jean Bouin de notre jeunesse, en sélectionnant des enceintes qui ont une histoire et un nom poétique. Voici le détail argumenté :


TOURS 1 ET 2

Vu mon tour de draft, je devais tabler sur des durs pas trop clinquants. J’avais donc les Kosovars de Prishtina dans le viseur avec leur Fadil Vokrri Stadium, mais il est parti quelques minutes trop tôt. Pour la peine vous ne connaitrez pas l’origine de son nom…
Exit aussi le Dr. Constantin Rădulescu Stadium du CFR Cluj, l’Estádio José Alvalade du Sporting Portugal, ou le Stadion Miejski Legii Warszawa im. Marszałka Józefa Piłsudskiego du Legia, sur lesquels j’avais peu d’espoir. Mauvais échos du côté du FK Sarajevo et son Asim Ferhatović Hase Stadium, j’ai de toute façon été déjà champion de Bosnie, donc on passe, de même en Turquie (le Fenerbahçe joue au Şükrü Saracoğlu Stadium). Autre club convalescent, le Fußball Club Basel et son St. Jakob-Park en Suisse (jamais champion là-bas mais Lugano…).


Il me restait par conséquent au moment de drafter :
- l’Olimpia, très étonnement vu leur saison 2020-2021, qui siège à l’Estadio Tiburcio Carias Andino (dictateur hondurien) mais j’avais envie d’un autre club du même pays un peu plus loin, et aucune envie de donner des perspectives à notre propre tyran mou.
- l’AEK Athina qui prépare visiblement une belle équipe pour cette saison, mais le championnat est plus serré/instable, et sur 26 journées, le risque de mauvaise surprise est plus présent. À noter que le club joue à l'Olympiakó Stádio Athinon "Spyros Louis", qui est le premier champion olympique de marathon des Jeux modernes, mais qu'il va déménager en 2022 à l'Agia Sophia Stadium, du nom de la grande église Sainte Sophie de Constantinople. Le naming va malheureusement passer par là bientôt...

Réflexion faite, il n'y avait plus qu'un seul choix possible, le plus logique et symbolique, celui d’un club qui a donné le nom d’un JOUEUR DE LÉGENDE à son stade.


NAPOLI - Stadio Diego Armando Maradona

Pas besoin de présenter l’astre argentin, décédé le 25 novembre dernier, ni le Napoli qui a décidé une semaine plus tard de débaptiser le mythique San Paolo en souvenir de son joueur star. On sait moins que le stade a été inauguré en 1959 comme Stadio del Sole, avant de changer son nom en 1963 en hommage à Saint Paul de Tarse, qui aurait accosté en Italie dans le quartier napolitain de Fuorigrotta (NB : j’avais déjà failli drafter ici-même lors de ma draft historique/villes les plus anciennes d’Europe, 2018-2019).

C’est sous cette appellation de San Paulo que s’y déroulent les championnats d’Europe en 1968 et 1980 et surtout le Mondial 1990, qui verra l’Argentine du Pibe de Oro éliminer l’Italie en demi-finale dans le stade de ses exploits (titres en 1987 et 1989). Depuis, la vieille enceinte a connu plusieurs liftings, et un ren(h)ommage récent et logique. À noter que d’autres terrains de foot portent le nom de Maradona partout dans le monde, le plus connu étant celui d’Argentinos Juniors, où il a débuté.

Bonus stachmou : l’attaquant international Hirving 'el Chucky' Lozano joue encore au Napoli, on espère qu’il ne sera pas transféré cet été, afin de réaliser une grande saison aux côtés de Politano, Osimhen, Insigne ou Mertens. Même si j'aimerais qu'ils épargnent un peu des chouchous de Sassuolo lors de nos prochains affrontements...




On poursuit avec un choix moins romantique et stratégique, le multi-champion slovène qui fait chou blanc depuis deux saisons, sera-ce un pari gagnant ? En attendant, l’histoire de leur stade est jolie et assez ancienne aussi, eux ont décidé d'attribuer un nom avec une CARACTÉRISTIQUE HISTORIQUE/GÉOGRAPHIQUE


MARIBOR SK - Stadion Ljudski Vrt (stade du Jardin du Peuple)

À l’origine, on parle d’un terrain qui a servi de cimetière pendant des siècles, jusqu’à ce que la municipalité décide de déplacer les tombes et de créer un centre récréatif, sur lequel le club naissant de Maribor a construit son stade au début du XXème siècle. Le passage des Nazis ayant profondément détruit la zone de Maribor et le « jardin du peuple », c’est un autre club, le MŠD Branik (les mêmes Allemands ayant déporté ou poussé à la Résistance presque la totalité des joueurs de Maribor…), qui décide de reconstruire et d’agrandir peu à peu le stade.
Après une histoire d’empoisonnement (tous les Croates du NK Karlovac avaient chopé la diarrhée après avoir mangé les pancakes qu’on leur avait servi avant un match de D2 yougoslave), le club de Branik disparaît, et le NK Maribor se crée, s’établissant dès 1960 sur ce Stadion Ljudski Vrt, complètement rénové entre 2006 et 2008.

Pas de Mexicain ici, mais l'an dernier l'entraîneur était Mauro Camoranesi, idole de Cruz Azul et qui a entraîné en D2 mexicaine avant de rejoindre la Slovénie, sans beaucoup de succès. On espère que le club fera mieux cette saison, et surtout mieux que mes bouseux de l'Olimpija (2016-1017)




TOURS 3 ET 4

On tombe sur des clubs autour de 1.6-1.7 mais qui sont outsiders dans leur championnat. Les Salvadoriens du CD F.A.S, vainqueurs du Clausura en 2021, tombaient sous le sens, vu que par exemple Zilina ou l’Universitatea Craiova m’étaient passé sous le nez* (Stadium Pod Dubňom pour l’un, « stade de la colline Duben », et Stadionul Ion Oblemenco pour l’autre, du nom de leur machine à buts dans les années 70), mais le choix pour le tour 4 était plus délicat. Depuis le début, mon idée était de prendre l’Ararat Erevan, mais leurs transferts mous et le manque de stabilité arménienne (belle intuition…) m’ont fait changer d’avis à la dernière minute. Pas de chance pour Guada, mon choix s’est arrêté sur Slovacko, dont le nom du stade n'est pas complet sur le site…

* pour le tour 2-3, il y avait aussi la possibilité de prendre Saprissa et son stade… Ricardo Saprissa, ou le Selman Stërmasi du KF Tirana (mais déjà faits, avec plus ou moins de fortune), ou d’autres clubs qui m’inspiraient moins : en Amérique centrale, le Yankel Rosenthal du Marathón, de nouveau l’Estadio Tiburcio Carias Andino pour le Motagua, ou le Manuel Felipe Carrera du Municipal guatémaltèque. Sinon il fallait prendre la route de la Grèce ou du Moyen-Orient (stade Kleanthis Vikelidis pour l’Aris Thessalonique, King Abdullah Sports City pour l’Al-Ahli saoudien, ou le Başakşehir Fatih Terim Stadı des ex-champions turcs)…


CD F.A.S. - Estadio Óscar Quinteño

Parfois le nom d’un stade vient à la suite d’un ÉVÈNEMENT TRAGIQUE : c’est le cas du club le plus titré du Salvador, le CD F.A.S. (Club Deportivo Futbolistas Asociados Santanecos), qui a rendu hommage à un joueur peu connu, mais disparu lors d’un match à 24 ans. Le gardien, Óscar Alberto Quiteño, ne s’est en effet jamais relevé d’un choc dans sa surface, alors que son équipe disputait un match caritatif contre les Costariciens du Club Deportivo Orión, et menait depuis la 10e minute sur un penalty. Dans la soirée de ce 13 décembre 1964, l’hôpital annonçait son décès, précisant qu’il vivait depuis longtemps avec une balle dans le corps, conséquence d’un accident qu’il avait eu enfant avec une arme à feu (on est au Salvador…). En 1977, le club a renommé le Stade Santaneco (de la ville de Santa Ana, où réside le CD F.A.S.) en souvenir de ce drame.
Bizarrement, pas de Mexicain ici, vu que Carlos 'el Gullit' Peña (ex-León) vient de partir, direction le Guatemala et l’Antigua (qui siège dans l’intrigant Estadio Pensativo), mais le mercato n’est pas fini, sait-on jamais…





Slovackó - Městský fotbalový stadion Miroslava Valenty

Au départ, le Slovacko tchèque jouait dans le fade stade municipal de football (Městský fotbalový stadion), mais suite au décès du BIENFAITEUR DU CLUB en août 2008, il a été décidé d’ajouter le nom de Miroslav Valenta à l’intitulé. L’entrepreneur local était le patron de la Holding Synot, spécialisé dans le jeu et le sport, mais avec des activités dans la jeunesse et le sport, dans la région d’Uherské Hradiště.
Dans les faits, le club a d’ailleurs été fondé en 1927, mais a fusionné réellement dans les années 2000, sous le nom de FC Slovacko, à partir des clubs du FC Synot Staré Město et FC Slovácká Slavia Uherské Hradiště. Miroslav Valenta était à l’origine de ces projets foot, étant lui-même un sportif accompli (membre de l’équipe de natation tchèque junior). Visiblement, suite à une histoire de corruption, le club n’est plus géré par l’entreprise Synot et les enfants du businessman, Miroslav Valenta Jr. et Ivo Valenta, mais sa trace est indélébile dans l’Histoire du foot tchèque (jusqu’à ce qu’un gros sponsor en mette un sur la table pour renommer le stade).




TOURS 5 ET 6

Arrivé à plus de la mi-draft, plus question d’être exigeants, donc on table sur des coups de cœur plus ou moins assumés, ou on se tourne vers des championnats peu explorés. C’était mon vœu cette saison, avec les Gallois de Newtown ou les Kosovars de Llapi en perspective (ils ont recruté un joueur de Zacatecas, Francisco 'Cachis' Rivera, dommage), mais nominoe et Alain se sont servis avant moi. Le Lokomotiva Zagreb et son Stadion Maksimir sont également partis un peu tôt (tour 4 !), le Nordsjælland et son stade du droit de rêver aussi, tout comme l’Abe Lenstra Stadion d’Heereenveen.
L’évidence se trouvait donc au Honduras, jamais drafté, avec le Real España entraîné par Raúl 'el Potro' Gutiérrez, champion du monde en 2011 à la tête des sub-17 mexicains, mais, vu ma position de draft, je l’ai finalement gardé pour le tour 6, ça peut servir pour la Mouelta ou la Risk… Juste avant, j’ai choisi de retourner en Pologne et avec le KS Cracovia, qui m’avait laissé de bons souvenirs et qui a un stade avec plein d’histoires intéressantes.


KS Cracovia - Józef Piłsudski Stadium

Le Cracovia, créé en 1906, est le club polonais encore existant le plus ancien, il est donc logique que le stade qu’il occupe ait l’une des plus trajectoires les plus longues, jalonnées de plusieurs noms différents et significatifs, l’actuelle enceinte étant la 5ème sur ce même emplacement. Construite en 1912, elle est en effet détruite en 1914 lors du siège de Cracovie par les Russes, avant d’être inondé, endommagé par une tempête, puis par une attaque aérienne en 1939, et plus tard un incendie en 1963. Dès 1936, il porte cependant le nom du Maréchal Józef Pilsudski, après la guerre il prend le nom d’un président du club, le Dr. Edward Cetnarowski, et est rebaptisé furtivement John Paul II Stadium de 2005 à 2006, après la mort du souverain-pontife. À noter que le stade accueille régulièrement le congrès annuel des Témoins de Jehovah, rassemblant des milliers de personnes.

Hormis ces interruptions et changements de noms et d’aspects, le stade porte logiquement depuis 1991 le nom d’un HOMME POLITIQUE, Józef Pilsudski, figure de la république polonaise, au point que le stade de Varsovie, où joue le Legia et la sélection, s’appelle de la même manière.
Né en 1867 près de Vilnius, le jeune Józef s’engage vite dans les mouvements socialistes et anti-tsaristes, et après des années de lutte vaine, c’est la Première guerre mondiale qui permet à la Pologne, dans son sillage de devenir indépendante. Il devient alors le premier président de la IIe République et instaure dès son accession au pouvoir la journée de travail de huit heures, l'enseignement gratuit et le droit de vote des femmes. À la fin de son mandat, en 1922, il reste proche du pouvoir, mais laisse les rênes à des proches, avant de tomber malade et de mourir en 1935.Son héritage sera réhabilité à la chute du bloc soviétique, et il reste encore aujourd’hui un héros national.





Real España - Estadio Francisco Morazán

En Amérique latine, on a vu que beaucoup de stades portent le nom de PERSONNAGES HISTORIQUES, dictateurs ou révolutionnaires en tous genres. C’est le cas au Honduras, où les gros clubs jouent respectivement au Tiburcio Carías Andino (Olimpia, Motagua) de Tegucigalpa, et au Francisco Morazán (Real España et parfois Marathón), situé dans la 2e ville du pays, San Pedro Sula. Le club aurinegro a ainsi été champion 6 fois dans cette enceinte, construite dès les années 30 dans un espace où les habitants venaient pratiquer toutes sortes de sports, près du Boulevard Morazán. Quand les murs du stade se sont effectivement édifiés, le nom est arrivé assez vite…

En 1974, lors d’un match entre Marathón et Olimpia, le stade avait été pris d’assaut par les supporters, au-delà de la capacité réelle du stade. Les arbitres ont donc décidé de suspendre le match, provoquant la colère des gens dans les gradins, qui ont alors détruit et brûlé le stade, obligeant à une reconstruction. Aujourd’hui c’est l’un des stades les plus modernes du pays, avec l’Olímpico de San Pedro Sula, au point que les sélections honduriennes jouent souvent dans la ville (et c’est souvent l’enfer pour les visiteurs…) et que de nombreux concerts sont organisés.

Avec tout ça, on n’a pas dit qui était le Général Francisco Morazán. Sa bio est un peu longue, vu toutes les guerres qu’il a entreprises, mais il a la particularité sûrement unique d’avoir été séparément le chef d’état du Honduras, du Costa Rica, du Salvador et de ce qui deviendrait le Guatemala (à noter par exemple qu’à cette époque Tegucigalpa, où est né le futur général, était situé au Guatemala), tout ça réunis à un moment sous le nom de République fédérale d’Amérique centrale (1824-1839).

Le Mexique étant devenu indépendant en 1821, il chercha en effet à annexer les territoires du sud, chose à laquelle s’opposèrent Morazán et ses partisans. La période qui suivit fut longue, à lutter contre les conservateurs et à chercher à établir des gouvernements autonomes mais néanmoins unis. Il fut alors de toutes les guerres, conflits, coups d’état qui rythmèrent la zone, du Salvador au Panama (dont une partie appartenait alors à la Colombie), en passant par un exil au Pérou. C’est alors qu’il était Chef suprême au Costa Rica qu’une révolte populaire éclata à Alajuela, qu’il fut arrêté et fusillé, en 1842.




TOURS 7 ET 8

Pour moi, c'était clair, ces deux choix allaient être l'occasion de découvrir deux nouveaux championnats, le Monténégro et l'Autriche, personne n'allant vouloir si tôt d'un promu comme Klagenfurt ou d'un mou comme Petrovac (0.9 l'an dernier) et son magnifique Pod Malim Brdom Stadium ("stade sur la petite colline"). C'était sans compter sur Le Bleu, heureusement personne n'a eu l'idée de se pencher avant le tour 7 sur le décevant Xelaju, ce qui me permet de tenter une revanche sur 2019 et son pitoyable Mixco. Et le tour d'après, mon promu autrichien... (en réserve j'avais quand même du Newcastle ou Southampton, James & Mary, le stade Alejandro Ramos de Jalapa, ou quelques saoudiens, iraniens ou albanais, projets moins intéressants).


Club Social y Deportivo Xelajú Mario Camposeco - Estadio Mario Camposeco

Bon là, le nom du stade est carrément inscrit dans l’intitulé complet de l’institution, Club Social y Deportivo Xelajú Mario Camposeco, pour rendre à une LÉGENDE DU CLUB, de par sa trajectoire sportive et sa disparition tragique. Mario Salvador Camposeco López est en effet né à Quetzaltenango, où jouent les Superchivos. Xelajú/Xela est d’ailleurs une autre forme, à partir d’un mot d’origine quiché signifiant « sous les dix collines » ou « lieu des dix cerfs », pour faire référence à Quetzaltenango, deuxième ville du Guatemala*. A noter qu’une des chansons populaires les plus connues du pays s’appelle Luna de Xelajú, cela répond à la question sur la fiche du club concernant le logo.


Un peu de musique pour adoucir les moueurs

Mais revenons au jeune Mario. Après un passage dans un club local appelé América, il devient capitaine du club Xelajú créé en 1942, et est un des artisans pour l’obtention de 10 championnats régionaux de suite, entre 1940 et 1950. Dès 1943, il joue aussi pour la sélection du Guatemala et convertit 23 buts, ce qui fait de lui le 4e meilleur scoreur du pays, encore aujourd’hui.
Malheureusement, en juin 1951, alors qu’il est âgé de 30 ans, il est invité par un ami à survoler la ville, l’avion s’écrase et les deux occupants décèdent. Quelques années plus tard, son club décide d’ajouter son nom à Xelajú, souvent abrévié M.C.

Bonus stachmous : Xelajú a signé lors de ce mercato l'ancien international Javier 'Chuletita' Orozco, qui a brillé à Cruz Azul et Santos notamment (champion 2015) il y a quelques années avant de décliner (il jouait au Cancún FC en D2 la saison dernière). Le club avait aussi fait venir un gardien mexicain mais il a été recalé à la visite médicale.

* je m’aperçois à ce moment même que ma draft tourne autour aussi autour des deuxièmes-troisièmes villes du pays : Naples, Maribor, Santa Ana, San Pedro Sula, Cracovie, Quetzaltenango, Limassol, c’est mon côté marseillais.





Austria Klagenfurt - Wörthersee Stadium

Difficile d’échapper au naming en Autriche, Klagenfurt est le seul à être épargné, même si l’enceinte où le club évolue s’appelait auparavant Hypo-Arena, du nom de la banque autrichienne Hypo Alpe-Adria-Bank International (laquelle a provoqué un scandale économique sans précédent en 2008, sa faillite ayant coûté des millions d’euros aux contribuables autrichiens).
Depuis 2010, le stade a pris le nom plus poétique de Wörtherseestadion, comme le lac qui arrose le land de Carinthie et Klagunfurt. Le nom vient des îles qui se trouvent au milieu du lac (Werdse, puis Werdersee, vient du vieil allemand weride qui signifie « île »), encore une RÉFÉRENCE GÉOGRAPHIQUE pour baptiser un stade.




TOURS 9 ET 10

Derniers tours à l'arrache, comme tout le monde, avec une petite centaine de clubs encore disponibles pour le tour 9. Pour le tour 10, c'était couru d'avance, je devais prendre l'Atlético San Luis, car j'avais anticipé qu'il n'y aurait plus grand chose. Quelle n'a pas été ma surprise quand je me suis retrouvé sur au moins 4 clubs sur les bras, après avoir raté de peu le Voluntari et son Stadionul Anghel Iordănescu :
- retour à Chypre avec l'Aris Lemesou, un peu comme le Nea Salamina, avec qui, bien que mou, ça s'était bien passé
- retour aussi en Afrique du Sud avec les promus de Sekhukhune United et son recrutement hétéroclite
- deuxième passage en Thaïlande avec le Chiangmai United du Yannick Boli qui joue au 700th Anniversary Stadium (erreur sur la fiche du club)
- mes Mouxicains donc, et le bien connu Estadio Alfonso Lastras
+ quelques Tunisiens, centro-américains, mes ex de l'OF Iraklíou ou d'Elche...
Le choix a été cornélien, mais va pour l'Aris malgré des moyennes très molles : championnat européen, play-downs potentiellement lucratifs, nom de stade intéressant. Et gros risque avec Sekhukhune, plus énigmatique que le championnat thaïlandais qui m'a saoulé en 2020.


Aris Lemesou - Tsirion Stadium

Première personnalité de ma draft qui n'a pas de rapport direct avec le football, Petros I. Tsiros (1904-1984) a pourtant donné son nom au stade de l'Aris, de l'Apollon et de l'AEL, pour avoir été l'un des PHILANTROPES de l'île. Le natif de Limassol, issu d'une famille aisée et pieuse, a en effet distribué toute sa vie de l'argent aux pauvres : constructions d'écoles et d'églises, achat de médecine et dons de terres aux défavorisés pour qu'ils puissent y construire leur maison, aides aux vétérans des deux Guerres... et mécénat pour la construction du stade hyper moderne de la ville (1975).
Il a aussi été le premier donateur de l'Église chypriote et a été reconnu par le gouvernement comme un impulseur formidable de l'éducation et du sport.





Sekhukhune United - Makhulong Stadium

Assez compliqué de trouver des informations concrètes sur les clubs sud-africains, qui changent souvent de ville, de stades, mais le championnat regorge de références historiques ou footballistiques : Nelson Mandela Bay Stadium, Harry Gwala Stadium, Peter Mokaba Stadium, King Goodwill Zwelithini Stadium, ou le classieux Lucas Masterpieces Moripe Stadium de SuperSport United, etc.
Pas beaucoup de risques de se tromper donc, le nouveau venu Sekhukhune déroge cependant un peu à la règle puisqu'il évolue souvent dans le champêtre Makhulong Stadium (en sesotho, Makhulong signifie "pâturages verts") à Tembisa, banlieue de Johannesbourg. Visiblement, le club aurait aussi joué au stade Peter Mokaba (activiste et ministre de Mandela) de la province voisine du Limpopo, antre du Polokwane City.

Autre référence molle, dans le nom même du club : Sekhukhune Ier a été roi du peuple Pedi, près du district qui porte aujourd'hui son nom, dans la province du Limpopo (aussi appelée Sekhukhuneland), pendant 21 ans, entre 1861 et 1882, avant d'être assassiné par son demi-frère Mampuru II. Avant cela, ce chef a mené deux "guerres de Sekhukhune", contre les envahisseurs boer et l'empire britannique.
À sa mort, the Times avait été beau joueur, reconnaissant la bravoure de l'adversaire des Anglais : « Nous apprenons ce matin […] la mort de l'un des plus courageux de nos anciens ennemis, le chef Sekhukhune […] La nouvelle nous ramène quelques années en arrière, à l'époque où le nom de Sekhukhune était un nom redoutable, d'abord pour les colons néerlandais, puis pour les colons anglais du Transvaal et du Natal. »



Voilà, il aurait encore beaucoup à creuser dans les stades mous, bientôt peut-être une suite, mais en attendant, espérons qu'on échappe encore quelque temps aux immondes Arena ou aux stades qui changent de nom tous les deux ans selon le sponsor.

Bonne saison à tous, poutous mous,

Ô Mexico

Commentaires
 1 


138 / 167
1FC Rienle 05/07/21 à 12h40

Merci O Mex !


168 / 191
2Trickyle 05/07/21 à 13h22

Du coup, il va bien falloir qu’on te laisse le stade Keylor Navas


557 / 680
3revlogle 08/07/21 à 0h56

Très sympa ce stade Tropico


1895 / 3598
4Arthur33le 10/07/21 à 8h20

/bigmou Ô Mexico ! Un plaisir à lire :)


3037 / 3812
5Ô Mexicole 10/06/22 à 18h28

Quelques jours avant la prochaine draft, BILAN de la précédente, historique par son thème et par son résultat : belle 3e place au final, en ayant en bout de banc l'Austria Klagenfurt (4e de D2 autrichienne il y a un an), l'Aris Limassol, promis à 0.9 de moyenne en début de saison, et un obscur promu sud-africain en pick 10.
Autant dire que j'étais loin d'envisager de signer ma meilleure performance VML, malgré une baisse fatale en fin de saison, et un 16 raté de peu. Surtout, je vois en relisant les lignes ci-dessus que j'aurais eu du mal à faire beaucoup mieux, retour en détail sur tous ces mois trépidants :

CHOIX 1 - NAPOLI
Deux manières de voir leur saison, comme pour plusieurs de mes clubs : le plaisir d'avoir suivi un club mythique et haut en couleurs, d'avoir profité d'un magnifique début d'exercice, d'avoir fait plus ample connaissance avec Dries Mertens :belg:, GOAT absolu du Napoli et toujours efficace à ses 35 ans. Et en même temps, déception de ne pas avoir lutté jusqu'au bout pour le titre, il y avait moyen d'aller titiller le Milan et l'Inter, mais l'hiver covidé a été fatal, sans oublier les résultats catastrophiques à domicile, contre Spezia, ces enculés d'Empoli, etc...
Mais la saison est réussie malgré tout, surtout que j'avais hésité avec le catastrophique Pristina, en Grèce l'AIK Athina n'a pas fait beaucoup mieux, et mon dernier choix possible, l'Olimpia, sort certes avec un trophée, mais j'ai kiffé ailleurs au Honduras (voir choix 6). Sassuolo garde donc une place spéciale dans mon coeur, mais Napoli restera un beau souvenir en Serie A, pas prête de me revoir...

CHOIX 2 - MARIBOR
L'un des clubs qui m'a fait le plus souffrir cette année (et pourtant, il y en a d'autres ci-dessous...), avec des hauts et des bas qui ont failli avoir raison de mes capacités cardiaques : beau début de saison, avant un terrible coup de mou (défaites face à Olimpija, Koper et Mura, plus un 3-0 face à Aluminij), ce qui cause le départ de l'entraîneur et l'arrivée en prêt d'Ognjen Mudrinski, la recrue estivale en attaque n'y arrivant pas. Bilan : 17 buts en fin de saison pour le Serbe, et seules deux petites défaites entre septembre et mars, avec notamment une belle victoire sur le terrain de Koper au printemps, pour prendre une belle avance au classement.
Puis, bing, match raté face à Bravo, nul honteux et miraculeux 3-3 face à Aluminij après avoir mené 0-2, puis un autre 0-0 contre Radomlje, pendant que Koper réalisait un sans-faute. La messe était visiblement dite à la J34, après un autre revers sur le terrain de Bravo, mais Koper se saborde tout seul sur les deux dernières journées, et titre chatteux pour Maribor, ouf !! Bonus pour mes Slovènes, ils ont bien assuré en Mouelta, CLM et étape de montagne, hvala !

CHOIX 3 - CD F.A.S.
Meilleur choix que mon seul précédent au Salvador, club sympa et attachiant ce FAS, mais contre-performances en play-offs pour le champion en titre, et que de points perdus après avoir mené au score, Dios mío !! Pour la peine, liste des ratés frustrants, dûs à la tactique de l'entraîneur qui ferme boutique après avoir marqué une fois. Ces défenses merdiques en fin de matchs me coûtent en partie le titre VML, cela dit y'a pas qu'eux qui ont merdé...
APERTURA, 2-2 face à Marte (but encaissé à la 85e)
CLAUSURA, 1-1 face à Once Deportivo (but encaissé à la 89e), 2-2 face à Jocoro (but encaissé à la 95e, après avoir mené 0-2), 1-1 face à Limeño (but encaissé à la 83e) puis re 1-1 face au club de LePeg (but encaissé à la 81e), 1-1 face à Santa Tecla (but encaissé à la 82e), sans oublier des défaites cruelles face à Águila, Alianza et la bête noire Chalatenango !

Mon tour 3 reste quand même pas mal, 1.5455, j'ai évité Zilina ou Saprissa, l'Ararat Erevan a raté sa saison aussi. Mais j'ai raté un titre avec le FK Tirana en Albanie, un 2 de moyenne avec l'Al-Ittihad Jeddah ou un 1.8 avec l'Universitatea Craiova...

CHOIX 4 - SLOVÁCKO
Beau retour en Tchéquie après mon raté Znojmo, mes faux Slovaques ont bien lutté pour le titre jusqu'en décembre, avec en bonus un 4-0 sur le Sparta Praha, mais la semaine suivante ils perdent 3-2 face à České Budějovice après avoir mené 0-2 jusqu'à la 72e, début d'un recul au classement (5 points en 8 matchs cet hiver). Mais le club a bien redressé la barre en fin de parcours, ils frôlent le 2 de moyenne au final, guidés par le pichimou Václav Jurečka, 17 buts.
Pas grand chose à part ça, ils ont aussi bien assuré en Mouelta et ont été sympas à suivre en général, merci Guada ! Du bon club de l'est costaud comme on les aime... (à un moment j'avais zieuté le Slovan Liberec dans ce championnat, avant qu'ils ne vendent leur gardien à Slovácko et enchaînent les gadins toute la saison).

CHOIX 5 - KS CRACOVIA
Un choix du coeur en Pologne, même si j'envisageais Newtown ou Llapi à la base : tous deux m'auraient assuré une meilleure moyenne finale, mais pas beaucoup plus, 1,5 contre 1.35, /dur nominoe et Alain pour le principe. Mais je ne regrette pas le choix de mes Pasow, ils ont assuré de belles victoires mais ont, comme tous mes autres mous, connu un des passages à vide.
Il y avait moyen de faire mieux au printemps avec un beau mercato et une reprise encourageante, mais faute de vrai buteur ils sont restés dans le ventre très mou. Seules déceptions avec eux : des défaites rageantes face aux nuls du championnat (1 point contre le Górnik Łęczna ou le Wisła Kraków, tous deux relégués, 3 points contre le BB Termalica mais défaite au retour, à domicile), et par conséquent des perfs à l'envers en Risk-League. Voilà, vous restez définitivement mon club polonais préféré, on se reverra peut-être un jour, mais avant, achetez-vous un attaquant BORDEL, et de vrais scouts, les recrues n'ayant pas répondu présent sur le terrain...

Bon, la suite après la piscine, ou plus tard...


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6Ô Mexicole 18/06/22 à 0h07

Une semaine plus tard, suite de mon bilan perso-mou :

CHOIX 6 - REAL ESPAÑA
Ma meilleure moyenne de la saison, juste devant Napoli et Slovácko, mais cela n'a pas été de tout repos : première partie satisfaisante, sous la houlette du coach mexicain 'el Potro' Gutiérrez et quelques buts de son compatriote Omar Rosas, beaucoup de victoires à l'arrachée, et un dernier coup de rein pour finir premier de l'Apertura. Mais en finale, le manque d'expérience et des "heurts" avec des supporters font que mes mous perdent les pédales face à Olimpia, défaite sèche et un coup au moral pour les joueurs, accompagné d'une grogne contre les dirigeants.
Sensation confirmée à la reprise avec 4 défaites d'entrée, on sent que les joueurs ont lâché le coach. Et là survient l'erreur fatale en Mouelta : en raison de leur dynamique, je ne les prends pas sur l'étape de montagne suivante, et laisse des clubs liquides se débrouiller tout seul en février-mars. Mal m'en a pris puisque les Aurinegros gagnent 12 matchs d'affilée, qui me servent peu sur la dernière étape de montagne où j'avais déjà Napoli, Maribor et Slovackó. Les 5 minutes de retard au classement général final se jouent peut-être là...
Mais revenons à mes Honduriens : l'équipe de l'argentin Héctor Vargas est sur un nuage, son compatriote Ramiro Rocca enfile les buts et file vers un nouveau titre de Pichimou, mais l'usure se fait sentir en fin de parcours et en play-offs : après une victoire face à Marathón en demie, ils évitent la bête noire Olimpia en finale, mais c'est Motagua qui les surprend en finale aller, 3-0 dans la musette, avec une nervosité injustifiée. Match retour, l'équipe marque deux buts mais n'arrive jamais à refaire son retard, regrets éternels...

CHOIX 7 - XELAJÚ
Ravi qu'on m'ait laissé un outsider guatémaltèque en fin de tour 7, j'ai vite déchanté après un début de saison prometteur (2 de moyenne après 8 matchs). La suite n'a été qu'une longue agonie de défaites étriquées, de cartons rouges, de dissensions, de scandales autour de certains joueurs, pris en flagrant de délit de beuveries avant un match important... Un exemple entre mille : en fin d'Apertura, le groupe retrouve une certaine dynamique et affronte en J22 l'équipe B ou C de Comunicaciones, qui se concentre sur un match continental. Eh ben non, défaite 0-1 sur un but d'un joueur qui ne rejouera sans doute jamais plus en D1...
À l'hiver, petit espoir, le club recrute un coach mexicain, titré en D2 de son pays, et quelques pointures devant, l'attaquant Javier 'Chuletita' Orozco ayant pris sa retraite en décembre, dégoûté comme moi devant un tel bordel. Cela commence plutôt bien, 2 courtes défaites en 9 matchs, et je commence à miroiter un 1.4-1.5 de moyenne en fin de saison si l'équipe prend quelques points lors des prochains matchs, contre Sololá, Nueva Concepción ou Achuapa. Las, ces abrutis prennent 2 points (!!) sur les 9 rencontres suivantes, 0 contre les susnommés, et finissent la saison en roue libre et en queue de poisson : 1,20 de moyenne. Eux aussi me coûtent à coup sûr un meilleur résultat final...

CHOIX 8 - AUSTRIA KLAGENFURT
Pratiquement la même moyenne finale pour mes promous autrichiens (1.125), mais j'ai peu de choses à leur reprocher, si ce n'est la solution formule finale du championnat et un petit manque de chance au moment du dénouement de la phase régulière. En effet, les hommes de Peter Pacult démarrent bien leur retour en Bundesliga, avec de belles victoires, notamment en J16 face au Red Bull, jusqu'à atteindre 1.45 de moyenne. Mais l'effectif est limité, et accumule les cartons rouges (au moins 9 directs), ce qui n'est pas complètement pour me déplaire car le club a des derniers matchs difficiles et pourrait retomber dans des play-downs potentiellement lucratifs en victoires et en points.
Malheureusement, sur la J22, Ried, à la lutte pour cette 6e place, se laisse égaliser à 5 minutes de la fin, et envoie involontairement Klagenfurt en play-offs, contre les prétendants au titre. Ce qui devait arriver arriva : 6 points sur les matchs décisifs et une moyenne en fort recul, mais tout en se battant jusqu'au bout, aucun reproche à vous faire. Mon premier passage en Autriche restera donc une belle aventure, surtout que les Mauves se sont battus comme des fauves en Moutropa, atteignant la demi-finale et perdant sur un scénario improbable, juste et cruel face aux durs de l'Union Saint-Gilloise : Moutropa2022

CHOIX 9 - ARIS LEMESOU
Là encore, aucun regret avec mes petits Chypriotes du tour 9, j'aurais signé en début de saison pour un 1.5625 de moyenne, vu l'historique mou du club. Le recrutement à l'été semblait prometteur, sous l'égide d'un mécène russe, et très vite le club squatte les premières places du classement, 2 de moyenne à mi-championnat. Malgré cela, dernière place pour l'Aris dans son groupe de Moutropa et élimination frustrante en Coppa Nostrum, au moment où ça commençait à tanguer un peu en championnat.
Le moment charnière de la saison intervient à la mi-janvier, lors d'un déplacement chez l'APOEL (J17) : mes protégés mènent longtemps 0-1 mais se font remonter à la toute fin des arrêts de jeu, et à partir de là, au lieu de se mêler à la lutte avec l'Apollon ou l'AEK Larnaca, ils dévissent lentement, pas aidés par la terrible blessure de l'attaquant Mariusz Stępiński (9 buts). La fin de saison n'est cela dit pas si mauvaise, mais trop de matchs nuls empêchent une moyenne plus proche des ambitions et du parcours de mes Mous.

CHOIX 10 - SEKHUKHUNE UNITED
Petit choix 10 arrivé un peu par hasard, à la place de mon San Luis qui aurait été le choix logique : les deux auront presque la même moyenne à la fin, mais mes Sud-Africains ont eu le mérite d'offrir un petit frisson en début de parcours : 7 victoires sur la première partie de la saison, et une moyenne qui monte jusqu'à 1.8. Là encore, le réveil a été douloureux : alors qu'à l'été, le recrutement massif (une vingtaine d'arrivées) avait portés ses fruits, l'instabilité de ce type de clubs fait mal au mercato d'hiver. Les nombreux départs et la blessure du nigérian Chibuike Ohizu (8 buts malgré tout au total) annoncent un printemps mou, avec des matchs "faciles" complètement mal négociés, la victoire en fèvrier face au Baroka (4-0) n'ayant été qu'un faux espoir. Trop de courtes défaites (huit fois 1-0) et trop de matchs nuls empêcheront une meilleure moyenne et un rebond au classement général.


Conclusion générale : une saison molle ça dure entre 9 et 10 mois, je le voyais venir pendant l'hiver, mais je ne m'attendais pas à ce que la concurrence vienne du côté de LePeg et d'Arthur. Sans leurs surperformances au printemps, il y avait moyen de lutter jusqu'au bout pour le titre. Mais c'est peut-être mieux comme ça, vu le recul de mes clubs sur la fin (/dur play-offs)... Le kiff sur cette saison a de toute façon a été total, je connaissais peu cette sensation de jouer sur plusieurs tableaux jusqu'au bout, moi dont les saisons se terminaient d'habitude en octobre...


Les vrais regrets :
- ne pas avoir accroché le 16 de moyenne qui aurait été mérité
- avoir raté l'occasion de gagner la Chabana, je perds en demie de l'Apertura sur une victoire improbable des Slovènes de totoradio
- aucun titre pour le Real España malgré leur saison historique, et aussi un peu le parcours de Napoli, il y avait la place avec un banc plus étoffé
- un peu le scénario de la Mouelta (voir plus haut), mais il y a eu une rude concurrence en face, n'importe qui aurait pu l'emporter


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