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[CotyMou] Journée 23 (17-18)
par Strass(bourg) et Payet, le 08/03/18 à 14h40
Aaaah qu'il fait bon de reprendre l'écriture pour un CR dont j'ai vraiment envie de faire le debrief, vous avez pas idée.

C'est lundi, il fait beau, pas vraiment chaud mais on s'en contentera, pas trop de boulot, je vois pas ce qu'on peut demander de plus.

Non, même la pipe et un mars j'ai reçu, c'est vous dire.

Allez, en selle pour un CR plus fouillé à nouveau, que j'espère aussi instructif que drôle pour toi, Lecteur-z-et Lectrice assidus.

[Edit] Bon il est jeudi, j'ai mis du temps mais ça vaut le coup, j'espère.

[Edit 2] L'article est trop long, j'ai du le découper en 2, à moins que George ne puisse fixer ça. Pour les classements, allez directement au 2 si y a que ça qui vous intéresse (bande de baltringues).

[Edit 3] George a fixé. Bande de loosers.



LA JOURNEE 23




*Netflix n'aurait rien fait de plus tueur*, non rien à voir avec la télé en elle-même mais plutôt les séries.

Un club par match a été choisi pour sa localisation exacte ou presque, dans la ville ou a sévi un tueur en série.

Pas juste un tueur lambda non plus, genre le cinglé qui a minimum 10 victimes à lui tout seul.

Allez, en route pour ce voyage de l'horreur (mais parfois y a des trucs fous, voir un peu drôle quand même).



Kaizer Chiefs à Johannesburg.



*Contexte*

Un bled au sud-est de cette ville, Vosloorus, a vu la naissance du tueur en série le plus prolifique d'Afrique du Sud. Moses Sithole y né le 17 novembre 1964. Il est l'auteur des meurtres qui ont été nommés les *ABC Murders* parce qu'ils ont commencés dans la ville d'Atteridgeville puis à Boksburg pour finir à Cleveland, toutes les trois en banlieue de Johannesburg.

A 5 ans, son père meurt et sa mère l'abandonne lui et ses frères et soeurs. Ils passeront les 3 prochaines années dans un orphelinat où, il le dira plus tard, il se serait fait battre.

Selon ses propres témoignages, il s'est fait arrêté pour viol quand il était ado et s'est fait emprisonné pour 7 ans.

C'est son séjour en prison qui l'aurait transformé en meurtrier, d'après ses propres propos. Il explique d'ailleurs ses crimes en disant que les femmes qu'il assassinait lui rappelaient toutes la femme qui l'a accusé à tort de viol bien des années auparavant.

Surnoms: The South African Strangler, The Gauteng Killer.



*Les meurtres*

Pour les gens autour de lui, Sithole paraissait quelqu'un de doux.

Au moment de sa série meurtrière, Sithole gérait une association écran *Youth Against Human Abuse* (oui plutôt ironique vu l'individu), entièrement dévouée à l'éradication des mauvais traitements fait aux enfants.

Toutes ses victimes étaient des femmes qui avaient postulé à des offres d'emploi pour sa boite factice et passé des entretiens d'embauches avec lui.

Il les amenait dans un champ éloigné, au hasard et là, commençait à les battre, à les violer et à les tuer.

Elles étaient généralement étranglées avec leurs propres bas. Il écrivait ensuite le mot *salope* sur leur corps avant de les abandonner ailleurs.

Les premiers meurtres de ce genre commencèrent à Atteridgeville donc.

Après un certains temps, Sithole s'est focalisé sur Boksburg et finalement sur Cleveland.

En 1995 il se targuait d'avoir plus de 30 victimes à son actif, inspirant la terreur dans tout le pays.

Dans certains cas, il téléphonait aux familles de ses victimes uniquement pour les provoquer.

La situation devenait tellement intenable que Nelson Mandela alors président, s'est rendu à Boksburg en personne pour appeler à l'aide du public pour capturer le tueur.



*Capture*

An août 1995, Sithole a été identifié et vu avec un de ses victime. Les enquêteurs du SAPS ont vite retrouvé les détails de sa précédente conviction pour viol. Mais Sithole a alors disparu.

En octobre 1995, il a contacté le journaliste sud-africain Tamsen de Beer et s'est fait connaitre comme le tueur recherché. Durant un échange au téléphone avec de Beer, il a expliqué que les meurtres étaient effectués comme revanche pour son emprisonnement pour viol, qu'il a jugé injuste.

Il s'est vanté d'avoir 76 victimes au compteur, soit deux fois plus que supposé alors. Pour le prouver, il a alors donné des indications précises sur un des corps qu'il a laissé.

Les autorités locales ont fini par coincer Sithole à Johannesburg. Le suspect a été touché par balle alors qu'il attaquait un agent de police avec une machette. Il a été conduit à l?hôpital où il a été diagnostiqué du sida.



*Jugement*

Le 5 décembre 1997, Sithole a été condamné à 50 ans d'emprisonnement pour 38 meurtres...chacun. En plus de 12 ans pour chacun des 40 viols et 5 ans pour chacun des 6 vols qu'il a commis (enfin que la justice a pu prouver).

Comme ces sentences sont cumulées, le total se monte à 2410 ans d'emprisonnement. Le juge a aussi ordonné que Sithole devait d'abord tiré 930 ans minimum avant d'être éligible à la liberté conditionnelle. C'est cocasse.

Il aurait été condamné à la peine de mort si celle-ci n'avait pas été abolie. C'est moins cocasse.

Il a été incarcéré en C-max, la section haute sécurité de la Prison Centrale de Pretoria. En ce moment même il continue de purger sa peine au Mangaung Correctional Centre à Bloemfontein.




Un match sans trop de surprise, qui respecte la physionomie du classement en championnat.

Les pirates sont partis à l'abordage du Kaizer et sont repartis avec le magot.




Afrique du Sud
Orlando Pirates
roger rabine
3 - 1 Kaizer Chiefs
Oook
03/03/18
à 14h30




3 points : 2-0 : Kolejorz, Marf

Y a du 2 points mais y a rien d?extravagant non plus hein.



Hannover à ...Hanovre.



Bon lui, sa vie c'est un sacré roman, j'ai pris le parti de vous en faire le récit assez extensif, parce que je trouve que c'est important pour comprendre comment on en arrive là, mais pour les feignasses ou les pressés, y a un mini-résumé directement ci-dessous.



*Résumé*





Friedrich Heinrich Karl *Fritz* Haarmann né le 25 octobre 1879 à Francfort, était un tueur en série allemand, connu sous le nom du *Boucher de Hanovre* , le *Vampire de Hanovre* ou encore le *Wolfsmench*, loup-garou (dûs aux intenses mutilations et démembrements commis sur les corps de ses victimes et aussi à cause de sa méthode de meurtre qui est de mordre dans et à travers (sic) le cou de ses victimes). Il a commis des agressions sexuelles, meurtres, mutilations et démembrements d'un minimum de 24 garçons et jeunes adultes entre 1918 et 1924.

Décrit par le juge de son procès comme étant *à jamais dégradé du rang de citoyen* Haarmann a été prouvé coupable de 24 des 27 meurtres pour lesquels il a été inculpé et a été condamné à mort par décapitation en décembre 1924. Il a été exécuté en avril 1925.

Malgré le nombre il n'est pas le tueur le plus prolifique en Allemagne, ce titre appartient à Karl Denke, qui opérait a peu près dans la même période que Fritz, avec 30 victimes reconnues mais avec un total probablement supérieur à 40.



*Son oeuvre plus en détail*

Il est le plus jeune des six enfants de Johanna et Ollie Haarmann.

Fritz était un enfant tranquille, avec peu d'amis de son âge ou sexe et qui se socialisait rarement avec d'autres enfants que ses frères et soeurs en dehors de l'école.

Dès le plus jeune âge, il montrait un comportement efféminé, préférant jouer à la poupée qu'à des jeux de garçon et s'habillait avec les vêtements de ses soeurs. Il a aussi développé une passion pour la cuisine et la couture ainsi qu'une relation très proche avec sa mère, qui le gâtait énormément.

Haarmann Senior s'est marié avec Johanna à l'âge de 41 ans, (il a 7 ans de plus qu'elle à ce moment là) pour son argent et la dot qu'elle pourrait éventuellement lui apporter. Il est connu pour être colérique et infidèle, qui lui vaudra d'attraper la syphilis à la fin de sa vie. Malgré son tempérament autoritaire, le peu de temps qu'il dévoue à ses enfants et ses m?urs volages, Johanna et Ollie resteront ensemble jusqu'à la mort de Johanna en avril 1901.

Haarmann commence sa scolarité en 1886, il est décrit par ses enseignants comme un enfant gâté, couvé, enclin à l'inattention. Cependant son comportement en classe est exemplaire bien que ses notes soient médiocres.

En 1894 et avec le consentement de ses parents, il finit l'école et s'engage dans l'armée à l'âge de 15 ans.

Il s'est facilement adapté au service et se comportait bien comme engagé. Peut être que la vue et le contact de tout ses hommes le mettait en confiance. Cependant, après 5 mois, il commençait à souffrir d'absences périodiques, qui ont d'abord été diagnostiquées comme des signes d'anxiété soudaine par un professionnel médical pour ensuite être décrit comme une sorte d'épilepsie en octobre 1895. Le mois suivant, Haarmann se retire de son service et retourne à Hanovre pour y travailler brièvement dans l'usine à cigare qu'à ouvert son père en 1888.

A 16 ans, Haarmann commet ses premières agressions sexuelles qui impliquent toutes de jeunes garçons qu'il entrainait vers des endroits discret (des greniers ou des caves) avant d'abuser d'eux.

Il a été arrêté pour des actes de ce genre en juillet 1896. Après d'autres récidives, la division des affaires criminelles a opté pour placer Haarmann dans un institut psychiatrique à Hildesheim en février 1897.

Un psychologue, Gurt Schmalfuss, l'a qualifié de *dérangé incurable* et incapable de comparaitre devant un tribunal. Celui-ci a ordonné que Haarmann soit détenu dans l'institut indéfiniment. Cela a été mis en application le 28 mai 1897.

7 mois plus tard, Haarmann s'en échappe et avec l'aide de sa mère s'enfuit en Suisse à Zürich. Il y reste 16 mois avant de retourner à Hanovre, en avril 1899. Peu après, il commence une relation amoureuse avec une femme nommée Erna Loewert qui devient rapidement enceinte de son enfant.

En octobre 1900 Haarmann reçoit sa notification de service militaire obligatoire. Rigolo quand on est recensé comme fou en cavale, mais bon, qui suis-je pour juger ?

Bref, une fois réengagé, il gagne la réputation d'un soldat exemplaire et un excellent tireur de précision. Il décrira lui même cette période de sa vie comme étant la plus heureuse.

Après être tombé dans les pommes durant un exercice, il commença à souffrir d'errements et a été hospitalisé pendant 4 mois. Il a été jugé inapte au service après ça pour être suspecté de souffrir probablement de démence précoce.

Retour à la vie civile et à un job dans une boite de son père.

Il le poursuivra en justice parce qu'il est incapable de travailler à cause de la nourriture qui lui a été servi pendant son service militaire. Son père a contesté les faits et l'affaire n'est pas allé plus loin. Puis c'est au tour du père de poursuivre son fils en justice pour menaces de mort et chantage, à la suite du procès précédent. L'affaire a été abandonnée aussi, faute de preuves. Cependant, Haarmann père a quand même demandé une éxamination psychiatrique de son fils. Elle a été conduite par le Dr Andrae, qui a conclut que malgré une morale inférieure, Haarmann Jr n'était pas instable mentalement.

Après ses évènements, Haarmann s'est essayé à plusieurs jobs et sa fiancée l'a quitté parce qu'il l'avait accusé d'infidélité avec un étudiant. Elle l'a également chassé de sa maison et de son emploi, car les locaux lui appartenait à elle uniquement.

La décennie suivante, Haarmann vivait principalement de vols, larcins ou d'escroqueries entre 2 jobs légitimes.

Il passa quand même la majorité de la période 1905-1912 en prison.

Fin 1913, il a été de nouveau arrêté pour cambriolage, la police a retrouvé chez lui un tas d'objets volés liés à d'autres affaires de vols. Il écope de 5 ans de prison.

Relâché en 1918, il s'installe dans un appartement mono pièce à Hanovre.

Après des efforts pour vendre et s'approprier des propriétés volées à Hanovre, il établit des contacts avec un tas de criminels de contrebande avec qui il peut échanger et retourne immédiatement au style de vie qu'il menait avant son incarcération en 1913.

La chaos et la pauvreté d'après guerre vont faire en sorte que les forces de police, mal payées et sous staffées, vont demander l'aide de la population.

Malgré le dossier gros comme ma bite que Haarmann se trimballe et le fait qu'il soit un homosexuel connu des forces de l'ordre (c'est encore à ce moment là illégal et puni d'emprisonnement), il arrive quand même à se faire une réput' d'indic solide. Ce qui lui permet alors de rediriger le focus de la police sur d'autres gusses que sur lui même pendant qu'il tuait à tours de bras. Malin le gars.

Il va même jusqu'au point de piéger ses complices de crime chez lui, de faire débouler la Police pour les faire arrêter tous ensemble en flagrant délit, pour ne pas éveiller les soupçons, puis se faire relâcher ni vu ni connu.

C'est vous dire si la Police après ça lui fait confiance...

Les mains libres, il a pu, entre 1918 et 1924, commettre pas moins de 24 meurtres (probablement même 27) de jeunes hommes ou garçons tous entre 10 et 22 ans.

Les victimes sont typiquement attirées à l'une des adresses où Haarmann a résidé durant cette période, sous prétexte d'assistance, travail ou même d'inculpation. Arrivé à destination, il nourrit la victime, lui donne à boire avant de mordre directement sa pomme d'Adam en même temps qu'il l'étouffe. Dans la plupart des cas la victime meurt alors asphyxiée, dans certains cas même, Haarmann va jusqu'à mordre complétement au travers la gorge de la victime, ce qu'il décrira lui même comme étant une *morsure d'amour*.

Toutes les victimes ont ensuite été démembrées et jetées dans la rivière Leine

Les effets personnels des victimes sont gardées par Haarmann pour son propre usage ou celui de son amoureux, Hans Grans, vendues au marché noir ou bien données en cadeau à leurs connaissances.

Après son arrestation, des rumeurs ont circulées que la chair des victimes a été consumée par Haarmann ou vendue au marché noir comme viande de porc ou de cheval. Aucune preuve n'a été produite pour confirmer ces théories bien que Haarmann été connu pour être un vendeur actif de viande de contrebande, qui était invariablement découpée et sans os voir souvent vendue hachée. Il expliquait la provenance des viandes à des clients suspicieux qu'il achetait la viande à un boucher nommé Karl, bien que les témoignages concernant la profession dudit Karl variaient beaucoup et ne corroboraient pas.

Le 17 mai 1924, deux enfants jouant le long de la rivière Leine découvrent un crâne humain. Analysé comme étant celui d'un jeune homme entre 18 et 20 ans et comportant des entailles de couteau, la police ne savait pas trop si c'était le résultat d'un meurtre, d'un corps balancé à l'eau par des pilleurs de tombes ou bien une farce bien morbide d'étudiants en médecine (on savait s'amuser à l'époque). Autre théorie c'est que le corps a été balancé dans la rivière Alfeld avant de se retrouver ici, car dans le coin où coule l'Alfeld donc, il y a eu une épidémie de typhoïde récente.

Deux semaines plus tard, un autre crâne est découvert pas loin du premier crâne, celui-ci appartenant aussi à un jeune homme de la même tranche d'âge. Puis rapidement après ça, un sac contenant des ossements humains a été retrouvé par deux garçons jouant dans un champ près du village de Dörhen.

Les découvertes macabres s'accumulent et toutes portent les mêmes caractéristiques: chaque crâne a été détaché de la colonne vertébrale avec un instrument coupant et tous portent des marques qu'ils ont été scalpés.

Bien avant que ces preuves fassent surface, des rumeurs circulaient déjà à Hanovre concernant le nombre important d'enfants et d'ados qui ont été déclarés disparus. Les journaux en faisaient les choux gras, avançant que pas moins de 600 enfants et jeunes adultes ont disparus à Hanovre entre 1918 et 1924.

Le 8 juin, plusieurs centaines de Hanovriens se sont mis à inspecter les deux bancs de la rivière Leine et les environs, découvrant d'autres os humains qui ont été passés à la police. Celle-ci décide de draguer toute la partie de la rivière qui passe dans le centre-ville et y découvre plus de 500 os supplémentaires qui ont appartenu, selon un docteur de la cour, à 22 corps différents. Tous jugés être des jeunes garçons entre 15 et 20 et tous portent des stries faites au couteau.

Haarmann a rapidement été suspecté des faits vu que ces états de service étaient bien connu des forces de police.

Il a été mis sous surveillance, la police de Hanovre demandant à 2 agents venus directement de Berlin de travailler sous couverture, car il connaissait bien les effectifs de la police hanovrienne.

La nuit du 22 juin, Haarmann est vu par les deux agents en train de se disputer avec un jeune garçon de 15 ans nommé Karl Fromm. Haarmann approche alors d'autres policiers et accuse Karl de voyager avec de faux-papiers.

Karl, après son arrestation, accuse Haarmann de l'avoir violé plusieurs fois lors des 4 jours où il a vécu chez lui, parfois sous la menace d'un couteau sous sa gorge.

Haarmann est arrêté à son tour le matin suivant et inculpé d'agression sexuelle.

La police fouille alors son appartement du n°2 Rote Reihe où il a vécu depuis juin 1923.

Le sol, les murs et la literie sont maculés de taches de sang. Haarmann se justifie en expliquant que cela provient de sa vente de viande de contrebande. Plusieurs connaissances et voisins de Haarmann sont interrogés à propos de ses activités et beaucoup ont vu Haarmann en présence de jeunes adultes ou enfants qui venaient le visiter. Certains l'ont même vu quitter son appartement tard dans la nuit ou tôt le matin avec des sacs ou des paniers, deux témoins l'ont suivi discrètement et l'ont vu jeter les sacs dans la rivière Leine.

Haarmann et sa défense tinrent bon jusqu'à ce que plusieurs objets trouvés dans son appartement ont été identifiés appartenir à Robert Witzel, un jeune homme de 18 ans disparu. Celui-ci a été vu avec Haarmann par un ami juste avant sa disparition. Confronté aux preuves, Haarmann essaya vainement de contester à nouveau les faits. Cependant, la veste de Robert Witzel a été retrouvée en possession de la propriétaire de l'appartement que louait Haarmann et plusieurs témoignages affirmaient que Haarmann a effacé les marques d'identification de la veste. Haarmann craque, s'effondre et confesse.

Il confesse les viols, meurtres et démembrements d'un grand nombre de jeunes garçons dans ce qu'il appele une *passion sexuelle enragée* entre 1918 et 1924. Selon lui, il n'a jamais vraiment voulu tuer ses victimes mais se retrouvait devant une envie irrésistible de mordre dans ou à travers leur pomme d'Adam.

Pour se débarrasser des corps, Haarmann les démembrait bien qu'il insistât sur le fait qu'il trouvait cet acte extrêmement peu plaisant. Sans blague. Il était selon lui, malade pendant 8 jours après son premier meurtre.

Cependant, il confirmait quand même que *sa passion* au moment du meurtre était *plus forte que l'horreur du découpage* qui prendrait habituellement 2 jours pour être accompli.

Il avait alors un petit rituel bien établi: une grande tasse de café fort pour se donner du courage puis il plaçait les corps sur le sol de son appart' et les recouvrait avec un vêtement avant d'enlever d'abord les intestins qu'il mettait dans un seau. Une serviette servait à éponger le sang dans l'abdomen, il s'attaquait ensuite au coeur, poumons et reins qu'il découpait et mettait dans le même seau. Les jambes et les bras sont ensuite séparés du corps. La chair des membres et du torse en est séparée et jetée aux toilettes ou dans la rivière voisine.

Il finissait toujours par la tête, il en enlevait la chair puis l'enveloppait dans des chiffons, face contre terre sur de la paille avant de la fracasser avec une hache jusqu'à ce que le crâne se fende, donnant accès au cerveau, qu'il plaçait aussi dans le seau.

Haarmann insistait sur ce détail, expliquant que les crâne retrouvés dans Leine n'étaient pas ses victimes puisqu'ils n'étaient pas éclatés comme ils devaient l'être après un traitement pareil.

Il insistait aussi sur le fait qu'aucun des meurtres était prémédité, bien que plusieurs preuves attestent du contraire, supposant que Haarmann planifiait ses meurtre plusieurs heures voir jours avant, préparant ce qu'il allait dire aux victimes pour les amadouer et à leur entourage pour les dissuader de rapporter la disparition de leur proche.

Les enquêteurs ont aussi remarqué que Haarmann ne confessait uniquement les meurtres pour lesquels les preuves étaient sans appels, Haarmann lui même a dit une fois *Il y en a plusieurs (victimes) dont vous ne savez rien et qui ne sont pas celles que vous pensez*.

Quand on lui a demandé combien de victime il a tué, il déclara *entre 50 et 70*. La police ne pouvant lier Haarmann qu'à *seulement* 27 jeunes garçons.

Le procès de Haarmann débuta le 4 décembre 1924, il est accusé des 27 meurtres.

Au départ, tous les membres du public étaient admis au procès, après une fouille étendue, cependant au troisième jour, le juge a exclut tous les spectateurs de la salle, car les meurtres étaient revus de manière détaillée, choquants par leur nature graphique et morbide.

Le procès est l'un des premier évènement majeur moderne des médias en Allemagne, recevant une couverture de la presse internationale, étant décrit comme *l'affaire la plus révoltante de l'histoire criminelle allemande*.

Le procès dura à peine 2 semaines et 190 témoins y ont été appelés à comparaitre.

Haarmann a été jugé coupable de 24 des 27 meurtres dont il a été accusé et condamné à mort par décapitation.

Avant la délibération du jury, Haarmann s'est adressé à la cour en ces termes *Condamnez moi à mort, je ne demande que la Justice. Je ne suis pas fou. Faites que ce soit rapide. Délivrez moi de cette vie qui est un tourment. Je ne demanderai pas pitié, je ne ferai pas appel. Je veux juste passer une dernière nuit dans ma cellule avec un café, un cigare et du fromage, je maudirai mon père puis j'irai à mon exécution comme si c'était mon mariage*.

Après avoir entendu le verdict, Haarmann déclara à la cour *J'accepte le verdict entièrement et librement* avant de rajouter *Je vais à la guillotine heureux et plein de joie*.

Haarmann respecta ses dires et ne fit pas appel du verdict, clamant que sa mort expiera ses crimes et que, si il était libéré, il tuerait probablement à nouveau.

Ses derniers mots avant la guillotine furent *Je suis coupable, messieurs, mais aussi dur que cela puisse être, je veux mourir comme un homme* puis une fois sa tête placée sous la lame *Je m'excuse pour tout, mais je ne crains pas la mort*. Pfiou on est au bout.




Tout ça pour dire qu'au final c'est même pas Hanovre qui l'emporte mais les locaux de Frankfurt. Comme les saucisses.




Allemagne
Frankfurt
Westham
1 - 0 Hannover
didierrevient
03/03/18
à 15h30




Allez je m'y met parce que j'ai le droit:

4 points : Strass(bourg) et Payet, FC Rien, Paul de Gascogne, black cat, timath, Isaias



Sturm Graz à Graz.



Celle-ci est plus courte, promis.



*Contexte*

Johann *Jack* Unterweger nait en 1950 àGraz. Fils de Theresia Unterweger, barmaid et serveuse, et d'un soldat américain inconnu qu'elle a rencontré à Trieste en Italie. D'aucuns disent qu'elle était une prostituée. Elle a été emprisonnée pour fraude alors qu'elle était enceinte mais a été libérée et s'est installée à Graz avant d'accoucher.

En 1953 Johann a été envoyé à Carinthia chez son grand-père car sa mère a été arrêté à nouveau.

Il a fait plusieurs peines de prison pendant sa jeunesse pour des délits mineurs et pour une agression sur une prostituée. Entre 1966 et 1975 il a été inculpé 16 fois, majoritairement pour agression sexuelle et a passé la plupart de ces 9 ans derrière les barreaux.

Il est le tueur en série le plus prolifique d'Autriche dont les crimes ont été prouvés.

Surnoms: Jack l'Ecrivain, l'Etrangleur Viennois ou encore Häfenliterat (l'Ecrivain des ports) et Knastpoet (le poète des prisons).

Sinon il y a les *Lainz Angels of Death* un groupe de 4 infirmières tueuses qui ont vraisemblablement tué entre 49 et 200 personnes entre 1983 et 1989.

Ou bien encore Johann Otto Hoch, jugé coupable d'avoir tué sa femme mais vraisemblablement aurait tué ses...50 autres précédentes épouses. Joli score.



*1er meurtre*

En 1974, il tue sa première victime: Margaret Schäfer, une jeune femme de 18 ans, en l'étranglant avec son soutien-gorge. Il est arrêté en 1976 et jugé à la prison à vie. Une fois incarcéré, il écrit des nouvelles, poèmes, des pièces et une autobiographie *Purgatory or The Trip to Prison?Report of a Guilty Man* (désolé j'ai pas trouvé le titre en français) qui servit plus tard pour un documentaire.



*Réhabilitation*

En 1985 une massive campagne pour sa libération est entreprise, le président autrichien Rudolf Kirchschläger refuse la pétition, arguant que la cour a demandé un minimum de 15 ans de réclusion. Des écrivains, artistes, journalistes et politiciens, pour la plupart socialistes, demandaient sa libération, incluant la prix Nobel de littérature 2004 Elfriede Jelinek, Günter Grass (prix Nobel de littérature en 1999), Peter Huemer (journaliste autrichien) et l'éditeur du magazine *Manuskripte* Alfred Kolleritsch.

Il est finalement libéré en 1990 après les 15 ans minimum. A sa libération, son autobiographie est enseigné dans les écoles et ses histoires pour enfants sont contées à la radio.

Lui même animait des émissions de télé parlant de réhabilitation criminelle et il travaillait comme reporter pour l'ORF, chaine publique, où il écrivait sur les meurtres qu'il aura lui même commis et dont il sera jugé coupable plus tard.



*Rechute*

Les forces de l'ordre ont plus tard découvert qu'Unterweger a tué une prostituée en Tchécoslovaquie et 6 autres en Autriche, en 1990 juste après sa libération.

En 1991 il est engagé par un magazine autrichien pour écrire sur les crimes à Los Angeles et les différences entre le traitement de la prostitution aux US et en Europe.

Il y rencontre la police locale donc et va jusqu'à participer à une patrouille des quartiers rouges avec eux.

Durant son voyage, 3 prostituées ont été agressées avec des branches d'arbre et étranglées avec leurs propres soutien-gorge.

En Autriche, il est lourdement suspecté pour les meurtres des prostituées en l'absence totale d'autres suspects et il est mis sous surveillance.



*Arrestation*

Après un certain temps, la police a finalement collecté suffisamment de preuves pour l'arrêter mais il s'est enfuit avant que la police n'arrive chez lui.

Après une chasse à travers l'Europe, le Canada et les US il est finalement arrêté par le FBI à Miami le 27 février 1992.

De retour en Autriche, il est accusé de 11 homicides dont celui de Prague. Le jury le juge coupable de 9 d'entre eux avec une majorité de 6 contre 2.

Il est condamné à perpétuité sans possibilité de liberté conditionnelle.

Cette même nuit il se suicide dans la prison de Graz-Karlau en se pendant avec une corde qu'il a fabriqué avec des lacets et une cordelette de survêtement.




Match plus compliqué qu'il n'y parait mais apparemment les mous étaient bien renseignés parce qu'il y en a pas mal qui glanent des points quand même.




Autriche
Linzer ASK
Vieux légume
0 - 2 Sturm Graz
Etienne Mattler
03/03/18
à 16h00




4 points : FC Rien

3 points : 1-3 : chat moi 79



Huddersfield.



*Résumé*

Peter Coonan (né Peter William Sutcliffe le 2 juin 1946) est un tueur en série anglais surnommé *L'Eventreur du Yorkshire* par la presse. En 1981 il est inculpé pour le meurtre de 13 femmes et tentatives de meurtres sur 7 autres.

Sutcliffe usait régulièrement des services de prostituées à Leeds et Bradford. Le déclenchement de la violence envers elles proviendrait du fait qu'il ait été escroqué de tout son argent par une prostituée et son mac.

Sa version à lui c'est que c'est la voix de Dieu lui même qui lui a ordonné de tuer les prostituées. Pratique.

Sa série meurtrière s'étend sur 5 ans, durant ce temps l'opinion publique s'indignait surtout des meurtres des femmes qui n'étaient pas des prostituées.

Après son arrestation pour conduite avec de fausses plaques en janvier 1981 la police lui a demandé si c'était lui le tueur et il a confirmé que c'était bien lui. Oui comme ça.

A son procès en 1981, il plaidé non coupable pour raison de responsabilité diminuée après un diagnostique de schizophrénie paranoïde mais le jury a rejeté cet argument.

Il purge actuellement 20 sentences de prison à vie consécutives (ça fait beaucoup c'est ce qu'il faut se dire).

La police du West Yorkshire a été durement critiquée pour le temps qu'à pris son arrestation malgré qu'il a été interrogé 9 fois pendant la chasse au meurtrier.

A cause de la nature sensationnelle de l'affaire, la police a du traiter un nombre exceptionnel d'informations, certaines étant des canulars. Ces critiques ont été jugées valides par le rapport Byford fait en 2006 à propos de cette affaire.

Il est le tueur en série britannique le plus prolifique bien que Steve Wright soit suspecté d'avoir 22 victimes au compteur.

N'oublions pas le fameux docteur Harold Shipman, impliqué dans la mort de...218 patients ! Il les piquait avec de l'héroïne et falsifiait les rapports médicaux pour faire passer lesdits patients comme étant en très mauvaise santé.



*Contexte*

Né à Bingley, famille d'ouvriers, catholique, décris comme un solitaire, il quitte l'école à 15 ans et a fait des boulots subalternes comme fossoyeur dans les années 60. Il n'y fait pas son trou (haha) et se retrouve après d'autres pérégrinations à décrocher son permis poids lourd en juin 1975. Il devient chauffeur pour une boite de pneus mais est licencié pour vol de pneus usagés avant de retrouver un job de chauffeur dans une autre boite.

Il rencontre Sonia Szurma le 14 février 1967 et se marient le 10 août 1974. Après plusieurs fausses couches, on leur apprend que Sonia ne pourra pas avoir d'enfant. Ils habitent alors une maison à Bradford qu'ils ont payés avec le salaire d'enseignante de Sonia jusqu'à l'arrestation de Peter.

Durant sa jeunesse et son adolescence, Sutcliffe ne montrait aucun signes d'anormalité. Son job de fossoyeur lui forgea apparemment un humour macabre (no shit). Un peu plus tard il développa une obsession croissante pour le voyeurisme et passe pas mal de temps à mater les prostituées et les hommes les abordant.



*Meurtres*

Les meurtres s'étendent sur la période 1969-1980. Son modus operandi est le suivant: il s'approche de ses victimes, sollicitant pour la plupart des cas leur services ou bien en leur donnant de l'aide puis une fois en confiance, il les assomme par derrière avec un marteau et les lacère de coups de couteau.

En avril 1980



*Arrestation*

Le 2 janvier 1981, Sutcliffe est arrêté au volant par la police avec une prostituée de 24 ans. Les agents se rendent compte que les plaques sont fausses et ils l'envoient au commissariat. Il y est interrogé à nouveau (la 10ème fois) au sujet des meurtres parce qu'il correspondait un peu trop bien aux descriptions du tueur.

Le jour suivant la police retourne sur la scène de l'arrestation et découvre un couteau, un marteau et une corde que Sutcliffe a jeté quand il a brièvement échappé à la police le soir précédent, prétextant une *envie urgente de pisser*. Il a également caché un second couteau dans la cuvette des toilettes du commissariat.

Quand il est fouillé par la police, il portait alors un haut à col en V sous son pantalon, les manches passées chacune dans une jambe et le col en V laissé apparaitre ses parties génitales. Bon avec ça la police a plus trop hésité longtemps quand à l'identité du tueur.

Après 2 jours d'interrogatoires intenses, il admet être le meurtrier et le jour suivant, décrit calmement toutes ses attaques.

Il est inculpé le 5 janvier et à son procès plaide non coupable des 13 meurtres mais coupable d'homicides à responsabilité diminuée. Sa défense était qu'il se considérait comme l'outil de Dieu. Il déclare avoir entendu des voix lui ordonnant de tuer des prostituées pendant son job de fossoyeur. Il dit que les voix provenaient d'une tombe d'un polonais, Bronislaw Zapolski et que ces voix étaient celles de Dieu.

Bien que 4 psychiatres lui ont diagnostiqués une schizophrénie paranoïde, le juge balaya leurs arguments et insista pour que le jury se charge de l'affaire.

Le procès dura 2 semaines et malgré les efforts de son conseiller, Sutcliffe a été jugé coupable des 13 meurtres.

Le juge a déclaré que Sutcliffe était *au delà de toute rédemption* et qu'il *espère qu'il ne sortirais jamais de prison*. Il est effectivement très probable aujourd'hui qu'il ne sortira jamais.



*Conséquences*

La police du West Yorkshire a été critiquée d'être peu et mal préparée pour une enquête de cette ampleur.

C'est en effet une des plus grande enquête de la police britannique et précédait à peine l'usage des ordinateurs.

Les informations sur les suspects étaient stockées sur des fiches manuscrites en papier. En plus des difficultés de stockage et d'accès à la paperasse (le sol de la salle des opérations a du être renforcé pour supporter le poids du papier (!!!)), il a été difficile pour les officiers de gérer le surplus d'information d'un système manuel aussi grand.

Dès 1969 et les années suivantes, la police a déjà était alarmé et s'intéressait de près à Sutcliffe, un rapport de l'inspecteur de gendarmerie Sir Lawrence Byford cite *Il y a une curieuse et inexpliquée accalmie dans les activités criminelles de Sutcliffe* puis *c'est mon intime conviction qu'entre 1969 e 1980, Sutcliffe est probablement responsable de plusieurs attaques sur des femmes seules, qu'il n'a pas encore avoué, non seulement dans la région du West Yorkshire et Manchester mais aussi dans d'autres parties du pays*.

Fin 1969 il a été arrêté dans le quartier rouge de Bradford en possession d'un marteau, mais il a été inculpé comme *équipé pour un cambriolage*. Le rapport dit plus loin que c'est évident qu'à au moins une occasion, Sutcliffe a attaqué une prostituée avec une matraque.

Byford décrit aussi des délais pour investiguer une piste consécutive à un témoignage direct d'un associé de Sutcliffe. Le 25 novembre 1980, Trevor Birdsall envoie une lettre anonyme à la police *J'ai de bonnes raisons de croire que je connais l'identité de l'Eventreur. Cet homme a des relations avec des prostituées et a toujours eu des problèmes à leur sujet...Son nom est Peter Sutcliffe, il habite au 6 Garden Lane, Heaton, Bradford. Il travaille pour Clarke's Transport, Shipley.*

Cette lettre a été marquée *Priorité N°1* et une fiche a été créée à partir de cette lettre. Une policière a alors trouvé 3 autres fiches déjà existante pour Sutcliffe, devant attirer l'attention sur son cas, mais pour *des raisons inexpliquées* les papiers restèrent dans un dossier jusqu'à l'arrestation du meurtrier l'année suivante.

Ce Trevor est même allé directement au commissariat le lendemain de l'envoi de la lettre, racontant tout ce qu'il a déjà écrit rajoutant un incident dont il a été témoin en 1975, voyant Sutcliffe poursuivre une femme avec qui il a eu une dispute. C'est le jour même qu'une de ses victime connue a été attaquée. Malheureusement, le rapport compilant le témoignage a été perdu en dépit d'une fouille complète des bureaux.




Totenham continue son bonhomme de chemin aux dépends de Huddersfield malgré un bon parcours du promu jusqu'à maintenant.




Angleterre
Tottenham
kozmofor et bigleux
2 - 0 Huddersfield Town
Kompany créole
03/03/18
à 16h00




Y a franchement rien d'intéressant là.



Athletic Bilbao.







Rodriguez Vega, né à Santander le 3 décembre 1957. Il haïssait sa mère parce qu'elle l'a chassait de la maison quand il a frappé son père qui était irrémédiablement malade. Pour se venger de sa mère, il commença sa carrière criminelle en violant des femmes jusqu'au 17 octobre 1978, jour de son arrestation. Il a été condamné à 27 ans de prison. Cependant, son comportement et sa capacité à charmer ses victimes lui ont permis de réduire sa peine à 8 ans. Relâché en 1986, sa femme le quitte. On peut le deviner, il le prend pas super bien mais bon, il arrive quand même à se remarier à une femme déficiente mentale qu'il torturait et humiliait tout en gardant l'impression que leur mariage était parfait. En effet il était considéré comme une bonne personne, travailleur et un bon mari par les personnes autour de lui.

Il récidive en août 1987, où il viole et asphyxie Margarita Gonzalez, âgée de 82 ans. Il force même la vieille dame a avalé son propre dentier. Miam.

Des meurtres du même genre se poursuivent le reste de l'année 1987 et début 1988.

Il est finalement arrêté le 19 mai 1988 dans les rues de Santander. Il admettra les meurtres.

Son procès commence en novembre 1991 à Santander. A son arrestation il avait admis les meurtres mais aujourd'hui nie tout en bloc, arguant que les femmes sont mortes de causes naturelles.

Il a été diagnostiqué comme étant un psychopathe qui était un homme bien sous tous rapports. Ses meurtres étaient bien préparés et organisés, identifiant d'abord ses victimes jusqu'à ce que leurs habitude et leurs routines lui soient vraiment familières. Il prend ensuite contact avec elles, gagne leur confiance jusqu'à ce qu'il puisse entrer chez elles, souvent sous déguisement ou sous prétexte de travailler dans la maison.

Il est décrit comme un tueur en série au sang-froid, calculateur qui gardait des souvenirs de ses victimes. A son arrestation, une pièce entière de son appartement était dédiée à ces souvenirs.

Il a été condamné à 440 ans de prison. En 2002 il a été attaqué et poignardé fatalement par 2 prisonniers, il meurt le jour même.

Surnom: *le tueur de mamies*.

Il est le plus prolifique des tueurs en série espagnols, on peut aussi noter Enriqueta Martí, qui enlevait, recueillait et/ou prostituait des enfants et/ou les transformait en matières premières pour ses potions (elle s'autoproclamait sorcière) au début du 20ème siècle à Barcelone. Elle est jugé pour 12 meurtres mais le nombre exact de victime n'est pas connu.

Ou encore Manuel Delgado Villegas, suspecté d'avoir tué jusqu'à 48 personnes, diagnostiqué du syndrome XYY, il est alors interné dans un asile jusqu'à sa mort en 1998.




Bilbao c'est pas trop ça en ce moment alors que Séville bon ça se porte pas trop mal.

Logique sportive respectée ici.




Espagne
Sevilla FC
Zigmunt
2 - 0 Athletic Bilbao
tixuoty
03/03/18
à 16h15




4 points : MinusGermain, Marf, didierrevient, Guadalajara86, chat moi 79

3 points : 3-1 : Isaias, Putzi, Krusty



Rostov.



Alors lui c'est un monument du crime aussi, si vous pensiez que Haarmann c'était chtarbé, bah lui il le fait passer pour un enfant de coeur qui suce encore son pouce.



*Résumé*





Andrei Romanovich Chikatilo, 16 octobre 1936 ? 14 février 1994 était un tueur en série soviétique surnommé le *Boucher de Rostov*, *L'Eventreur Rouge* et *L'Eventreur de Rostov* qui a commis des agressions sexuelles, meurtres et mutilations sur et d'au moins 52 femmes et enfants entre 1978 et 1990 en USSR, en Ukraine SSR et en Ouzbékistan SSR. Chikatilo a confessé un total de 56 meurtres et a été inculpé de 53 d'entre eux en avril 1992. Il a été jugé coupable de 52 de ceux-ci en octobre 1992 et a été exécuté en février 1994.

Il est le tueur en série le plus prolifique de Russie et de l'Union Soviétique. Enfin, Staline mis à part.

Notons Nikolai Dzhumagaliev, malade mental suspecté d'avoir tué entre 50 et 100 personnes, à la hache, mais interné dans un asile, déclaré inapte à comparaitre ou encore Serhiy Tkach, un officier de police étranglant des jeunes filles, déclarant en avoir tué 100.



*Enfance*

A sa naissance, l'Ukraine était en proie a la famine de masse causée par la collectivisation de l'agriculture sous Satline.

Ses parents étaient paysans, ils vivaient dans une hutte mono pièce et ne gagnaient que le droit de cultiver un bout de terrain derrière la hutte familiale. Autant dire qu'ils n'avaient pas assez à manger. Chikatilo lui même déclara qu'il n'avait pas mangé de pain avant l'âge de 12 ans ajoutant que lui et sa famille devaient se nourrir de feuilles et d'herbe pour tromper la faim. Sa mère lui raconta souvent qu'avant sa naissance, son frère Stepan de 4 ans, a été kidnappé et cannibalisé par des voisins affamés bien que rien de tout ça n'a jamais été prouvé jusqu'à l'existence même de Stepan.

Au début de la guerre, le père de Chikatilo est enrôlé dans l'Armée Rouge et a été fait prisonnier après avoir été blessé au combat. Entre 1941 et 1944, Chikatilo a été témoin de certains effets de l'occupation allemande de l'Ukraine qu'il décrivaient comme des *horreurs*. Chikatilo et sa mère dormait alors dans le même lit, il mouillait régulièrement son lit et était moqué et battu par sa mère à chaque occurrence.

En 1943 sa mère donne naissance a une petite fille, Tatyana. Un peu bizarre vu que son père est parti à la guerre en 1941. Une théorie avance que Tatyana a été conçu après le viol de la mère de Chikatilo par un soldat allemand, chose qui était monnaie courante dans l'Ukraine en guerre.

En septembre 1944, Chikatilo commence sa scolarité, bien que timide et studieux, il était aussi frêle et avait des vêtements fabriqués maison. Il était la cible de brutes et moqué pour son physique. A la maison c'est pas la joie non plus parce que lui et sa soeur sont constamment raillés par sa mère. Malgré les difficultés, son père par contre a toujours été un homme doux et gentil alors que leur mère était dur et impitoyable avec eux.

Il développe une passion pour la lecture et mémorise énormément de choses. Il est apprécié de ses professeurs et régulièrement félicité.



*Adolescent*

Il est un étudiant modèle et un ardent communiste. Il devient éditeur du journal de l'école à 14 ans et président du parti communiste des élèves à 16 ans.

Au début de sa puberté, il découvre qu'il souffre d'impuissance chronique, empirant ses relations sociales déjà difficiles et la propre haine qu'il a pour lui même. Il est timide avec les fille; son premier crush à l'âge de 17 ans, est Lilya, avec qui il a fait connaissance via le journal de l'école, mais il était toujours nerveux en sa présence et ne l'a jamais demandé en rendez-vous. La même année, Chikatilo saute sur une amie de sa soeur, 11 ans, et lutte au sol avec elle, il éjacule alors que la fille se débat dans ses bras.

En 1955 il s'engage dans une école professionnelle où il apprendra en 2 ans comment devenir un technicien de communication. Cette année là (hinhin hinhin) Chikatilo a sa première relation sérieuse avec une fille. Ils tentent d'avoir des rapports par 3 fois, mais Chikatilo n'arrivera pas à maintenir une érection. Après 18 mois ensemble, la fille le quittera.

Il sera enrôlé dans l'Armée Rouge de 1957 à 1960, assigné au KGB à Berlin, entre autres. Son service est exemplaire et il intégre le Parti Communiste.

Il retourne dans son village natale après son service pour vivre avec ses parents. Il fait la connaissance d'une jeune divorcée avec qui il entame une relation. Elle se terminera vite, comme l'autre, après plusieurs tentatives de rapports infructueux. Cette fille demandera des conseils à des amies comment elle pouvait aider Chikatilo avec son problème, la plupart des gens découvrent alors seulement qu'il est impuissant. Dans une interview en 1993, Chikatilo dit *Les filles parlaient dans mon dos, chuchotaient que j'étais impuissant. J'étais tellement honteux. J'ai essayé de me pendre. Ma mère et quelques jeunes voisins m'ont libéré de la corde. Et bien, je croyais que personne ne voulait d'un homme aussi honteux. Je devais m'enfuir d'ici, loin de ma terre natale.*



*Adulte*

Après plusieurs mois, il trouve un travail d'ingénieur communication à Rostov sur Don où il y loue un appartement.

Sa soeur Tatyana s'installe avec lui après avoir fini sa scolarité. Après 6 mois elle se marie avec un local et s'installe avec lui. Elle n'a rien distingué d'anormal chez Chikatilo à part sa timidité chronique avec les filles et dédida de l'aider à trouver une femme pour fonder une famille. En 1963 il se marie à une femme que lui a fait rencontré sa soeur. Selon lui, même si il était attiré par elle, ce n'était en fait qu'un mariage arrangé, qui est prononcé 2 semaines seulement après leur rencontre.

Chikatilo dira que ses relations sexuelles avec sa femme étaient minimales et qu'elle a vite compris que ça ne marchait pas bien sous la ceinture. Ils se mettent d'accord pour que Chikatilo éjacule extérieurement et qu'il pousse sa semence avec ses doigts pour concevoir un enfant avec elle. En 1965 nait Lyudmila et en 1969, Yuri.

En 1970 et après 5 ans de cours par correspondance, il obtient son diplome en littérature russe et commence une carrière de professeur de littérature russe, donc à Novoshakhtinsk.



*Agressions*

Il y exerce très mal, maintenant peu de discipline dans ses classes et était la cible des moqueries des élèves.

En mai 1973, il commet sa première agression sexuelle sur une de ses élève. A la piscine, il nage vers elle et l'agrippe par les seins et son sexe, éjaculant alors que la fillette se débat. Quelques mois plus tard il récidive en enfermant une élève dans sa salle de classe. Il n'est inquiété pour aucun de ces incident. Un de ses collègue l'a même vu une fois se caresser devant ses élèves. Une de ses taches à l'école était aussi de s'assurer que les élèves étaient bien présent au dortoir le soir, il a été vu plusieurs fois entrer dans le dortoir des filles dans l'espoir de les voir nues.

Au vu du nombre croissant de plaintes déposées contre Chikatilo par ses élèves, le directeur de l'école lui indique de démissionner volontairement ou bien d'être licencié. Il quitte son poste discrètement et trouve un autre job de prof' dans une autre école de Novoshakhtinsk en 1974. Lol. Son poste est supprimé en raison de coupes budgétaires en 1978. Il retrouve encore un poste à Shakhty. Sa carrière d'enseignant s'arrête en 1981, après plusieurs plaintes pour agressions sur mineurs des deux sexes. Il commence un nouveau job le même mois, en tant que commis logistique dans une usine de matériels de construction à Rostov. Cette fonction lui demande de voyager régulièrement à travers une grande partie de l'Union Soviétique pour acheter ou du matériel ou négocier des contrats.



*Meurtres*

Dès 1978, s'en suit une longue liste de meurtres commis principalement durant ses voyages professionnels.

En décembre, après son arrivée à Shakhty, il tue sa première victime, une fillette de 9 ans qu'il a attiré dans une vieille maison qu'il a acheté secrètement. Il a tenté de la violer mais n'a pas réussi, comme avec ses femmes. Quand la fille s'est débattu, il l'étouffe et la poignarde 3 fois dans l'abdomen, éjaculant dans le process.

Il finit par l'étrangler, elle tombe inconsciente puis il jette son corps dans la rivière Grushevka juste à côté. Son corps sera retrouvé 2 jours plus tard.

De nombreux indices liaient Chikatilo au meurtre de la fillette: des taches de sang ont été retrouvées sur la neige près de la maison du crime, les voisins y ont d'ailleurs vu Chikatilo à l'intérieur le soir même, le sac de la petite a été trouvé sur la berge opposée, au bout de la rue et un témoins a donné une description détaillée d'un homme ressemblant à Chikatilo, parlant avec la petite à l'arrêt de bus où elle a était vu en vie pour la dernière fois.

Malgré les évidences, c'est un fermier de 25 ans, Aleksandr Kravchenko qui a été inculpé. Il a fait de la prison pour viol et meurtre sur mineure. Des taches de sang ont aussi été retrouvées sur un pull-over de sa femme, le sang analysé pouvait correspondre à la fois à celui de sa femme et de la fillette. Pas de bol. Cependant il avait un alibi béton pour la nuit du crime, il l'avait passée avec sa femme et des amis et des voisins ont témoignés de ce fait.

Mais bon en USSR, les témoins et les indices on s'en fout un peu apparemment.

Après avoir menacé sa femme d'être un complice de meurtre et de mensonge à agent, comme par hasard son témoignage change et cite que son mari n'est pas rentré avant tard la nuit.

Kravchenko n'aura pas d'autre choix que d'accepter cette version et avouer le crime.

Il est condamné à mort en 1979, malgré s'être rétracté de la dernière version de son histoire, arguant qu'elle a était faite sous pression policière.

Après ce meurtre, Chikatilo ne pourra achever satisfaction sexuelle qu'en poignardant et mutilant des femmes ou enfants à mort et il a dit plus tard que l'urgence de revivre cette expérience l'a complétement submergé bien qu'il a tenté d'y résister pendant longtemps.

Je vous fais pas toute la liste, elle est longue comme le bras et c'est pas très drôle.

Après son presque dixième meurtre, il développe un pattern où il approche des enfants, fugueurs et vagabonds, des 2 sexes, à des staions de bus ou de train, les incitant à le suivre dans une forêt proche ou un endroit isolé pour les y tuer, habituellement en les poignardant, éviscérant la victime avec un couteau.

Un bon nombre de victimes portaient des traces de mutilations aux orbites, causées par un couteau, les enquêteurs concluant que le tueur retirait les yeux des orbites.

Les victimes femmes adultes de Chikatilo étaient souvent des prostituées ou des sans-abris, qu'il attirait de la même façon que les autres dans une zone isolée. Il voulait alors engager un rapport sexuel avec la victime, qui habituellement ne menait à rien ce qui l'entraine dans une furie meurtrière surtout si la femme se moque de son impuissance. Après le meurtre, il dissimule rudimentairement les corps avant de quitter la scène du crime.



*Enquête*

Les corps s'accumulent à tel point qu'en janvier 1983, 10 enquêteurs sont chargés de résoudre l'affaire.

Au bout d'un moment, les similitudes entre les meurtres ne leur laissent plus de doutes, un tueur en série est dans la nature.

A cause de la sauvagerie des meurtres et de la précision des éviscérations des corps des victime, la police pense que les meurtres sont commis soit par un groupe collectant des organes pour des transplantations, un culte satanique, un fou, un homosexuel ou un pédophile. Les alibis des personnes recoupant cette théorie ont été enquêtés et tout a été reporté sur un système de fiches, éliminant au fur et à mesure le nombre de suspects.

En septembre 1983, plusieurs jeunes hommes ont avoué les meurtres, cependant ils étaient tous retardés mentaux et n'ont avoué qu'après des interrogatoires *musclés*. Tellement musclés que 3 suspects se sont suicidés après lesdits interrogatoires. Cette enquête a quand même permis par ailleurs de résoudre 1000 (!!!) autres affaires parallèles et non liées, incluant 95 meurtres, 140 agressions sexuelles et 245 viols.

Mais toujours pas de tueur en série sous les barreaux, car des corps continuent d'être découverts.



*Arrestation*

En septembre 1984, Chikatilo est vu par 2 agents sous couverture en train de parler à une jeune femme à la station de bus de Rostov. Ils le suivent à travers la ville, errant apparemment sans but, essayant d'engager la discution avec des femmes et faisant même du frotteurisme. Il est appréhendé et il avait un couteau et une corde

sur lui. Les agents apprennent qu'il est inculpé dans une affaire de vol, ce qui leur permet de le détenir plus longtemps. Ils découvrent son passé douteux et il colle à la description qu'un témoin a fait d'un homme étant vu avec une victime tuée plus tôt dans l'année. Un échantillon de son sang est prélevé et analysé, il est du type A alors que les échantillons prélevés sur les meurtres ne correspondent pas ce qui le disculpe complétement à ce moment là. Il servira quand même 3 mois de prison pour son affaire de vol.



*Nan c'était juste une blaguounette, il a pas encore fini*

En novembre 1985, l'équipe chargée d'enquêter exclusivement sur lui contient 15 procureurs et 29 (!!!) détectives.

Tous les meurtres ont été ré-investigués et une nouvelle salve d'interrogatoires de suspects probables a été effectuée. Des agents de police féminins, en civile, patrouillaient les stations de bus et train autour de Rostov.

La police a aussi pris l'initiative de consulter un psychiatre, Dr. Alexandr Bukhanovsky, une première pour une enquête de ce genre en Union Soviétique.

Le rapport de 65 pages du Dr Bukhanovsky décrit le tueur comme un homme reclus âgé de 45 à 50 ans, ayant enduré une enfance difficile et isolée, incapable de flirter avec ou de séduire les femmes. Cet individu est d'intelligence moyenne, probablement marié et père mais aussi un sadique qui souffre d'impuissance. Les meurtres eux-même sont une analogie de l'acte sexuel qu'il est incapable d'effectuer et le couteau devient un substitut de son pénis qui ne parvient pas à fonctionner normalement. Comme les meurtres se déroulent du lundi au vendredi près des hubs de transports, Bukhanovsky pense que le travail du tueur lui demande de voyager régulièrement et que son travail doit impliquer un planning de production (au sens usinage).

Chikatilo suivait de près l'enquête en cours à travers les journaux et gardait ses envies de meurtre sous contrôle. Pendant presque 1 an, plus aucune victime à déplorer. En août 1986, un cadavre portant toutes les signatures du modus operandi de Chikatilo est retrouvé. A l'automne 1986, les enquêteurs pensent que le tueur est parti dans une autre partie de l'Union Soviétique et continue son travail macabre là bas. Les victimes entre 1985 et 1986 n'ont été tuées qu'en août, laissant penser que le tueur ne revenait ici qu'en vacance d'été si on peut dire.

La police a donc envoyé tous les éléments de l'affaire aux 4 coins de l'Union dans l'espoir de voir le tueur ressurgir quelque part, mais en vain.

En 1987, Chikatilo tue 3 fois, à chaque occurrence, le meurtre se passe loin de Rostov et ils ne seront pas liés à l'affaire en cours sur lui.

Il reprend une activité *normale* au cours de 1988 et 1989 et la police refait le lien entre les meurtres et sa signature. A nouveau, des agents sont postés en civil aux stations, chargés de photographier et filmer secrètement les passagers. Plusieurs trains sont même équipés de caméras pour filmer les voyageurs.

En mars 1990 l'enquête patine un peu dans la semoule et le chef chargé de l'affaire, Mikhail Fetisov, sous d'intenses pressions du public et du Ministre de l'Intérieur, menace de virer certaines personnes un peu trop laxistes si le tueur n'est pas arrêté bientôt.



*Arrestation*

Un plan d'ampleur est alors déclanché: des policiers en uniformes seront postés dans toutes les grandes gares de train de la région, poussant le tueur à opérer dans des gares plus petites, où des agents en civil patrouilleront non-stop et pourront plus facilement s'apercevoir d'un truc louche. De plus ils sont chargés d'interroger tous les hommes adultes en compagnie d'une femme ou d'un enfant et de noter son nom et son numéro de passeport. 360 agents sont déployés dès le 27 octobre 1990.

Le 6 novembre Chikatilo mutile une jeune femme de 22 ans, dans un petit bois près de la station de Donleskhoz.

En quittant la scène du crime il est aperçu par un agent en civil, le voyant s'approcher d'un puit pour y laver son visage et ses mains. En regagnant la station, l'agent s'aperçoit que la veste de Chikatilo porte des traces d'herbe et de terre sur les coudes et une petite tache rouge sur sa joue. autant dire qu'il paraissait vraiment suspect à l'agent. Il demande à Chikatilo ses papiers mais n'a aucune raison valable pour l'arrêter. En revenant au poste de police, il fera son rapport de routine, contenant le nom de Chikatilo.

Le 13 novembre le corps de la jeune femme est retrouvé, la police examine alors les rapports des agents en poste à cette station. Le nom de Chikatilo ressort, d'autant plus qu'il est plutôt familier à certains enquêteurs vu qu'ils l'ont arrêté et interrogé en 1984 et mis sur la liste des suspect en 1987.

Les enquêteurs ont vérifié avec les ex-employeurs de Chikatilo, ses différents déplacements et les informations se recoupent avec les lieux et dates de meurtres liés à l'affaire.

D'anciens collègues à lui ont raconté ses démissions forcées pendant qu'il était professeur, à cause des plaintes d'élèves pour comportement indécent.

Il est placé sous surveillance le 14 novembre. A plusieurs reprises il est observé, particulièrement dans les trains et les bus, s'approchant de femmes ou enfants seuls et cherchant à engager la conversation. Si la femme ou l'enfant termine la conversation, il attend quelques minutes et se cherche un autre *partenaire*.

Le 20 novembre, il quitte sa maison avec un grand pot qu'il rempli de bière a un petit kiosque, avant d'errer autour de Novocherkassk, essayant d'engager la conversation avec des enfants qu'il croise sur son chemin. En sortant d'un café, il est arrêté par des agents de police en civil.

A son arrestation, Chikatilo déclara que la police se trompe et qu'il a déjà été arrêté en 1984 pour une série de meurtres. En le fouillant, la police découvre qu'il est blessé à un doigt. Les spécialistes conclurent qu'elle provenait d'une morsure humaine. L'avant dernière vitcime de Chikatilo était un jeune homme vigoureux, la scène du crime des indices laissent penser qu'une lutte féroce y a pris place. Plus tard la police découvrira qu'un os d'un doigt de Chikatilo était cassé, il na jamais cherché à faire soigner ses blessures.

Un couteau et 2 cordes ont été retrouvés en possession de Chikatilo et un échantillon de sang prélevé.

Le 21 novembre, l'interrogatoire commence. La stratégie était de faire croire à Chikatilo qu'il était vraiment malade et qu'il avait besoin de soins (mentaux). Il fallait lui donner l'espoir que si il avouait tout, il ne serait pas poursuivi pour raison de folie. La police savait qu'elle n'avait pas grand chose contre lui et sous la loi soviétique, ils avaient 10 jours avant de devoir le relâcher ou l'inculper.

L'analyse de sang donnait à nouveau un type A, cependant celui-ci, à l'époque déjà, a été comparé à des échantillons de sperme retrouvés sur les scènes de crime qui étaient de AB. En analysant son sperme les enquêteurs se sont rendu compte qu'il était de type AB aussi.

Pendant l'interrogatoire, Chikatilo nie tout les faits excepté les agressions sur ses élèves lorsqu'il était professeur. Il a aussi rendu un document écrit aux enquêteurs qui révélait des symptômes psychologiques collant avec ceux que le Dr Bukhanovsky avait décrit dans son rapport.



*Confession*

Le 29 novembre, le Dr Bukhanovsky est invité à se joindre à l'interrogatoire. Il a lu des extraits de son rapport psychologique à Chikatilo. Au bout de 2 heures, Chikatilo fond en larmes et avoue les meurtres.

La veille de la fin de la période de garde à vue, Chikatilo est inculpé de 34 des 36 meurtres que la police lui a assigné.

Il donna une description entière et détaillée de chaque meurtre de la liste, qui collait à chaque fois avec les faits connus et les informations détenus uniquement par les policiers. A demande, il pouvait dessiner un schéma des lieux du crime, indiquant la position de la victime et des détails spécifiques à chaque endroits évoqués.

Extrait de confession: *J'ai remarqué une fille de 12 ou 13 ans venant dans mon dos, portant un sac dans ses mains. Je ralentis et la laisse me rattraper. Nous marchions dans les bois. J'ai commencé à lui parler de choses que je pensais pouvais l'intéresser. Je me rappelle qu'elle a dit qu'elle rentrait chez elle après avoir fait des courses [...] Je l'ai poussé en dehors du chemin et je l'ai attrapé par la taille et tiré plus loin dans les bois. Je l'ai mise au sol, déchiré ses vêtements et m'allonge sur elle. En même temps je la poignardais, imitant l'acte.*

Selon lui, il est devenu expert pour éviter d'être éclaboussé de sang de ses victimes alors qu'il les poignardait, il s?asseyait ou s'allongeais à côté de ses victimes jusqu'à ce que leur coeur s'arrête, ajoutant *les pleurs, le sang et l'agonie me relaxaient et me donnaient un certain plaisir*.

Quand on lui demande pourquoi il retirait les yeux de certaines de ses victimes, il répond qu'au début il croyait à une vieille superstition que l'image d'un meurtrier restait imprimée dans les yeux des victimes. Mais que plus tard, il pensait que ce n'était plus qu'un conte de grand-mère et il cessa cette pratique.

Dans les jours suivant, il avouera 22 meurtres supplémentaires, que la police n'avait pas liés à cette affaire, les victimes étant d'autres endroits que Rostov, ou les corps non retrouvés ou parce qu'un innocent a été accusé à sa place.

Seulement 3 corps de victimes ne seront pas retrouvés sur les 56 meurtres dont il sera inculpé.

Le 20 août 1991 après l'interrogatoire fini et les reconstitutions des meurtres effectuées, il est transféré dans un

institut psychiatrique pour y faire une évaluation, savoir si il était apte à comparaitre ou non. Il souffre de plusieurs

problèmes psychologiques, attribués a des dommages cérébraux pré-natal mais malgré des troubles de la personnalité avec

penchant vers le sadisme, il est déclaré apte à comparaitre.



*Procès*

Le procès commence le 14 avril 1992, il est inculpé de 53 meurtres et 5 agressions sexuelles contre mineurs.

Son procès est le premier évènement médiatique majeur après la fin de la période soviétique.

Une liste des crimes commis et une description approximative ont été les seuls éléments donnés à la presse avant le procès. Les médias le voient pour la première fois ce jour-ci, entrant dans une cage en fer installée dans la salle

d'audience pour le protéger des familles enragées et hystériques des victimes.

Les première semaines, la presse russe publie des titres exagérés et sensationnels sur les meurtres, décrivant Chikatilo comme un *cannibale* ou un *maniaque* et son physique ressemblant un crâne rasé à l'aspect démoniaque.







2 jours sont nécessaires uniquement pour lire les accusations, les membres des familles présentes dans la salle, souvent fondant en larmes quand les détails du meurtre de leur proche sont évoqués.

Le juge Akubzhanov a ensuite dit *Que ce procès nous apprenne au moins quelque chose, pour que cela ne se reproduise plus jamais* en voulant rendre ce procès publique.

Chikatilo répondra d'abord en détail aux questions qui lui sont posées. Il se sentira indigné uniquement quand on l'accuse d'avoir volé des effets personnels des victimes ou leurs organes. Il répond quand on lui demande sur l'apparente diversité de sexes et provenance des victimes *Je n'avais pas à les choisir. A chaque pas que je faisais, ils étaient là*

Le juge Akubzhanov commencera à régulièrement railler Chikatilo en lui demandant de *fermer sa bouche* ou s'exclamant *Êtes-vous sérieux ?* après certaines réponses de Chikatilo. Cette façon de procéder pousse régulièrement l'avocat de Chikatilo à protester contre la nature de ce fonctionnement. A une occasion Chikatilo s'est même déshabillé ou a chanté des hymnes socialistes pour montrer son indignation devant ce traitement de faveur.

Après d'autres incidents, Chikatilo retire ses aveux sur 6 meurtres et déclare en avoir tué 6 autres non listés.

Le même jour, son avocat demande une évaluation psychologique supplémentaire. Le juge refuse et l'avocat argue que le juge n'est pas apte à président cette affaire. Il trouve des échos chez un procureurs qui déclare que le juge a fait trop de commentaires désobligeants et qu'il a commis plusieurs violations procédurales, ce faisant, pré-jugeant l'accusé comme l'avait déjà fait la presse auparavant.

Le 9 août, la défense délivre son exposé final, 90 minutes dans lesquels l'avocat remet en question les preuves

collectées, les aveux de son client comme sans fondement et l'objectivité du juge, insistant aussi sur le refus d'avoir

des avis de psychiatres indépendants, arguant que ces crimes n'ont pas pu être commis par un individu sain mentalement. Il plaida son client non coupable.

Le jour suivant c'est l'exposé final de l'autre partie, insistant sur les premiers aveux de Chikatilo, montrant qu'il

connaissait bien la nature criminelle de ses actes, réussissant à résister à l'envie meurtrière et faisant consciemment à plusieurs reprises des efforts pour éviter d'être attraper par la police.

Il demande la peine de mort.

Les jours suivants, Chikatilo est jugé coupable de 52 des 53 meurtres dont il est accusé, condamné à mort pour chacun des meurtres.

Le juge: *En prenant en compte les horribles méfaits dont il est l'auteur, cette cour n'a d'autre alternative que

d'imposer la seule sentence qu'il mérite. Je prononce donc la peine de mort.*

Le 14 février 1994, Chikatilo est exécuté dans une salle insonorisée d'une unique balle derrière l'oreille droite.




Bon sinon ce match est sans surprise. Snif.




Russie
FK Krasnodar
Loscoff_Plage
3 - 1 Rostov
Metzallica
03/03/18
à 17h00




Y a trop de winners ici.



Paris SG.







Henri Désiré Landru nait à Paris le 12 avril 1869.

Après sa scolarité il s'engage dans l'armée pendant 4 ans de 1887 à 1891 puis fait tomber enceinte une de ses cousine. Ils se marient 2 ans plus tard et auront 3 autres enfants.

Surnoms: Le Barbe Bleue de Gambais (on dirait une phrase de Plouky), plusieurs pseudonymes incluant *Monsieur Diard* et *Dupont*.

Il est potentiellement le tueur en série français le plus prolifique, sachant que le nombre de ses victimes total n'est

pas connu.

Devant lui il y a cependant des noms qui vous sonneront peut être familier comme Thierry Paulin, 21 victimes, Michel Fourniret, 19 ou encore Marcel Petiot et ses potentielles 68 victimes (26 confirmées quand même).

De 1893 à 1900, il pratique une dizaine de métiers (comptable, employé de commerce, cartographe, entrepreneur de travaux tel que couvreur, plombier, etc.) et change quinze fois d'employeur. La naissance des quatre enfants met le couple dans la difficulté financière, aussi cherche-t-il à faire fortune en fondant une prétendue fabrique de bicyclettes à pétrole avec laquelle il commet sa première escroquerie : il organise une campagne de publicité nationale, spécifiant que toute commande doit être accompagnée d'un mandat représentant un tiers du prix. Les commandes affluent alors qu'il n'a pas investi pour les fabriquer, et il disparaît avec l'argent sans jamais livrer les bicyclettes. Ces différents échecs l'affligent d'un sentiment de déréliction mythomaniaque.

Allant d'escroquerie en escroquerie, dissimulé sous de faux noms, il collectionne les condamnations à des peines d'amende et de prison (deux ans en 1904, treize mois en 1906), mais, après une tentative de suicide dans sa geôle, parvient à sortir de détention grâce aux expertises de médecins psychiatres qui le déclarent dans « un état mental maladif qui, sans être de la folie, n'est plus du moins l'état normal ».

En 1909, il est condamné à trois ans de prison ferme pour escroquerie : à la suite d'une annonce matrimoniale, il avait fêté ses fiançailles avec une certaine Jeanne Izoret, puis s'était fait remettre les titres de celle-ci avant de

disparaître.

Dès sa sortie de prison, il monte une nouvelle escroquerie, une carambouille : il achète un garage, qu'il revend

immédiatement sans avoir payé le précédent propriétaire. La justice l'identifie assez vite comme étant l'auteur de ce

délit, et il prend la fuite. En 1914, il est condamné par défaut pour cette affaire à quatre nouvelles années de prison.

S'agissant de sa troisième condamnation à une peine de plus de trois mois, le verdict est assorti de la peine accessoire de relégation, c'est-à-dire qu'il est condamné à être déporté à vie au bagne de Guyane. Landru, qui a déjà connu la prison, sait que la détention en Guyane se passe dans des conditions extrêmement difficiles avec un taux de mortalité très élevé. Il est dès lors possible, mais ce n'est là qu'une conjecture, que cette condamnation ait joué un rôle dans sa transformation en assassin : faisant déjà l'objet d'une quinzaine de plaintes, il ne pouvait tout simplement plus se permettre d'être reconnu par l'une de ses victimes.

Pour se procurer des revenus, Landru va, à partir de 1914, franchir le pas qui le conduira à l'échafaud. Il se fait passer pour un homme veuf, esseulé et disposant d'une certaine aisance, et entreprend de séduire des femmes seules qui, sans être véritablement riches, possèdent quelques économies et surtout, mènent une vie suffisamment isolée de leur entourage.

Simulant une prospérité qui n'est que de façade, il leur fait miroiter le mariage et les invite à séjourner brièvement

dans une villa isolée qu'il loue, d'abord à Chantilly, puis à Vernouillet, et enfin à Gambais (Seine-et-Oise, actuel

département des Yvelines). Le choix de cette dernière commune fut motivé par le fait que les enfants de l'une de ses victimes, Mme Guillin, inquiets de la disparition de leur mère et connaissant l'adresse de Vernouillet, ne tardèrent pas à s'y rendre. Landru décida alors de fuir ces visiteurs trop curieux.

En outre, la Belle Époque et la Première Guerre mondiale voient le développement du travail des femmes : les midinettes, grisettes, trottins, parfois obligées de pratiquer la prostitution occasionnelle pour survivre, sont autant de femmes seules susceptibles d'être ses victimes puisqu'il se présente dans ses annonces comme un homme veuf et aisé, capable de subvenir à leurs besoins. Enfin, le premier conflit mondial laisse de nombreuses veuves qui ne souhaitent pas demeurer longtemps en deuil, mais souhaitent se remarier pour améliorer leurs faibles pensions.

Sa première victime est Jeanne Cuchet, lingère et veuve de 39 ans qu'il rencontre en février 1914 dans le jardin du

Luxembourg. Ses victimes suivantes sont « recrutées » par des annonces matrimoniales publiées dans des quotidiens. À force d'éloquence, il fait signer à ses victimes des procurations lui permettant ensuite de faire main basse sur leurs comptes bancaires. Il ne lui reste plus qu'à assassiner ces femmes, puis à faire disparaître leur corps. On supposera par la suite qu'il les brûlait dans le fourneau des villas qu'il louait : bien qu'étant assez isolée, la maison de Gambais est suffisamment proche des autres habitations pour qu'à plusieurs reprises, l'attention du voisinage ait été attirée par certaines odeurs nauséabondes s'échappant de la cheminée à des périodes où le chauffage intensif n'était pas indispensable. Toutefois, comme Henri Landru se montre assez discret dans l'accomplissement de ses crimes, ces faits resteront dans l'ombre tant que n'éclatera pas l'affaire. De plus, il bénéficie du contexte trouble de la Première Guerre mondiale ; ainsi, alors qu'il est fiché comme escroc en fuite pour sa précédente condamnation, il peut se permettre, sans courir le risque d'être arrêté, de rentrer de temps en temps auprès de son épouse et de ses enfants, qui le croient brocanteur, et qu'il fait profiter du produit de ses crimes.

Landru utilise plus de 90 pseudonymes. Lorsque l'une de ses victimes lui demande des papiers d'identité afin d'organiser le mariage promis, il prétend être originaire des régions du Nord occupées par l'Allemagne, ce qui rend impossible la vérification de son identité. Selon la psychiatre des hôpitaux Francesca Biagi-Chai qui a repris les expertises judiciaires de l'époque, c'est ce contexte de guerre qui transforme la psychose latente ordinaire de Landru en schizophrénie mortifère : puisque les soldats tuent pour une raison, cet homme cultivé, soucieux de subvenir aux besoins de sa famille mais aussi amoureux d'une chanteuse dont il a été l'amant, trouve lui aussi une raison économique de tuer en série des femmes pourtant pas très riches. C'est dans un contexte non sans similarités que la Seconde Guerre mondiale engendrera à son tour un Marcel Petiot.

À la fin de 1918, le maire de Gambais reçoit une lettre d'une certaine Mme Pellat, lui demandant des nouvelles de son amie Mme Anne Collomb qui, fiancée à un M. Dupont, s'était établie avec lui à Gambais ; le maire répond qu'il ne connaît pas cette personne. Quelque temps plus tard cependant, l'édile reçoit une lettre d'une certaine Mlle Lacoste, qui lui demande des nouvelles de sa s?ur, Célestine Buisson, laquelle se serait également installée à Gambais avec un M. Frémyet.

Frappé par la similitude de ces demandes, le maire met en contact les deux familles qui se rendent compte que Dupont et Frémyet semblent être la même personne : les deux disparues ont répondu à la même annonce de rencontre parue le 1er mai 1915 dans Le Petit Journal. Les deux familles s'unissent pour porter plainte contre X auprès du parquet de la Seine. Une enquête de police menée par l'inspecteur Jules Belin permet alors d'établir que la villa en question baptisée « l'Ermitage », appartient à un certain Monsieur Tric, qui la loue à un Monsieur Frémyet, résidant à Rouen. Dupont/Fremyet est introuvable à Rouen, mais son courrier est réexpédié chez M.Guillet, demeurant boulevard Ney à Paris, c?est-à dire à l?adresse de Célestine Buisson.

L?enquête piétine. Les recherches sur cette personne demeurant vaines jusqu'à ce que, le 8 avril 1919, une voisine de Mlle Lacoste reconnaisse le mystérieux homme au bras d?une nouvelle amie et sortant d'un magasin de faïences rue de Rivoli à Paris, où il avait acheté des bibelots. Alerté, Jules Belin parvient à localiser l'individu, nommé Lucien Guillet, grâce au vendeur du magasin qui avait enregistré l'adresse de ce client qu'il devait livrer. Ce Lucien Guillet est arrêté à son domicile 76, rue de Rochechouart, le 12 avril 1919, jour de ses cinquante ans, à 6 heures (l'heure légale pour procéder à l'arrestation) par les inspecteurs Braunberger et Jules Belin (Belin ayant monté la garde devant la porte toute la nuit) qui l'accusent d'escroquerie et d'abus de confiance. Ils retrouvent à son domicile un permis de conduire au nom d'Henri Désiré Landru et un petit carnet sur lequel sont inscrits onze noms, dont ceux des deux disparues sur lesquelles enquêtait Jules Belin. Une autre version veut que pendant son transport hippomobile vers les bureaux des brigades mobiles, Landru sorte un petit carnet noir de sa poche et tente de le jeter par la fenêtre, mais que le brigadier Riboulet s'en empare.

L'examen des papiers personnels de Landru ? et en particulier son registre de comptes, méticuleusement tenu ? révèle une vaste opération d'escroquerie au mariage : pas moins de 283 femmes sont entrées en contact avec Landru à la suite d'annonces matrimoniales passées par celui-ci dans des journaux, mais beaucoup d'entre elles ne deviennent pas ses victimes car elles ne sont pas assez isolées de leur entourage ou n'ont pas assez de biens. Dans le carnet « traduit » par le brigadier Riboulet, la découverte par le commissaire Dautel des noms de onze femmes déclarées officiellement disparues conduit le juge Bonin à inculper Landru de meurtres en mai 1919.

Des perquisitions ont lieu chez Landru, 22, rue de Châteaudun à Paris mais aussi dans les deux villas qu'il louait

successivement, à Vernouillet, puis à Gambais, conduisant à la découverte de débris supposé humains dans un tas de cendres retrouvé dans un hangar, dans la cheminée, dans la cuisinière ; on trouve également des agrafes, des épingles, des morceaux de corset, des boutons en partie brûlés. En tout, la police retrouve 4,176 kg de débris d'os calcinés, dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que 47 dents ou fragments de dents. Le médecin légiste annonce à la presse que ces os correspondent à trois têtes, cinq pieds et six mains.

Le 28 juin 1919, les enquêteurs Kling et Beyle font brûler dans la cuisinière une tête de mouton et un gigot de sept

livres : ils constatent que le tirage est excellent et que la graisse de la viande assure une parfaite combustion. De

même, les enquêteurs retrouvent dans un garde-meuble (garage loué à Clichy) par Landru des meubles ayant appartenu à l'une des victimes. Landru, après avoir fait disparaître ses victimes, se rendait à leur domicile, faisait le déménagement avec son fils qui prenait son père pour un entrepreneur et les entreposait avant de les revendre aux enchères.

Les papiers personnels de Landru sont examinés, en particulier sa comptabilité, qui révèle l'achat de plusieurs scies à métaux, de scies à bûches et de beaucoup de charbon ; les noms des fiancées y sont même associés à des heures qui paraissent, pour les enquêteurs, constituer les heures des crimes : (« 12 avril 1917 Mlle Babelay 4 h soir ; 1er septembre 1917 Mme Buisson 10 h 15 ; 26 novembre 1917 Mme Jaume 5 h ; 5 avril 1918 Mme Pascal 17 h 15 »).

L'un des éléments les plus accablants est fourni par des reçus de billets de train : Landru achetait, lors de ses

déplacements en train à Vernouillet ou Gambais, un aller-retour (pour lui) et un aller simple (pour la fiancée).

Il semble aujourd'hui acquis, tant par les analystes que par les historiens, que les victimes étaient découpées et que les corps (tronc, jambes, bras) étaient soit enterrés dans des bois, soit jetés dans des étangs tandis que les têtes, mains et pieds étaient incinérés (vraisemblablement dans la cuisinière de la villa).

Le 18 août 1920, le juge Bonin récapitule toutes les charges : le dossier est si volumineux que le substitut Gazier,

chargé d'établir le réquisitoire définitif, profite des vacances du juge Bonin pour l'étudier dans le cabinet du

magistrat. Le dossier contient en tout plus de 5 000 pièces sans preuve. Malgré ces éléments accablants, Landru n'avoue rien pendant ses nombreux interrogatoires, parlant seulement à deux aliénistes pour tenter de les manipuler et se faire passer pour irresponsable.

Le procès-fleuve qui passionna les contemporains s'ouvre, après deux ans et demi d'instruction, le 7 novembre 1921 devant la cour d'assises de Seine-et-Oise siégeant à Versailles. La cour est présidée par le président Gilbert assisté de Messieurs Schuler et Gloria, assesseurs ; M. Godefroy officie comme avocat général ; Landru choisit comme avocat Me Vincent de Moro-Giafferri, assisté de Me Auguste Navières du Treuil tandis que les parties civiles sont représentées par Me Lagasse et Me Surcouf.

Le procès à grand spectacle attire le Tout-Paris (Mistinguett, Raimu, Berthe Bovy ou Colette alors chroniqueuse

judiciaire) et même l'aristocratie étrangère qui sont charmés par son humour provocateur. Des dessins en cours de procès y sont réalisés pour la presse par le jeune artiste peintre René Aubert.

La cuisinière dans laquelle Landru était supposé avoir fait brûler les corps de ses victimes est même transportée dans la salle d'audience.

Landru nie jusqu'au bout être l'auteur des crimes dont on l'accuse, concédant toutefois avoir volé et escroqué ses

supposées victimes. Il fait preuve à diverses reprises d'une éloquence souvent provocante devant la Cour, allant, par exemple, jusqu'à s'exclamer : « Montrez-moi les cadavres ! ». Landru est également renommé pour certaines de ses réparties, certaines attestées par les témoins de l'époque, d'autres apocryphes :

À l'huissier chargé de lui remettre la liste des jurés : « Il n'est pas vraiment utile de se déranger surtout un dimanche, pour si peu de choses ».

Au président : « Ma mémoire est surmenée par ces longs débats » ? « Chaque fois qu'on voit sur mon carnet un chiffre en haut d'une page, on en déduit que ce fut l'heure où j'accomplissais un crime ! » ? (le président) « Voyons Landru, toutes ces femmes... vos enfants ne disaient rien ? » ? (Landru) « Quand je donne un ordre à mes enfants, moi, monsieur le Juge,

ils obéissent. Ils ne cherchent pas le pourquoi ni le comment. Je me demande comment vous élevez les vôtres ! »

« Vous parlez toujours de ma tête, Monsieur l'avocat général. Je regrette de n'en avoir pas plusieurs à vous offrir ! »

« Moi ? J'ai fait disparaître quelqu'un ? Eh bien, ça alors ! Si vous croyez ce que racontent les journaux ! »

(Le président) « Vous pleurez, Landru : vous éprouvez le besoin de libérer votre conscience ? » ? (Landru) « Oui, je pleure mes fautes, je me repens... j'ai des remords... je pleure parce que je pense qu'avec tout le scandale fait autour de mon nom, on a appris à ma pauvre femme que je l'avais trompée. »

« Si les femmes que j'ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n'ont qu'à déposer plainte ! »

Alors que Landru vient de déclencher l'hilarité du public par une nouvelle repartie, le président menace : « Si les rires continuent, je vais demander à chacun de rentrer chez soi ! », ce à quoi Landru réplique : « Pour mon compte, monsieur le Président, ce n'est pas de refus ».

Son avocat Me Moro-Giafferi le défend avec talent. Une scène mémorable eut lieu pendant sa plaidoirie, où il affirma que des victimes avaient été retrouvées et allaient venir se présenter devant la cour d'assises. Le public et les jurés

tournèrent la tête vers la porte que le « ténor du barreau » avait alors désignée, et après avoir laissé planer le

suspense, souligna le fait que tous ceux qui avaient tourné la tête vers la sortie avaient ainsi démontré leur manque de conviction concernant la réalité des assassinats imputés à son client, mettant en évidence l'absence de preuves formelles contre Landru, faute de cadavre retrouvé. L'avocat général rétorqua du tac au tac que Landru, lui, n'avait pas tourné la tête vers la porte?

Mais, face à une série de témoignages accablants et un faisceau de présomptions convaincantes, Moro-Giafferi ne peut lui éviter d'être condamné à mort : au terme de huit heures de délibérations, les jurés déclarent Henri Désiré Landru coupable de onze meurtres et le condamnent à la guillotine le 30 novembre 1921. Le 24 février 1922, Alexandre Millerand, président de la République, rejette le recours en grâce déposé.

Alors qu'on vient chercher Landru dans sa cellule à 5h25 du matin pour le conduire à l'échafaud, l'aumônier se serait approché et lui aurait demandé « Mon fils, croyez-vous en Dieu ? », Landru lui ayant répondu « Monsieur le curé, je vais mourir et vous jouez aux devinettes ». Landru est guillotiné à l'entrée de la prison de Versailles à l'aube du 25 février 1922 par le bourreau Anatole Deibler qui note dans son carnet « 6h10. Temps clair ». Landru a demandé comme dernière volonté de pouvoir se laver les pieds, ce qui lui a été refusé par peur d'un suicide. Peu avant son exécution, alors qu'on lui propose un verre de rhum et une dernière cigarette, Landru décline l'offre et répond : « Ce n'est pas bon pour la santé. ». À son avocat qui, au pied de l'échafaud, lui demandait si, finalement, il avouait avoir assassiné ces femmes, Landru répondit : « Cela, Maître, c'est mon petit bagage... ».

Il fut enterré dans la partie réservée aux condamnés à mort du cimetière des Gonards à Versailles. Sa famille prit en charge l'inhumation et la mise en place de sa tombe surmontée d'une simple croix en bois mentionnant les seuls prénoms Henri Désiré comme requis par la loi pour tout supplicié. La concession ne fut plus redemandée par la famille au terme des 5 ans, fin octobre 1927 et la tombe fut dépouillée de ses ornements, à l'expiration de la concession de cinq ans.

De son incarcération en 1919 jusqu'à son exécution en 1922, il aurait reçu plus de 4 000 lettres d'admiratrices dont 800

demandes en mariage. Cette fascination érotique porte un nom, l'hybristophilie.




Le PSG a aligné l'équipe A' avant de s'économiser encore plus contre le Real pour préparer cette échéance au combien



importante en coupe de France contre Caen. On les comprend.




France
Troyes
FC Rien
0 - 2 Paris Saint-Germain
Oook
03/03/18
à 17h00




Pareil qu'avant c'est pas drôle tellement y a pas de suspens ou de gadins.



Gençlerbirligi.



Lui c'est probablement mon préféré tellement ses actions et son parcours sont wtf.



Yavuz Yapicioglu, né en 1967 à Adana, est un tueur en série et pyromane turc. Surnommé le *tueur au tournevis* (non pas celui de coach Courbis) il est considéré comme le tueur le plus prolifique en Turquie. Il est responsable de la mort de 18 personnes entre 1994 et 2002 selon la police et pas moins de 40 selon des témoins et ses proches.

Il a 9 frères et soeurs et déclara que sa famille ne l'aimait pas. Son père s'est marié à une femme avec qui il avait eu une aventure et Yavuz a été élevé par sa belle mère. Il a fini l'école primaire et le collège en étant le meilleur de ses classes et était aimé de ses camarades. Il quitte la maison et l'école avant d'entrer au lycée après une dispute avec ses parents.

Il s'est marié mais le ménage ne dura pas longtemps. Il jouait ua foot dans l'équipe de son école et plus tard dans une équipe amateur. Il a commencé un business dans la vente de cuir, mais sans succès. Un peu avant 1994 il rejoint une secte religieuse à Merter près d'Istanbul. A cette époque comme il n'avait pas de revenus, il vivait avec ses frère.

En 1994 il poignarde 3 personnes à mort après qu'un d'eux lui ai souhaité bonjour, #Nerfsàvifs. Il tente de s'echapper, carjackant une voiture en tuant le conducteur mais il se fait arrêter dans une ville voisine. Il a été placé dans un hopital psychiatrique où il a agressé des patients et des infirmières, et mis feu à son lit. Il a été relaché après qu'un rapport a été fait sur lui, stipulant qu'il n'est pas entièrement responsable de ses actes. Ah oui donc le mec est à moitié fou mais on le relache, normal. Bref.

Plus tard, à Istanbul, il s'interpose dans une dispute entre une femme et une serveuse, courant après la première et poignardant la seconde à mort quand celle-ci voulu s'interposer à son tour, #BennyHill.

Il s'enfuit à Adana où il tue 3 autres personnes sans motif apparent. Il monte dans un taxi et durant un arrêt, assassine un autre homme. Il court alors après un témoins de la scène et le tue en lui tranchant la gorge.

Il part pour Çorlu, où son frère tient une boutique. Il met celle-ci en feu parce qu'il ne lui a pas donné de l'argent et

pour faire bonne mesure, met 2 autres maisons de ses proches en feu. Il s'introduit dans la maison de son père à Silivri avec l'intention de le tuer mais celui-ci se défend à l'aide d'un fusil à pompe. Yavuz s'enfuit à nouveau à Edremit où sa grand-mère maternelle habite. 3 jours plus tard il la tue en la frappant à la tête avec un cendrier en cristal parce qu'elle lui a dit quelque chose au sujet de sa mère qu'il n'aurait pas apprécié. Sa mère d'ailleurs meurt 2 jours plus tard d'une crise cardiaque en apprenant les faits, #Karma.

Après s'être fait arrêter et remis dans le même hôpital psychiatrique, il est à nouveau relâché pour les mêmes raisons qu'avant, #Leçonsapprises.

Il reste cependant dans un centre psychiatrique pendant 1 an. En en sortant, il recommence ses meurtres. Il tue 3

personnes et en blesse gravement 2 autres avec un tournevis à Çorlu. La nuit même il s'introduit dans un centre sportif et tue le garde de nuit avec le même tournevis. Il empale un homme dans une zone industrielle et en tue un autre qu'il rencontre dans la rue. Il jette tous les corps dans un trou. Aux premières heures du matin, il se rend à la Mosquée et blesse l'imam dans le cou avec son tournevis avant de s'enfuir.

Il est attrapé finalement en décembre 2002 et la justice exige qu'il soit examiné mentalement par la médecine légale qui certifie alors en 2003 qu'il est pleinement responsable de ses actes criminels. Le rapport stipule même qu'il aurait simuler sa propre démence.

Durant son procès il insiste quand même sur le fait qu'il peut parler et se comporter normalement mais qu'il est sujet à des pertes de conscience et ne sait plus où ni quand il est et que les meurtres se sont déroulés durant ces épisodes.

A son arrestation, son frère dira dans une interview que Yavuz est aussi responsable d'une série de meurtre à Avcilar et qu'il a agressé et violé des femmes parce qu'il les hait depuis la faillite de son mariage. Il est aussi au courant que c'est lui qui aurait tué 3 personnes à Istanbul, 3 à Adana et 2 à Ankara dans des affaires non résolues.

Selon lui Yavuz aurait tué 40 personnes en tout dont 18 seulement ont été identifiées.




Ooooh la jolie surprise que voilà, le match à 6 points comme on les appelle, un candidat à la relégation qui s'impose chez



un rival quasi direct et à l'extérieur en plus !




Turquie
Gençlerbirliği
Oook
0 - 1 Alanyaspor
Claude Lemourinho
04/03/18
à 11h30




Les joueurs du 0 vont être ravis !



4 points : magic_patator

3 points : 1-2 : Goalkapeur

2 points : 0-3 : Scorbut et Correa, George Worst



River Plate à Buenos Aires.



Carlos Eduardo Robledo Puch, né le 19 janvier 1952, connu sous le surnom *D'Ange de la mort* ou de *l'Ange Noir*, est un tueur en série argentin. Il est coupable de 11 meurtres, une tentative de meurtre, 17 vols, 1 viol, une tentative de viol, un abus sexuel, 2 kidnappings et 2 cambriolages. Il est en prison depuis 1973.

Ses parents sont ouvriers et lui est un enfant timide.

Le 15 mars 1971, Robledo et son complice, Jorge Antonio Ibañez, volent la discotéque Enamor de 350000 pesos. Avant de s'enfuir, il tue le garde de nuit et le propriètaire alors endormis avec un pistolet Ruby.

Le 9 mai 1971 à 4h du mat', les 2 gugusses s'introduisent dans un magasins de pièces détachées Mercedes. Dans une des pièce ils y trouvent un couple et leur enfant nouveau-né. Robledo tire sur les 2 parents, tuant le père et blessant seulement la mère qu'Ibañez a ensuite tenté de violer. Elle survécu et témoigna plus tard au procès final. Ils s'enfuissent avec 400000 pesos et Robledo tire une dernière fois sur le landeau où le bébé était encore dedans mais heureusement le loupe.

Le 24 mai les 2 criminels tuent un garde de nuit dans un supermarché.

Le 13 juin, Ibañez viole une fille de 16 ans à l'arrière d'une voiture volée, Robledo la tuera en lui tirant 5 balles.

Le 24 ils se rendent au même endroit et réitèrent les mêmes crimes, Ibañez tentant de violer une femme de 23 ans que Robledo tuerant lui tirant dessus 7 fois.

Le 5 août, Ibañez se tue dans un accident de voiture, Robledo qui était au volant s'enfuit du crash sans une égratignure.

Le 15 novembre, Robledo et son nouveau complice, Héctor Somoza, attaquent un supermarché en utilisant un pistolet Astra, calibre .32, qu'ils avaient obtenu quelques jours avant, en cambriolant une armurerie, et criblent les lieux de balles.

Entre le 17 et 24 novembre ils s'introduisent dans une concession automobile, tuant le garde et volant 1M de pesos.

Le 1er février 1972, Robledo et Somoza rentrent dans une quincaillerie. Ils tuent le garde de nuit et tentent d'ouvrir le coffre avec les clés qu'ils ont trouvé sur lui. Ils n'y parviennent pas et dans un moment de confusion, apparemment perturbé par quelque chose, Robledo tire sur Somoza, le tuant. Dans un effort de rendre difficile l'identification de son compère par la police, il s'empare d'un chalumeau et brûle le visage de Somoza.

Avec le même chalumeau, il ouvre le coffre et s'enfuit avec l'argent. Il est arrêté le 4 février, à à peine 20 ans, après

que sa carte d'identité avait été retrouvée sur le corps de Somoza, c'est bête ça.

Il est jugé et condamné en 1980 à la prison à vie, la peine maximale en Argentine. Ses derniers mots à la cour *Ceci est un cirque romain. J'ai été jugé et condamné avant même qu'il ne commence*.

Extrait du rapport psychologique à son sujet: *Robledo vient d'une famille stable et sans histoires, absente d'hygiène et morale défavorable. Aucune contrainte économique d'importance, revers de fortune, fuite d'un parent, chômage, maladie, conflits, surpeuplement ou manque d'intimité.* Bref le mec avait tout pour ne pas tourner mal.

En juin 2000 il pouvait demander la liberté conditionnelle mais refusa.

Le 27 mai 2008 il la demande, c'est le juge qui refuse, le considérant toujours comme une menace à la société.

En 2013 il demande une révision de sa sentence et si refus, l'exécution par injection alors même que la peine de mort est illégale en Argentine. Les 2 sont refusés.

Depuis juillet 2017, il a passé plus de 45 ans en prison, faisant de lui le prisonnier le plus longtemps incarcéré en



Argentine.




Les temps sont durs pour River Plate qui patine un peu en championnat et Chacarita qui en profite.




Argentine
River Plate
Paul de Gascogne
1 - 1 Chacarita Juniors
Krusty
04/03/18
à 23h15




4 points : didierrevient

3 points : 0-0 : le Bleu



Les Classements








Belle victoire de chapoto, petite cassedédi à tous ces américains qui font honneur à cette journée de COTY, avec leurs armes automatiques en vente libre.



chapoto 19 points


Marf 18 points












La compétition fait toujours rage dans le haut du classement.



Back-T-Oblak 321 points


Guadalajara86 317 points


Putzi 303 points












Guadalajara86 55 points


AWOL 50 points


Oook 50 points












En 1:Back-T-Oblak :13.9565


En 2:Guadalajara86 :13.7826


En 3:Putzi :13.17












tixuoty trône toujours loin devant les autres mous avec 9 points.











francislalanne, George Worst, Gone Going, magic_patator et Scorbut et Correa








Maillot vert




En 1: Guadalajara86: 144 points


En 2: Back-T-Oblak: 139 points


En 3: chapoto: 125 points












Guadalajara86: 30 points


chapoto: 29 points


Putzi: 29 points








Les Titres




Vainqueurs par journée :


J1 - Kolejorz (21).


J2 - francislalanne et Krusty (18).


J3 - Toni Turek (20).


J4 - revlog (18).


J5 - Marf (27).


J6 - Guadalajara86 (18).


J7 - Goalkapeur (21).


J8 - Plouky (20).


J9 - revlog (22).


J10 - LePeg (21).


J11 - Putzi (24)


J12 - FC Rien (21).


J13 - black cat et Etienne Mattler (21).


J14 - nominoe et roger rabine (19).


J15 - Guadalajara86 (15)


J16 - Back-T-Oblak (19).


J17 - didierrevient et Dix joncs must hard (15)


J18 - Back-T-Oblak, LePeg, Paul de Gascogne (18).


J19 - black cat (18).


J20 - Alain Delon? Non Alain Deroin. (15).


J21 - Guadalajara86 (22)


J22 - Maréchal Tito, me voilà ! (25)


J23 - chapoto (19)




Hall of Fame :




JOURNEES:


3 victoires (1) : Guadalajara86 (J6, J15 et J21)


2 victoires (4) : revlog (J4 et J9), Back-T-Oblak (J16 et J18), LePeg (J10 et J18), black cat (J13 et J19)


1 victoire (18) : Kolejorz (J1), francislalanne (J2), Krusty (J2), Toni Turek (J3), Marf (J5), Goalkapeur (J7), Plouky (J8), Putzi (J11), FC Rien (J12), Etienne Mattler (J13), nominoe (J14), roger rabine (J14), didierrevient (J17), Dix joncs must hard (J17), Paul de Gascogne (J18), Alain Delon? Non Alain Deroin. (J20), Maréchal Tito, me voilà ! (J22), chapoto (J23)




SESSIONS:


1 victoire (1) : Etienne Mattler (S1 : 88), LePeg (S2 : 77), black cat (S3 : 70), Guadalajara86 (S4 : 67)


Commentaires
 1 


1565 / 2612
1Ploukyle 08/03/18 à 16h28

la prochaine fois passe par bloc note pour homogénéiser ton texte.

sinon c'etait bien le thème faite entreer l'accusé . manque juste Nordhal Lelandais


232 / 430
2Strass(bourg) et Payetle 08/03/18 à 16h37

C'est le site quand je copie-colle qui chamboule tout, j'avais pas vu cette partie là, je repasse dessus.
[Edit] Ça devrait être mieux là


1566 / 2612
3Ploukyle 08/03/18 à 16h54

oui merci mon gaillard !!


1053 / 2832
4Guadalajara86le 09/03/18 à 2h29

Entre 1933 et 1945, il y a eu quelques tueurs en série en Allemagne beaucoup plus prolifiques que les 2 gus dont tu parles.

Merci pour ce CR où on apprend plein de choses.


4141 / 7954
5Toni Turekle 09/03/18 à 6h01

Waouh, si ça c'est pas l'article le plus long du monde du Mou...

Chapô bas et mouerci pour la lecture !


233 / 430
6Strass(bourg) et Payetle 09/03/18 à 8h27

Y a Peter Kürten entre 1913 et 1930, avec 79 victime supposées, Carl Großmann avec 50 probables dans les années 20. Début 2000 le docteur Niels Högel condamné pour 6, confesse une trentaine de meurtres par injection mais est suspecté d'être à l'origine de plus de 90 décès.
Mais bon, j'ai pris les gusses dont les victimes sont confirmées, peut être qu'il en manque dans la liste et si c'est le cas je veux bien les noms de ceux dont tu parles.
Si c'est des SS ou Hitler lui même, on parle plutôt de crime de guerre non ?


387 / 429
7Goalkapeurle 09/03/18 à 9h32

wow, orgie de CR. Excellent!
(Mention spéciale au très bien placé #BennyHill)
Mourci!


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